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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 mars 2019
Incroyablement mauvais. Montage minable. Pour un film qui se veut "expérimental" il faudrait nous expliquer leur définition du mot. D'un parisianisme crasse, film de petits blancs bourgeois essayant vaguement de "philosopher" avec des dialogues et une voix off avec aussi peu de fond que les tweets d'adolescents de 13 ans, déprimés, qui écoutent encore Fauve. Passe votre chemin, une vraie perte de temps. Pas grand chose à garder.
Peut etre, de mon expérience, un peu trop vendu comme un film sur Paris ou comme un regard personnel sur les événements parisiens récents, le film est avant tout centré sur les psychoses du personnage principal. Très propre à l'écran, j'en sors au final séduit par la manière dont les événements servent de décor aux errements du personnage (même si certains événement comme "Nuit debout" aurait put être l'occasion d'un lien ou au moins d'une contextualisation un peu plus poussé à mon gout). Il est sur que ce discours à la Fauve (sans avoir réellement toujours sa puissance) peut faire soupirer à certains moments dans la mise en scène ou dans le texte d'un côté un peu trop "je veux me la ramener avec un discours pas toujours bien novateur", tout comme la mise en scène très personnel du réal, mais au moins c'est une oeuvre entière et très personnelle.
Je suis tellement déçu... j’attendais beaucoup de ce film. Malgré des images très belles on est perdu dès le début. Tout est décousu et le jeu des acteurs est très mauvais !! Ce film me Met très mal à l’aise en fait !
Film vide, prétentieux, écrit par un ou une abrutie tellement le scénario est mauvais et la narration aux fraises. Les dialogues ne mènent nulle part. La structure du film est complètement insensée et se donne de faux airs de film intelligent et profond. Une photographie et des plans plagiés sur Terrence Malick. La liste est encore longue...autant que l'impression sur la durée du film alors qu'en réalité il ne dure qu'une heure vingt. Vraiment aucun intérêt, c'est du gros caca.
Points positifs : bien filmé, sens esthétique, belles images. Points négatifs : tout le reste. Chiant, long, inepte, les errances sentimentales et affectives de l'actrice principale ne nous font ni chaud ni froid. Elle surjoue, on est presque dans du cinéma expérimental, avec tout le négatif que ça comporte. Ça se veut sensible et profond, c'est pédant et intello. Dommage.
film très graphique et plans inspirants faisant penser à Terrence Malick ou la fin d'interstellar. Malheureusement voix off trop présente gachant l'aspect contemplatif et introspectif du film. dommage également que tout ne soit axé que sur le couple et moins sur Paris en tant que "personnage"...
Un scénario inintéressant au possible sur lequel je ne m'attarderais pas tant il n'est là que pour forcer une montée de tension inexistante et un conflit intérieur qui n'a aucun fondement dans le récit.
Tout est surjoué sans trop de raison apparente. Les dialogues vacillent d'un niveau très médiocre à un niveau digne d'un cours d'initiation au théâtre d’improvisation. La voix-off alterne entre des passages de dialogues entre les deux personnages principaux et d'autres ou elle devient un monologue du personnage de Anna. Pourquoi pas dans l'idée... mais pourquoi certains sont-ils à la première personne et d'autres à la troisième.. parfois d'une phrase sur l'autre! C'est à se demander si il s'agissait de dire vraiment quelque chose ou si l'équipe souhaitait juste meubler autant que possible pour pouvoir caser un maximum de rushes et augmenter artificiellement la durée du film. Film qui par ailleurs aurait gagné à se conclure en moins de 40 minutes .
Concernant les textes... Que dire sinon qu'ils sont niais, cul-cul au possible (pour rester correct), qu'ils se veulent profond mais qu'ils sont juste mauvais, forcés et interprété en chuchotant à moitié dans le micro pendant toute la durée du film (vous avez dit cliché?)... Insupportable. Surtout sur les 30 dernière minutes pendant lesquelles l'actrice tente de donner une impression d'envolée dramatique en forçant tellement sur ce texte qui est pourtant si creux, que l'on se croirait presque devant une parodie de mauvais film français ou bien un premier film d'adolescent un peu maladroit.
Concernant l'image, je reste dubitatif. Je dois reconnaitre de belles palettes de couleurs et une jolie composition sur certains plans d'illustration (encore que connaissant très bien le matériel utilisé, beaucoup à du se jouer à l'étalonnage). Tout le reste consiste en un ensemble de plans beaucoup trop longs, inutiles, cadrés de façon très hasardeuse, perdant leurs sujets et leur point en cours de route. Le cadre c'est un métier, surtout sur du plan séquence stabilisé. Je ne nie absolument pas la complexité de s'adapter à son environnement et à la situation (c'est le "concept" du film) mais dans l'exécution, c'est raté. Tout ce que je vois, c'est un tas de gros plans d'une jeune fille qui court pour rien dans Paris, pris totalement au hasard, pour meubler quand il ne se passe rien. Certains passages tentent d'être innovants et de faire enfin un peu de mise en scène (au cinéma, rendez-vous compte!). Mais entre le mal de crâne à la sortie des plan rotatifs de 1 minutes de long et l'abus d'effet stroboscopique raté, il aurait mieux fallu s'abstenir.
J'avais cru comprendre que l'idée était d'emmener le spectateur avec le personnage dans Paris pour qu'il ressente "son tourment"... C'est vrai que la meilleure façon de le montrer Paris c'est prinicpalement en arrière plan, derrière un sujet qui prend toute la place (oui, on a vu qu'elle est jolie, on à vu que sa tête pendant tout le film. Dommage qu'elle ne connaisse que deux expressions), avec une faible profondeur de champs pour que tout les décors soient flous! (ironie quand tu nous tient
La com nous laissait penser que le film allait nous faire vivre des grandes étapes de la vie parisienne de ces 5 dernière années. La réalité c'est qu'on a l'impression que ces événements ont été détournés pour "chasser" les belles images et le spectaculaire. Si on est pas Parisien, on ne reconnait pas ou peu les différentes manifestations et on ne comprend pas non plus pourquoi Anne y est présente à chaque fois. On ne reconnait rien, on ne revit rien et on à juste l'impression qu'ils ont attendu qu'un truc arrive pour aller tourner un max de jolies images pour cacher la misère. Les passages les plus détestable sont pour moi l'utilisation de discours ultra tire-larmes de François Hollande et d'Emmanuel Macron passés en off pendant des séquences interminables. Le discours de Macron parlait à la base de la mort de Johnny et il est amputé pour devenir plus neutre et qu'on en identifie pas le sujet. Un discours déjà pompeux pour faire du dramatique sur la mort d'un musicien devient un discours pompeux pour... pourquoi déjà? Qui sait...
Je tiens à dire un petit quelque chose sur la musique qui à certains moments est très inspirée et qui rythme tant bien que mal la valse émotionnelle que le film essaye de nous faire vivre. Dommage qu'elle soit seule à y arriver un minimum.
Si c'est ça l'avenir du cinéma français, je me barre à l'étranger, et vite!
À fuir Associe différents plans de Paris ces 4 dernières années dans cohérence. Et si cela avait pour but de faire la promotion de la capitale sur ce média international qu'est Netflix, c'est complètement raté vu le nombre de scènes anxiogène mis bout à bout. À fuir donc
Très long, et sans grand intérêt a part quelques belles images. Ce film n'a ni queue ni tête. On enchaîne les plans sans vraiment comprendre ce que l'auteur veut nous raconter. Mais le plus choquant est d'avoir réutilisé les images de Charlie pour coller avec le scénario (bancale) du film.
Mélange entre docu-fiction (scènes tournées en pleine rue et durant des manifestations réelles : Fête de la Musique, Nuit Debout, Je suis Charlie, enterrement de Johnny...) et onirisme psychédélique (de loin les scènes les plus réussies du film), on a malgré tout du mal à ne pas s'endormir devant 1h30 de "je t'aime moi non plus, mais c'est quoi la vie" dont le seul message à retenir serait qu'il faut en profiter un maximum car tout peut s'arrêter du jour au lendemain.
Financé par crowdfunding (ce que les auteurs rappellent chaleureusement à la fin), on ne peut nier la sincérité évidente de Elizabeth Vogler, sa manière très personnelle de filmer, le jeu naturel des acteurs, la belle photographie et le travail intéressant de soundesign, mais un moyen-métrage de 40 minutes maximum aurait été largement suffisant pour ce type d'oeuvre.
Quand le projet fit son apparition sur les réseaux sociaux, j'avais été séduit par l'intention de ses porteurs et leur envie de faire un film résolument contemporain et nouveau. Comme quelques uns, j'ai fait partie des "crowfunders" et j'ai suivi avec envie toutes les étapes, le recueil des fonds, les actualités sur le film, etc. Quand le film a été (enfin) annoncé, première déception : le film ne sortirait pas en salles mais serait réservé au canal Netflix. J'aime bien Netflix mais pour un film ayant la vocation d'être représentatif de la jeunesse, je trouve que ça se conjugue mal avec le côté exclusif et payant du système... Déception moindre par rapport à celle que j'ai eue quand j'ai visionné ce film ou plutôt, devrais-je dire, subi ce film (est-ce un film ?). Les commentaires rédigées ici avec beaucoup d'application en disent long et je ne vais pas les répéter mais juste en faire une synthèse : un film longuet, pédant, ennuyeux, brouillon, incompréhensible, dénué de tout fil conducteur et d'histoire, prétentieux par ses effets faussement artistiques et frappé d'incontinence verbale, limite diarrhéique, déversant à rallonge des inepties vaguement psycho-philosophiques dignes des pires magazines de seconde zone. En somme, un raté artistique, une injure à l'égard du cinéma français, une entorse à la beauté de Paris et à la culture française... et enfin, une trahison totale vis-à-vis de ceux qui, comme moi, ont sorti de l'argent pour promouvoir sa création et aider un projet artistique pour se retrouver les dindons de la farce !
La dernière réalisation Netflix financé grâce à un crowfunding narre une histoire d'amour entre Anna et Greg. Lorsque Greg demande à sa belle de le rejoindre à Barcelone celle-ci manque de peu son vol. L'avion, qu'elle se devait d'emprunter, subit un crash laissant tous les passagers pour morts. Si l'idée de métaphoriser les attentats par cet accident se révèle en être une bonne, la réalisation mise en place par Elizabeth Vogler s'avère être instable. Le spectateur peine à trouver un équilibre avec une caméra, certe immergée dans un Paris où la jeune génération s'empare du pouvoir mais qui oscille entre documentaire et fiction. Cette frontière flou entre ces deux genres cinématographiques clame une innovation qui laisse place à décalage frappant entre une réalité qui se veut objective et une fiction qui se doit d'être subjective. Paris est à nous donne l'impression d'avoir une visée toute tracée sans savoir comment atteindre son but. Le jeu des acteurs ne vient pas sauver la partie, car ceux-ci, avec en têtes d'affiches, Noémie Schmidt et Grégoire Isvarine ne parviennent pas à se faire entendre (heureusement pour nous tant leur interprétations est poussive) car des problèmes d'articulations et de matériels de son ont dû être présent sur le tournage. Cependant, l'aspect nouvelle vague (la caméra immersive et la prise en direct de plans sans réelles orchestrations filmiques) qui se dégage de l'atmosphère de ce long métrage ravit et amène une force qui n'existait pas jusqu'alors dans Paris est à nous. La plateforme de streaming devrait se méfier car celle-ci déçoit rarement, et ce film semble être l'une des premières faille du système.