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Antoine11
1 abonné
82 critiques
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3,0
Publiée le 1 mars 2019
Alala je pensais que ce serait plus simple à écrire que ça ! "Paris est à nous" est un film que j'attendais depuis longtemps pour un résultat un poil décevant... Ce film m’intéressait tout simplement par le concept dont il a été créé et cela je ne le regrette pas, on voit bien les trois années défilées dans le résultat final mais... Mais finalement le résultat reste un peu brouillon, la première partie du film est vraiment bien mais lorsque le personnage d'Anna déraille on se perd un peu avec les retours dans le passé et on se lasse même... Finalement il ne faut surtout pas regarder le film pour le scénario car il reste incompréhensible parfois. En revanche, tout est dans la beauté des images et ça on ne peut pas le renier. Les images du films sont très bien filmées. Puis Noémie Schmidt reste vraiment superbe, comme dans "L'étudiante et Monsieur Henri" !! J'espère la voir davantage dans le futur !
Tellement un beau projet mais tellement à côté de ce que cela aurait pu être.... déçue de l’interprétation, Anna s’en sort mieux que Greg a qui on ne croit pas une seconde. Et puis trop de voix off pour répéter toujours toujours la même chose, c’est épuisant.
Très mauvais film qui avait pourtant soulevé des foules lors de sa fabrication. Tout est raté... Les acteurs sont piètres, le scénario n'a ni queue ni tête et les images ne sont mêmes pas belles à voir. J'ai vraiment eu du mal à tenir tout le film tellement c'était énervant de prétention.
Un projet intéressant mais très mal réalisé !! L’actrice en rajoute trop, c’est tourné avec beaucoup trop de gros plans et on a du mal à rentrer dans le film. Je ne le recommande pas ...
Le film n’est réellement intéressant que par son processus de création et tout le bruit qu’il y a eu autour. Autrement, le concentré de métaphores arty-intello mélangé à l’histoire qui tire un peu en longueur malgré ses 1h24 résulte en un gros pétard mouillé.
Ce film ne plait pas à tous car son ambition est justement de se détacher des tendances par son authenticité et son audace. C’est un jeu avec les lumières, les flashbacks et le brouillard intérieur d’une jeune fille en détresse. Il dérange parce qu’il n’apporte pas de réponse claire, laisse place à l’interprétation, et oblige le spectateur à s’approprier le film. Nous ne sommes plus habitués, et c’est bien dommage, aux films qui sortent des stéréotypes et plus ambitieux parce qu’ils ont le mérite de sortir des sentiers battus. Un moment agréable qui diversifie le cinéma français.
Je ne suis pas une pro pour qui critiquer les images son la qualité de ceci ou cela. Mais pour une personne "normale" qui veut regarder un film pour son histoire. Passez votre chemin ce film est incompréhensible, je n'ai absolument rien compris.
L'inspiration de Terrence Malick est évidente, mais le film trouve néanmoins sa propre identité sa propre émotion son propre souffle. Une belle envolée dans une quête d'amour et de recherche de soi dans une atmosphère sociale parisienne battant au même cœur que le personnage principal.
Sur le papier, le projet était plutôt intéressant, cette idée de créer avec un faible budget mais une liberté totale. Le concept avait l’air enthousiasmant, une virée à travers Paris entre rêve et réalité très esthétisé. Mais au final le résultat en est tout autre. En effet même si je lui reconnais quelques qualités, le film ne parvient pas à captiver. Je pense que ce qui est le plus intéressant dans ce film est plus sa démarche de création libre et sans trop de contraintes plutôt que le film en lui-même, dommage.
C’est vrai que l’initiative est belle et elle pourra peut-être encourager certains à créer, mais malheureusement ici c’est un beau pétard mouillé. On voit que la volonté est de capturer des moments spontanés avec des acteurs en totale improvisation, ce qui donne lieu par moment, à des scènes hasardeuses et très peu convaincantes. Le principal problème du film est qu’il veut traiter de beaucoup de sujets en même temps ce qui donne au final un résultat très bordélique. On navigue entre les problèmes d’ambition d’un couple et la question de la perception de la réalité à travers un personnage en particulier. Le thème de la liberté de vie est aussi abordé et le développement ainsi que l’accumulation de tous ces sujets se veut très vite indigeste. D’ailleurs le traitement de la réalité passe souvent par une voix off qui part dans des monologues sur cette question en amenant les choses de manière assez grossière. Au niveau de la construction on a l’impression que tout le film est en roue libre et qu’il n’y a pas de réelle structure ou de fil rouge, ce qui nous sort régulièrement du film.
Malgré tout certains points sont plutôt réussis comme l’esthétique visuelle avec ses flashs lumineux et ses ambiances clipesques qui sont appréciable, ainsi que ces longs plans séquence, mais cela ne suffit pas à combler le reste. On se rend vite compte que le tout pourrait être condensé dans un clip de 10 minutes tout en racontant la même chose. En cela, c’est dommage car je pense que le projet avait du potentiel.
Au final, on a un film complètement décousu qui manque cruellement de consistance et qui ne parvient pas à captiver malgré son esthétique visuelle intéressante. De ce fait, on arrive à s’ennuyer devant un film de moins d’1h30 (c’est une première pour moi car je ne suis pas du genre à m’ennuyer facilement devant un film). Je pense que ce qu’il faut retenir du film est l’ambition de créer et que cela peut se faire sans trop de budget malheureusement ici l’exemple n’est pas le bon.
Pesant. Haletant. Oppressant. Percutant. Ce film nous entraîne au plus profond de nous-mêmes. Qu'est-ce-que vivre ? Courir, se perdre, reprendre son souffle et recommencer à nouveau ? Un condensé d'émotions où tout s'enchaîne à un rythme effréné. Mais ce qu'il y a de plus terrifiant est aussi ce qu'il y a de plus beau. Paris est à nous est une oeuvre poétique à l'état pur, qui jamais ne nous éloigne de la réalité. Chacun y trouvera quelque chose de différent, et personne n'y restera indifférent. Que ce soit cette sirène d'ambulance qui vient rompre un silence de mort ou les allers-retours incessants d'Anna dans les rues surchargées de Paris, tout nous laisse sans voix. Et pourtant, jamais nous n'avons autant eu envie de hurler. Paris est à nous est une oeuvre qui nous parle, une oeuvre qui nous murmure à l'oreille que nous sommes libres ; libres de nous libérer de ce monde qui nous tient enchaînés. L'héroïne suffoque pour mieux nous apprendre à respirer, pour mieux nous apprendre à vivre.
Une communication bien ficelée, des promesses bien ambitieuses débouchant sur une intense déception cinématographique. Il y avait tant à faire : transmettre la réelle fureur de vivre de la jeunesse parisienne suite aux attentats malgré un sentiment de peur et de fatalité, l'effervescence des soirées techno, l'ivresse des amours de jeunesse.... En tant que jeune parisienne, ce film ne traduit en rien de ce qu'a traversé la capitale et ses habitants ces dernières années. Scénario vide, dialogues mal écrits, mauvais jeu de acteurs... Heureusement il y a de belles images, ils auraient peut-être dû se contenter de tourner des clips musicaux.
Des scénaristes qui se croient génies, des acteurs qui se dise intellectuel et un réalisateur qui se dit cinéphile. Voilà le mélange de ce film qui reprend tous les clichés du film pour Bobo-intelo. Une histoire soit disant philosophique des acteurs qui jouent a la nicole Kidman et Tom cruise dans Eyes Wide Shut ou a la Jean Pierre Léaud. Bref un film, aussi ennuyant que pauvre cinématographiquement ! À fuir !
Film vain sous toutes ses formes qui nous entraine dans une chute vertigineuse vers l'ennui mortel. Ce film s'apparente à un avion Boeing tuné, mais l'intérieur à tout d'une vieille carlingue: dossier à ressorts, siège troué, coffre à bagages cassé... J'ai stoppé le voyage avant la première 1/2h. Pourtant la réalisatrice avait construit des repères symboliques pertinents pour sa narration. Malheureusement, l'esthétique poussée ne fonctionne qu'avec une minutie du cadre et des dialogues. Les répliques sont catastrophiques et les comédiens se débattent avec des scènes, dignes d'une mauvaise impro du cours Florent. Gros malaise, pourtant j'attendais ce film avec impatience. Encore un metteur en scène débutant qui a manqué d'humilité.