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    Ouistreham
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    4,0
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    207 critiques spectateurs

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    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Une fiction pour ce qui aurait pu être produit sous forme de documentaire. Les deux genres s’emmêlent et pour cause. Le récit c’est celui d’une écrivaine (dans la vraie vie, il s’agit d’une célèbre journaliste mais ici c’est une fiction et ce n’est donc pas elle) qui, pour servir son travail d’écriture, s'immerge dans le monde de la précarité, des petits boulots en contrat durée déterminée avec des embauches à la petite semaine et la flexibilité qui va bien sur tous les plans (horaire, législation, famille, velléités revendicatives étouffées…) pour espérer enfin un contrat à durée indéterminée sorte de sésame pour une vie sinon meilleure au moins plus stable. Et comme cette tête d’affiche prend des notes sur le vif au fur et à mesure des rencontres à Pôle Emploi, à un quelconque Forum de l’emploi, dans les entreprises qui embauchent (l’hygiène, lire le ménage qui ne risque pas d’être délocalisé), cette matière sociale brute alimente le fil conducteur de ce scénario de fiction à la manière d’un véritable documentaire. Et pour que ce soit encore moins de la fiction, plusieurs figurantes, presque déjà actrices, parions que certaines vont le devenir, jouent ( ?) leur propre rôle.
    silien
    silien

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Quel triste spectacle ! Le cinéma peut être très grand, ici : il est trop petit ! Le magnifique roman de Florence Aubenas devient à l'écran une suite d'images d'une grande laideur mal filmées avec de mauvais acteurs car mal dirigés. Le fait que la plus part soient non professionnel n'est nullement une excuse. Par bonheur les grands films tournés avec des acteurs amateurs qui crèvent l'ecran volant la vedette ne manquent pas. Une interrogation : pendant combien de temps des cinéastes pour la plus part sur coté, vont ils continués encore à tourner des films en bénéficiant de leurs réseaux et copinage ? N'y aurait-il plus de réalisateurs qui méritent leur chance et ainsi tirer le cinéma français d'un certain engourdissement.  
    Paul B
    Paul B

    49 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Les thématiques traitées dans le film que sont le prolétariat, l'espoir d'une vie meilleure, l'amitié et dans une moindre mesure l'amour font que le film est réussi... à moitié.

    En effet le film est aussi plein de longueurs et l'ennui s'y fait beaucoup sentir.
    Math719
    Math719

    190 abonnés 711 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Au final je ne suis pas arrivé à rentrer dans le film. Juliette Binoche incarne parfaitement son rôle, mais je n'ai pas réussi à y éprouver une tristesse ou autres sentiments. C'est un scénario pas trop mal trouvé pourtant je n'y ai trouvé qu'un constat, un peu comme dans un reportage. Décevant !!
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Les femmes de ménage héroïnes contemporaines, quoi de plus normal ? Avec subtilité, Emmanuel Carrere évite le piège du cinéma vérité qui reste de la fiction, quoiqu'on puisse en dire. C'est un genre finalement assez dictatique et qui vieillit souvent mal. Ici, Carrere crée du suspens autour de l'identité de Juliette Binoche, tout en offrant un témoignage sur des gens que la société ne regarde pas ou peu. Le film est chaleureux, empathique, réaliste, évite le manichéisme. Les actrices et acteurs non professionnels sont d'un naturel confondant, et Juliette Binoche trouve un de ses meilleurs rôles.
    Yann C.
    Yann C.

    34 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Film qui présente plutôt le côté amicale que la vrai réalité des invisibles. Le film manque de profondeur. Était-il nécessaire de tromper les gens en s’infiltrant pour connaître les français dans la précarité?
    Sophie Manthe
    Sophie Manthe

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    4,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Film poignant et TOUS les acteurs sont excellents ! Même si c'est plus romancé que le livre on ressent la fatigue et la vie galère de ces femmes
    Boby 53
    Boby 53

    18 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Évidemment très différent du livre d'origine, interprété de manière trés sobre par J.Binoche et une troupe d'àmatrices de très bon niveau, Carrere arrive à nous subjuguer par une histoire simple et une mise en scène toute en retenue. Il y a du réalisme, qqes moments de poésie et de l'émotion. Une réussite.
    Fifi92200
    Fifi92200

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Un très beau film à voir avec le coeur. Des personnages vrais qui montrent la réalité invisible d'un métier dur et indispensable. Le scénario révèle une supercherie utile qui ruine dans le dénouement une amitié sincère. Bouleversant ! Remarquables actrices et une bande ..au diapason.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Ai vu "Ouistreham" mis en scène par l'écrivain-réalisateur Emmanuel Carrère d'après le livre "Le quai de Ouistreham" de la journaliste-romancière Florence Aubenas. Nul autre qu'Emmanuel Carrère pour mettre en image l'histoire de cette journaliste qui veut connaitre la crise économique et ses conséquences au plus près et qui se fait embaucher en tant que femme de ménage dans des entreprises et sur un ferry pendant plusieurs mois en Normandie. Je n'ai pas lu le roman-documentaire qui sert de base au scénario mais je connais très bien le travail d'Emmanuel Carrère qui "affectionne" également l'immersion dans des milieux divers et variés pour mieux écrire sur le monde, la position de l'écrivain et sur ses tourments personnels. Je ne m'attendais pas à un film autant cinématographique et la surprise fut excellente. De vraies idées de mise en scène, un montage, un cadrage très précis, une fluidité de mouvement de caméra. L'autre point très positif est l'interprétation de Juliette Binoche absolument renversante et de ses partenaires tous amateurs mais d'une grande vérité bouleversante d'énergie et de puissance de jeu. Dès le premier plan l'on comprend que la journaliste qui veut connaitre la vie des victimes du capitalisme et de la précarité au quotidien entre de plein pieds dans le monde de l'humiliation, de l'infantilisation, de l'inhumanité, de la rudesse de parole, de l'indifférence des institutions, des dirigeants, des gouvernants... En cela le film est très fort sans jamais être caricatural ou didactique. L'ambivalence que vit la journaliste alias femme de ménage est très bien dépeinte à petites touches imperceptibles et subtiles... Quand Marianne doit expliquer à sa copine la définition du mot "Azimuté" tout à coup elle se rend compte que c'est la journaliste qui parle et non plus la femme de ménage... malaise, idem quand dans un moment de joie collective, Marianne se met à pleurer la mort de son père... ces scènes sont très belles et ingénieuses. La musique répétitive et entêtante de Matthieu Lamboley, comme le travail de ces femmes, accompagne à merveille les images de cette normandie grise, froide et nocturne. Tout aurait été parfait si Emmanuel Carrère ne s'était pas pris les pieds dans son scénario aux trois quart du film. spoiler: Sur le ferry en partance pour l'Angleterre, Marianne qui est avec des collègues, est reconnue par un couple parisien amis de la journaliste. La scène est ridicule et d'ailleurs pas très bien interprétée, avec dialogues plats, manque d'inspiration... personne n'y croit sur l'écran et dans la salle
    ... à partir de ce moment le film qui penchait beaucoup vers Ken Loach et ses films fiction-documentaires bascule dangereusement dans une "Leloucherie-fictionnelle-surréaliste" manquant de finesse. La fin est totalement ratée et c'est dommage, car Emmanuel Carrère était tout près de signer un grand film. Mais n'est pas Stéphane Brizé ou Laurent Cantet qui veut. On retiendra donc une Juliette Binoche dans un rôle à la mesure de son immense talent et cela faisait trop longtemps que l'actrice n'avais pas été aussi bien employée ainsi qu'une myriade de comédiens amateurs époustouflants mentions spéciales à Hélène Lambert qui interprète une Christèle à fleur de peau et au très touchant Didier Pupin, Cédric dragueur très attachant et maladroit. Attachant et maladroit tout comme le film qu'il faut tout de même aller voir ne serai-ce que pour le sujet.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    L'adaptation du livre de Florence Aubenas est parfaitement mise à l'écran par Emmanuel Carrère. Comme à son habitude, Juliette Binoche interprète son rôle à la perfection et donne à voir la dureté de la vie des "invisibles" qui payent le prix d'un monde qu'elles concourent pourtant à faire fonctionner. Les acteurs amateurs donnent un ton très réaliste au film, à mi-chemin entre film et documentaire, à l'instar du "Nomadland" de Chloé Zhao.
    La particularité du film est d'insister sur une question induite par la démarche immersive de Florence Aubenas, celle de l'appropriation culturelle. La problématique ne concerne pas que les questions de genre et de race, elle touche aussi le discours social : peut-on comprendre et parler des "invisibles" sans en être une soi-même. Certes, Emmanuel Carrère est suffisamment intelligent pour laisser la question ouverte mais le fait de terminer le film sur l'amertume de Christelle peut donner au spectateur à penser qu'une transgression existe alors que la démarche est totalement justifiée. Un film à voir.
    Jerome Barbe Fontaine
    Jerome Barbe Fontaine

    20 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Ce film évoque le livre avec quelques manques (conditions de vie, santé...) mais Juliette Binoche nous retourne. L'humain au cœur le principe de réalité également. On entre dans l'intimité de chacun avec douceur, on s'attache. Les non dits sont là comme autant de raisons de porter le trèfle à quatre feuilles.
    Jipéhel
    Jipéhel

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    D’utilité publique

    Emmanuel Carrère est avant tout un scénariste connu et reconnu. Mais cette fois, avec cette libre adaptation du Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, paru en 2010, dans lequel elle se fait passer pour une demandeuse d’emploi et devient femme de ménage, il frappe très fort et surtout très juste. Marianne Winckler, écrivaine reconnue, entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe de femmes de ménage. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre. Ce drame a fait l'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021, un honneur bien mérité.
    Pendant longtemps, Florence Aubenas a refusé qu’on adapte son roman témoignage. Pour son 2ème long-métrage de fiction, Emmanuel Carrère s’est donc appuyé sur un mélange audacieux de documentaire et d’un enjeu fictionnel qui n’est pas du tout dans le livre. Dans le livre il est question de compagnonnage, d’une camaraderie de travail très forte, mais pas d’un lien intime. Ici, le scénario a fait le choix – sans doute discutable pour certains -, d’injecter un enjeu dramatique en créant une amitié plus étroite entre l’héroïne et l’une des protagonistes. Sans doute, introduire les thèmes du mensonge et de l’imposture, était une manière pour le réalisateur de s’approprier l’histoire. Reste que ce film met en lumière ces invisibles de notre système, ces femmes – pour la grande majorité – de l’ombre, et dissèque la précarité, les gestes répétitifs, les horaires décalés, les vies de famille brisées, mais aussi l’humanité et la solidarité… on pense à Ken Loach… et on a raison. Incontournable.
    Il a été établi dès le début que Juliette Binoche serait entourée d’acteurs et d’actrices non professionnels – y compris pour des rôles importants. A cet égard, ce film me fait beaucoup pensé à La Loi du marché de Stéphane Brizé de 2015, dans lequel Vincent Lindon était le seul acteur professionnel, rôle pour lequel il recevra le Prix d’interprétation à Cannes et le César du Meilleur acteur… Prémonitoire ??? Car, une chose est sûre, Madame Binoche s’est investie totalement dans ce projet et le porte avec force et conviction. A ses côtés on remarque Hélène Lambert et Léa Came qui réussissent des performances étonnantes. Une dénonciation vigoureuse qui ne peut laisser insensible. A voir absolument.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    C’est l’auteur Emmanuel Carrère qui fait là sa troisième réalisation quinze ans après La Moustache. Ouistreham est une libre adaptation du roman Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, paru en 2010. Le scénario a été écrit en collaboration avec Hélène Devynck. Le film a fait l'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021. Le film est disponible le 12 janvier 2022 en salle.

    L’histoire est intelligemment misée en place en dévoilant de façon subtile la véritable nature de Marianne. Il ne faudra pas attendre plus de 10 minutes avant de comprendre, mais cette façon de la présenter est suffisante pour rentrer bien dans le film. L’important n’est donc pas son rôle d’écrivaine, mais de comprendre le principe d’immersion. Il sera le leitmotiv d'Ouistreham. Grâce à cette manière de faire, on va rentrer dans le film. Par la suite, on va apprécier cette enquête menée par l’écrivaine. Grâce à la voix-off de celle-ci, on va être guidé dans l’avancer de façon agréable. Il est toujours appréciable dans notre pays centralisé de sortir de la région parisienne, cette fois en s’intéressant à la Normandie.

    C’est à un véritable drame social qu’on va assister durant une heure quarante-six. On va voir la précarité qu’il y a à Caen et aux alentours. Comme dans toutes les régions de France, beaucoup de personnes sont confrontées à la pauvreté à cause des difficultés à trouver un emploi stable payé plus que le SMIC horaire malgré des conditions de travail difficile. Pour autant, ce film va montrer la fierté de ces personnes. C’est très touchant de voir cela. Pour une touche d’authenticité, le casting, à part Juliette Binoche, va être composé d’acteurs non-professionnel.

    Le personnage de Marianne va être fort à suivre. Sa ténacité, pour montrer au monde les difficultés du prolétariat, est géniale. Elle n’hésitera pas à donner de sa personne pour comprendre ces conditions de vie. Il reste simplement à sa demande si sa démarche est morale ou non. Une question qui se posera jusqu’au bout. Pour l’interpréter, Juliette Binoche est comme d’habitude fanatique. Ouistreham, ce sont surtout les histoires de ces femmes et hommes du quotidien. Elles sont émouvantes au possible par leur triste réalité. Pas d’exagération dans les épreuves qu’ils peuvent rencontrer. Plusieurs protagonistes vont voir leur axe développé de manière équilibrée.

    La “morale” de ce film est qu’il faut se rendre compte qu’il existe presque deux France. Celle de ceux qui peuvent faire leur course librement sans se préoccuper d’écart de 10 centimes entre deux produits. Et la France de ces travailleurs devant subir des conditions déplorables pour avoir le salaire minimum et ne pas pouvoir partir en vacances, car il faut remplir le frigo. C’est une réalité trop souvent oubliée et Ouistreham met parfaitement le doigt dessus. Le film n’est pas fait pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour appuyer là où ça fait mal. Il ne faut plus faire comme si c’était normal que des gens nettoient derrière nous sans leur accorder aucune considération. Chaque être humain, quel que soit son métier, en plus de devoir être payé convenablement, doit aussi être respecté. C’est une règle fondamentale si on veut commencer à avancer.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    779 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    J'ai adoré l'idée de cette écrivaine qui, pour rédiger son futur livre sur la précarité et la fracture sociale en France, décide de s'immerger totalement dans la peau d'une jeune femme acceptant des petits CDD de femme de ménage et ce, dans la région de Ouistreham.
    Le souci, c'est qu'elle est obligée de "mentir" à toutes les personnes qu'elle rencontre ou du moins, de leur cacher la vérité.
    Arrivera t-elle à sortir indemne de ce double jeu ?
    Adapté du récit "Le Quai de Ouistreham" de la journaliste Florence Aubenas paru en 2010, cette plongée au coeur de la vie de ces français galérant au quotidien pour pouvoir boucler leurs fins de mois m'a vraiment touché.
    Juliette Binoche, entourée de plusieurs comédiens amateurs, dégage une véritable force tranquille, remplie d'humilité et de bienveillance.
    Ce film est simple, humain et sincère, sans chichi ni artifice superflu, c'est une vraie réussite de ce côté là.
    J'ai par contre été totalement déçu et plombé par le final, d'où cette note assez mitigée.
    Un drame sensible, presque assimilable à un reportage.
    Site CINEMADOURG.free.fr
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