Les Ailes du désir
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136 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 février 2008
Simplement parfait! A voir absolument, c'est mythique
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 3 août 2007
J'ai adoré ce film . Un chef d'oeuvre . Certes c'est un film d'auteur , peut-être pas destiné à un large public , mais bourré de qualités . la réalisation est magnifique et subtil ( le passage du noir et blanc à la couleur ) , les acteurs sont magnifiques , Bruno Ganz , le Hitler de "la chute" , ici dans un rôle magnifique , jouant un ange amoureux et sensible ( sans doute l'un des plus beaux personnages de cinéma ) et peter Falk dans son rôle testament . Les dialogues sont fins et justes , bref c'est un film rempli de poésie et de douceur . Le genre de film qu'aimerait surement Chaplin .
max6m
max6m

74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 novembre 2008
Pour ceux qui l’auraient oublié, Wim Wenders fut un grand réalisateur! Et pour ceux qui voudraient s’en convaincre, rien de tel que de voir, ou revoir, «Les ailes du désir». Réalisé deux ans avant la chute du mur de Berlin, le film marque le sommet de la collaboration entre Wenders et l’écrivain autrichien Peter Handke, agrémentée par la présence de Henri Alekan à la photo (célèbre photographe de «La Belle et la Bête»). Conte philosophique, hymne à la vie, à ses petits bonheurs, et à l’Amour, «Les ailes du désir» est, et restera (j’en ai bien peur), le plus beau film de Wenders. La bande sonore est également excellente (on a même droit à un extrait de Nick Cave sur scène).
On peut aussi avoir une lecture politique du film, en forme d’hymne à la réunification de l’Allemagne. La scène du passage de l’ange Damiel dans le monde des vivants, l’une des plus belles du film, est un bel exemple pour aller dans ce sens. Damiel s’effondre dans les bras de Cassiel pendant qu’un mouvement de balancier de la caméra nous laisse apercevoir un côté puis l’autre du mur. Ce mouvement de caméra est celui du trapèze de la jeune équilibriste française et nous rappelle que c’est l’amour que lui porte Damiel qui joue le rôle de lien et de passage entre le monde des anges et le monde des vivants... Ou entre les deux côtés du mur, puisque Damiel se réveillera de l'autre côté du mur, dans la couleur et dans la vie. Magnifique.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 mars 2007
Ce film est sublime à tous points de vue, c'est un très grand chef d'oeuvre.D'abord,l'histoire:des anges viennent et regardent les humains...Quoi de mieux qu'un regard extérieur et plein d'interrogations qui serpentent à travers les accidentés de la vie afin de décortiquer le sens de celle ci?Et wenders,avec cet ange qui est enthousiaste sur l'humain au point d'en devenir un et de tomber amoureux, nous communique son optimisme,sans pour autant tomber dans le ridicule.De plus,l'utilisation du noir et blanc est vraiment magnifique,c'est un très beau film.Et la caméra de wenders virevolte de partout,elle est d'une incroyable fluidité,avec ses plans séquences de fous qui vont dans les moindres recoins,suivant ses anges.Et c'est ça aussi l'un des points fort de ce film:le point de vue.Ca a été le grand probléme de wenders,et l'on peut dire qu'il l'a résolue!
Enfin,bon,voilà,très bon film à voir absolument,qui vous donnera une bouffée d'air frais.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 janvier 2007
Que dire ? sinon que ce film est sublime, d'une incomparable beauté, un miracle.
Film envoutant s'il en est (dommage que le 2 soit si mauvais).
Oui Kassiel, souviens toi : "Als das Kind Kind war, wußte es nicht, daß es Kind war, alles war ihm beseelt, ... "
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mai 2007
Il est bien rare que la collaboration entre un cinéaste (Wim Wenders) et un écrivain (Peter Handke) se soldent par un échec. "Der Himmel über Berlin" (titre ô combien plus évocateur que "Les ailes du désir") est un superbe film sur la condition d'homme. Wenders va à l'opposé de l'idée de la vie rêvée des anges, leur réservant le noir et blanc, qui traduit l'impossibilité de sentir, alors que les humains se voient réservées les couleurs. En bref, il s'agit là d'un éloge de l'humanité, qui a la chance de pouvoir percevoir des sensations, même si elle peut être malheureuse. Tout cela s'appuie notamment sur l'impeccable interprétation de Bruno Ganz, parfait, comme toujours. C'est sans parler de ce magnifique poème de Peter Handke, "Als das Kind Kind war", que Bruno Ganz lit avec une profondeur insoupçonnée. S'il fallait résumer, je dirais que "Der Himmel über Berlin" est un classique parmi les classiques, que tout cinéphile se doit de voir et d'apprécier !!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 décembre 2006
Un film d'une vérité touchante, sommet du romantisme. Il met en scène la vie, simplement, avec maestria.
Vous ne regarderez plus le monde de la même façon après cette hymne.
BeatGeneration
BeatGeneration

91 abonnés 238 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 décembre 2006
Un véritable petit bijou sur un ange déchu jouant son bourreau des coeurs sur une pellicule délicate, pleine de retenu, qui embrasse le côté mystique de l'amour surmontant la foi d'un de ses symboles.
Une trame que Wenders ne cessera d'explorer tout au long de sa filmographie mais qui ne sera jamais aussi bien représentée que dans ce film.
Une oeuvre forte, intelligente, dont l'homme reste le pivot incontestable de cet ingénieux cinéaste allemand.
Nico2
Nico2

89 abonnés 939 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un véritable chef-d'oeuvre. La mise en scène de Wim Wenders est très réussie. Le passage du point de vue des anges à celui des êtres humains est très habile, le personnage de Peter Falk mystérieux et on peut s'interroger sur la diégèse du film, à mi-chemin entre réalité et fiction. Le film est lent, rythmé par les pensées des personnages en voix OFF. On prend son temps, on regarde Berlin, une ville grise et triste (le Mur existe toujours), mais une certaine poésie se dégage de l'ensemble. Le "à suivre" à la fin amène une suite mais on m'a dit qu'elle était très décevante. Sinon, Les ailes du désir (Vive les traductions bidons!!!!) est un film poétique et beau, réussi à tous les points de vue.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Certainement mon film préféré, cette aventure douce et rêveuse, poétique et romantique. La sensibilité est partout, dans les images, les couleurs, les paroles, les mouvements. La surprise est sans pareille, que ce soit auprès de l'ange Damiel, de la trapéziste française ou de l'acteur américain, le message est clair et posé : qu'est-ce qui peut donner envie de vivre ? A côté de cela, la déchéance de la culture est montrée... Wenders a eu l'oeil vif, il a su placer la caméra où il faut, pour toucher un public dans un Berlin tangeant de l'avant-chute du mur. Magnifique.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
C'est beau! C'est poétique! C'est romantique! C'est coloré, voire exotique!
Ca peut paraître maladroit parfois, surtout dans le jeu des acteurs, mais il me semble que c'est voulu au final.
C'est aussi triste et nostalgique, mélancolique plutôt.
Jusqu'à ce que nos deux anges se rencontrent et là...c'est la plus belle déclaration d'amour que j'ai entendu au cinéma. Touché!
A voir sans hésiter - un grand classique.
Anaxagore
Anaxagore

131 abonnés 135 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Avec «Les ailes du désir» (Der Himmel über Berlin), Wenders a signé son film, à ce jour, le plus ambitieux, le plus riche et, pour tout dire, le plus réussi. Il y campe une Allemagne d'avant la réunification, symbolisée par la ville de Berlin, et que l'on découvre blessée par la guerre, marquée par la mauvaise conscience du passé nazi, mais aussi par la misère sociale, et tentée par le désespoir. Les anges, en particulier Damiel et Cassiel dont le réalisateur nous montre les pérégrinations, tentent d'y insuffler l'espoir et l'amour. Damiel, tombé amoureux d'une trapéziste, renoncera finalement à sa nature purement spirituelle pour assumer la condition charnelle des hommes et partager concrètement leur sort. Lointainement inspiré de l'oeuvre de Rilke, le film de Wenders est à la fois très complexe, profondément humain et intensément poétique. On peut y percevoir plusieurs niveaux de lecture. Au niveau le plus immédiat, on y verra une méditation sur le destin de l'Allemagne, voire un plaidoyer pour la réunification allemande. Mais, plus profondément, on y lira une fable philosophique en forme de méditation sur la condition humaine. Mêlant le noir et blanc (le monde vu part les anges) et la couleur (le monde vu par les humains), le réalisateur fait montre d'une grande audace formelle dans la construction, dans l'usage de textes poétiques et dans le recours à des musiques très diversifiées usant parfois d'un langage avant-gardiste... «Les ailes du désir» constitue donc un chef-d'oeuvre qu'aucun cinéphile ne peut ignorer. Il est fort dommage que Wenders, qui apparaissait comme l'un des réalisateurs les plus prometteurs des années 80, n'ait pas persévéré dans cette voie, pour adopter aujourd'hui un style plus conventionnel, plus populaire, voire démagogique!
scorsesejunior54
scorsesejunior54

158 abonnés 694 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 septembre 2006
J'aime beaucoup ce film qui est un sommet en matière de poésie. Le noir et blanc est ici magnifique et sert remarquablement une histoire romantique pleine de lyrisme. On s'attarde sur des questions existentielles à priori bêtes mais en réalité touchantes et angoissantes à la fois. L'oeuvre a un rythme calme, posé mais parfois trop lent aussi. La voix-off condense assez mal les émotions offertes à l'écran et atténue la grosse boule présente dans notre gorge. Esthétiquement, tout est superbe: on a rarement vu quelque chose d'aussi abouti au moins sur ce point. Mais les acteurs jouent de manière assez conventionnelle, et, malgré certains beaux passages, ils ont bien du mal à nous émouvoir. On préférera manifester de l'intérêt pour les questions amenées ici simplement et pour le traitement, à retenir.
schock
schock

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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
peinture du berlin des années 80 et à travers elle, peinture de l'humanité, dans ce qui ressemble à une poésie ontologique. De nombres thèmes "essentiels" sont ici abordés et le sens et les significations peuvent être interprétés de diverses manières. tout le charme du film réside dans l'interprétation des choses. Wenders, poète, nous offre une vision de l'homme qui dans sa quête du bonheur, oscille entre deux aspects qui font sa propre nature. Le premier, est l'homme rationnel, doté donc de raison, représenté par les anges, ceux qui savent tout, ceux pour qui le monde est "un", sans mystère ni saveur, l'homme qui à travers ses pensées reformule son monde et son malheur, seul. La vie en noir est blanc. Le second est l'univers des sensations, celui des couleurs et des odeurs, celui par qui l'homme de raison, est obligé de passer pour trouver des bribes de bonheur et de sentiments, celui grâce à qui le monde est moins fade, plus passionnant et tellement plus beau. si wenders a certainement lancé d'autres pistes de réflexion, il me semble que c'est cet aspect qui est sous-jascent durant tout le film. Le passage de l'ombre à la lumière, de la grisaille de la réflexion collective, à la douce beauté des sensations, semble être pour l'auteur un possible remède pour une allemagne qui apparait comme malade.
Un petit bémol simplement, concernant la première partie du film qui est un peu longue parfois. la voix off y est quasi permanente, et même si elle est completement justifiée, on tombe parfois dans un didactisme dérangeant (mais obligé puisque les personnages expliquent leurs pensées).
Pour résumer, ce film, très personnel et très réfléchi est, au delà du discours et des idées, un grand moment d'émotions. Une réussite, puisque le film lui même est le parfait exemple de ce qu'il raconte, la beauté de la vie.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Comment peut-on considérer ce film comme un chef d'oeuvre ? C'est soporifique, mou, répétitif. L'un des défauts les plus marquant du film réside dans la restitution de la pensée des gens que les anges "écoutent" : on a vraiment l'impression que les acteurs récitent platement un texte écrit, sans y mettre la moindre émotion. Ca ne se passe pas comme ça dans notre tête quand on pense.
Si la dernière 1/2 heure est plus intéressante avec un Peter Falk tout en second degré, le mal est déjà fait.
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