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Titouan C.
24 abonnés
6 critiques
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5,0
Publiée le 6 mars 2019
Superbe! Je ne comprends pas les critiques néfastes qui n'ont pas vraiment lieu d’être. Même si je respecte l'opinion de chacun de là à dire que le film est mauvais il y a un monde. Après c'est sur c'est pas du fast & furious. Là il faut réfléchir un peu. Je me suis bien retrouvé dans les personnages qui montrent selon moi la véritable vie de la "jeunesse" parisienne. Et le combat permanent que sont nous même et les autres. Il y a de profonds sens cachés. Et je pense qu'en le revisionnant on peut apprendre encore plus. La bande son est tout simplement géniale. Rien à redire. Pour moi le film tiens ses promesses.
Film expérimental dont le montage et le scénario se sont fait durant trois ans pendant le tournage. Le résultat faut penser à un terrence malick ou même à un Godard pour le mépris. Public avisé recommandé! Ceux qui ne s’intéressent qu’au blockbuster, passez votre chemin!
Film original, ce qui explique les avis très bons ou très mauvais. On fait le parallèle entre l’amour pour Noémie ( ce qui peut se comprendre) et celui pour la ville. J’adore le commentaire du début du film sur la musique sur les quais. Toute ressemblance avec des événements ou des jeunes qui se reconnaîtraient vers la vingtaine;;;;; est purement fortuite.
Je ne trouve pas les interrogations en voix off, sur la façon de voir les choses, inadaptées ou puériles mais là aussi intéressantes. Un film qui fait du bien , et une œuvre artistique résumant notre époque récente
Déçu de ce film, tout simplement. Je n’y ai trouvé aucun intérêt, l’acteur n’a pas de charisme, et l’actrice ne transmet aucune émotion. Pendant tout le film on a l’impression qu’ils subissent leur rôle au lieu de l’intégrer. Dans son ensemble, le film est décousu, lent et répétitif. Dommage car il y avait une bonne base pour faire quelque chose de bien. Passez votre chemin, perte de temps ;)
J'ai compris du film qu'il représente "la peur de vivre". Vivre pour la réussite professionnelle, l'amour, etc alors que les accidents sont imprévisibles. Se laisser aller à rêver, avoir de l'espoir et ne pas savoir de quoi demain sera fait.
Anna avait peur de vivre. Les événements que l'on nous montre de Paris sont l'expression et la métaphore de sa depression et de sa chute aux enfers.
J'ai trouvé le jeu d'acteur tantôt médiocre et tantôt touchant, j'ai aimé les gestes de Greg et son attention envers Anna. J'ai trouvé que leur histoire était belle, bien que parfois il était difficile de suivre la chronologie des moments.
Ce que j'ai senti dans ce film c'est la nostalgie et l'incompréhension de la vie d'adulte que certaines personnes peuvent ressentir par rapport à l'insouciance de la vie d'enfant.
J'ai trouvé que les plans étaient beaux, et originaux. Les lumières et la musique (parfois un peu forte) habillaient l'histoire.
Je pense que c'est un film qui permet de se questionner, un peu, qui permet de relativiser, cela ma aussi rappelé que l'on est pas à l'abri de rien, que la communication est essentielle dans un couple et en général, que la solitude et se recroqueviller sur soi n'est pas une solution.
Et que tout simplement il ne faut pas oublier les bons moments pour ne pas se faire happer par les "épreuves" de la vie.
Un projet intéressant mais très mal réalisé !! L’actrice en rajoute trop, c’est tourné avec beaucoup trop de gros plans et on a du mal à rentrer dans le film. Je ne le recommande pas ...
Super film !!! Ça change de ce qu’on a l’habitude de voir, c’est audacieux, artistique, et l’histoire est tellement profonde que le film laisse réfléchir encore plusieurs jours après l’avoir vu...
La première séquence, la rencontre d’une jeune fille avec son futur petit copain avec une soirée techno comme contexte, est immersive, originale, crédible, réaliste et réussie. De plus, elle représente bien la scène électronique française pour le peu qu’elle dure. « Paris est à nous » débute donc sous les meilleurs auspices avec ce début d’idylle. Tant mieux c’est le centre névralgique de ce film au tournage si particulier. En effet, le film a été financé sur la base du crowfunding, a bénéficié d’un tournage sauvage et le scénario a été écrit au fur et à mesure. La note d’intention était de prendre le pouls de Paris et de sa jeunesse à l’heure des attentats et d’un monde qui s’écroule, habité par une nouvelle génération sans repères et sans espoir. Ce processus de tournage singulier se ressent pour le meilleur au début mais surtout le pire, plus le film avance.
La première demi-heure on trouve les images belles et poétiques, la réalisatrice Elizabeth Vogler a un don certain pour filmer, c’est indéniable. Mais c’est peut-être parfois un peu trop chichiteux et esthétisant, « Paris est à nous » finissant par plus ressembler à un clip ou une pub haute couture qu’à un film, surtout que le scénario est plus léger qu’une plume. Mais bon, c’est beau alors on tient. Il y a, toutes proportions gardées, une forte inspiration des dernières œuvres de Terence Malick dans cette errance sans véritable marqueur de temps où passé et présent (et futur peut-être) s’entremêlent. Le montage erratique, la propension à filmer la nature et les paysages et la voix off renforce cette impression. L’éventuel hommage finit par se transformer en océan de clichés et les flashbacks incessants usent. Surtout que cette romance dispense ses logorrhées verbales fleur bleue à un rythme soutenu mais agaçant à force. Ce qui semblait pertinent devient fatigant. Paris est bien filmé même si on a déjà vu mieux. Cette radiographie d’une ville en proie au changement et d’un couple qui se délite intrigue au début puis finit par nous perdre tout comme le film en lui-même et son héroïne.
L’absence de scénario finit par anéantir toute tolérance et « Paris est à nous » tourne en rond pour finir par ne plus raconter ni exprimer grand-chose. On ressent trop le fait que le film s’écrivait au fur et à mesure et qu’il n’y a finalement que des bribes d’histoire. Finalement, il y a beaucoup de remplissage pour que le format du film rentre dans la case long-métrage et très peu de matière réellement cinématographique. Le mélange entre la vénération d’une ville mythique et cette histoire d’amour de pacotille ne prend plus. Le côté évanescent et quelque peu envoûtant du début disparaît complètement pour devenir assommant et le dernier quart d’heure est interminable, juste un joli livre d’images complètement vide. Toute la volonté de l’actrice principale (plutôt bonne) n’y fait rien et Volger nous perd et finit par nous ennuyer avec cet objet singulier mais vain et laborieux. Un film dans l’air du temps en proie aux questionnements de la jeunesse et qui se veut « in » mais qui deviendra vite ringard et oublié, même s’il respire l’envie d’un cinéma différent.
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Un film complètement décalé cinématographiquement des tendances et des classiques, mais au cœur des pensées actuelles. Personnellement je le recommande à 100%. Les esprits simples ne comprendrons pas ce film. Mais pour les réfléchis c’est un film à voir.
Je suis tellement déçu... j’attendais beaucoup de ce film. Malgré des images très belles on est perdu dès le début. Tout est décousu et le jeu des acteurs est très mauvais !! Ce film me Met très mal à l’aise en fait !
Ce film ne plait pas à tous car son ambition est justement de se détacher des tendances par son authenticité et son audace. C’est un jeu avec les lumières, les flashbacks et le brouillard intérieur d’une jeune fille en détresse. Il dérange parce qu’il n’apporte pas de réponse claire, laisse place à l’interprétation, et oblige le spectateur à s’approprier le film. Nous ne sommes plus habitués, et c’est bien dommage, aux films qui sortent des stéréotypes et plus ambitieux parce qu’ils ont le mérite de sortir des sentiers battus. Un moment agréable qui diversifie le cinéma français.
Je ne sais pas si quelqu'un a compris le scénario de ce film… Ou peut-être qu'il n'y en a pas. Certains crieront au génie. Personnellement j'y vois une tentative ratée de film d'auteur un peu cliché. On prend des ingrédients un peu facile : une narration soi-disant poétique, une voix off sur-présente, des flashbacks à outrance et beaucoup de sons et de lumières étranges dans une ambiance un peu glauque et Paf ! Non, ça n'a pas fait des chocapics… On reconnaitra cependant le jeu des acteurs. Seul coté positif du film puisque l'on ne comprend pas le sens de celui-ci. Quand il se fini on ne connait rien des personnages, de l'histoire ou du message que ce film voulait faire passer à part qu'Elle est perdue et qu'Il est ambitieux et que le film à lieu au cours de ces 3 dernières années. Bon ok.
Alala je pensais que ce serait plus simple à écrire que ça ! "Paris est à nous" est un film que j'attendais depuis longtemps pour un résultat un poil décevant... Ce film m’intéressait tout simplement par le concept dont il a été créé et cela je ne le regrette pas, on voit bien les trois années défilées dans le résultat final mais... Mais finalement le résultat reste un peu brouillon, la première partie du film est vraiment bien mais lorsque le personnage d'Anna déraille on se perd un peu avec les retours dans le passé et on se lasse même... Finalement il ne faut surtout pas regarder le film pour le scénario car il reste incompréhensible parfois. En revanche, tout est dans la beauté des images et ça on ne peut pas le renier. Les images du films sont très bien filmées. Puis Noémie Schmidt reste vraiment superbe, comme dans "L'étudiante et Monsieur Henri" !! J'espère la voir davantage dans le futur !
L’enthousiasme communicatif de l’équipe du film sur les plateaux télé (disant au passage qu’ils n’avaient trouvé aucun distributeur pour une sortie en salles, on comprend vite pourquoi) m’a attiré avec une certaine curiosité vers ce premier long métrage (tourné sur quatre ans avec un budget très réduit). Annoncé sur Netflix à grand renfort de com, ce qui devait révolutionner le cinéma français s’avère plutôt être le contraire. Il n’y a pas de mise en scène. D’ailleurs, il n’y a pas de scénario non plus. Quant aux dialogues (souvent en voix off), entre inepties et psychologie de bazar, on est gâté. Bien souvent on entend rien, obligé de mettre les sous-titres français pour comprendre quelque chose. Une succession de scènes sans rapport entre elles, sans fil conducteur, sans histoire. On nous promet du Paris mais on ne voit la ville que très peu et que dans des mouvements de foules. Les trois quarts du récit, éclaté, se situent alternativement : sur une plage, dans un cockpit de A380, sur une plateau télé, sur des pistes de danses…Sans explications ni liens. Une actrice omniprésente et horripilante à laquelle, bien sûr, on ne s’attache jamais et des effets visuels totalement inutiles, achèvent de donner à l’ensemble ce qu’il est : un exercice de style aussi vide que vain. On se croirait dans du sous-sous-Malick à la française (tous ses derniers films passent du coup pour de grands chefs-d’œuvre). Un grand n’importe quoi. A fuir.