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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 17 mars 2010
Le réalisateur de Paris, Texas (1984) réalise ici une œuvre déroutante, car elle se situe du point de vue de deux anges qui observent en silence la vie des Berlinois. Les Ailes du désir (1987) est un film d’une simplicité scénaristique effarante, à la mise en scène complètement amorphe, pour ne pas dire contemplative voire soporifique ! 120 minutes d’errances partagées entre deux anges et un troisième redevenu humain (l’excellent Peter Falk, alias l’inspecteur Colombo), au final, on reste très perplexe face à cette œuvre poético/philosophique où l’ennui prédomine avant toute chose. A noter que le film fut (aussi bizarre que cela puisse paraître) récompensé par le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes en 1987 ! Et enfin, signalons aussi qu’il existe une suite, réalisée par le même réalisateur (Si loin, si proche - 1993), ainsi qu’un remake (La Cité des anges - 1998).
Encore un long-métrage encensé à la fois par la critique et le public qui m'aura laissé de marbre. Car "Les Ailes du Désir" n'est rien d'autre qu'un film prétentieux à la fois hautain, joué mollement et d'une incommensurable lenteur. Hormis Peter Falk, l'interprétation sans expressions ni émotions ne rehausse malheureusement pas le niveau. Enfin on encense surtout "Les Ailes du Désir" pour sa prétendue poésie. Eh bien navré chers cinéphiles mais à mon sens la poésie au cinéma ce n'est pas ça. Quand je pense à une oeuvre poétique, je pense à "La Ligne Rouge", à "La Strada", à "2001"... Pas à cela. Car si c'est our réciter un sonnet sans rythme, sans vie, sans une once de cohérence à coté pendant deux heures, à ce moment là on éteint l'écran et on lis un livre.
Columbo en ange déchu, qui l'aurait cru!? Nick cave à ces debuts en plein concert ! Et Berlin entouré d'un long mur, ça en fait des souvenirs et des images.
Après un film comme Paris, Texas, Les Ailes du désir ne peut être que décevant. Esthétiquement, l'alliage de noir et blanc teinté ocre ou coloré ne produit pas l'effet poétique attendu, et le film se révèle d'une froideur presque désagréable. Les personnages sont touchants, mais le film paraît inachevé, ce qui est bien le plus grand défaut de toute l'œuvre de Wim Wenders.
Quelle classe! Avec un esthétisme proche du divin, Wim Wenders prouve avec son confrère Herzog que les cinéastes allemands ont encore des beaux restes depuis les Lang et Murnau. Le souffle calme et la plénitude du film dégagent un je ne sais quoi audacieux et impressionnant. Le regard d'un ange sur notre monde ne pouvait pas mieux être représenté. Peter Falk est génial dans son propre rôle.
Un des films les plus poétiques qui existent, expérimental de par sa mise en scène contemplatif et lente et de ses nombreux monologues philosophiques. Mais le plus intéressant dans ce chef d'oeuvre de Wenders, c'est bien sûr sa façon de filmer, faisant de chaque plan un véritable tableau. D'une beauté remarquable et par son scénario très original, les Ailes du Désir est vraiment à voir, ne serait-ce que pour l'interprétation surprenante de Peter Falk ou par ses longues séquences où les Anges suivent le quotidien et les pensées des mortels.
Ce film est un objet abstrait, totalement à l’écart des productions américaines sur le même thème. Ce film a pourtant une âme vivante, quelque chose de sincère et de poétique, le tout filmé avec une telle pudeur qu’elle en devient suffocante. Peter Falk, qui joue son propre rôle, a toujours la fibre astucieuse à l’image de son personnage de Colombo. Bruno Ganz a un rôle sans ampleur lorsqu’il redevient humain et la fin est un peu trop contemplative. Les scènes dans la bibliothèque sont les meilleures.
Une histoire comme j'aime, un scénario pas banal. Les dialogues n'en sont pas car la plupart sont des monologues intérieurs (et même des figurants ont du texte). Point de vue visuel un noir et blanc qui n'en est pas un (ton sépia). Les décors et endroits ou se déroulent le film sont superbes, il y a deux ou trois longueurs (manque de rebondissements) style contemplatif donc logique !
Un conte déconcertant car épuré,calme,d'une poésie surprenante et mêlant la véritable Histoire à des considérations plus philosophique.Wim Wenders a réalisé 2 films mémorables:"Paris-Texas" et celui-ci.Sa science de la mise en scène langoureuse peut au choix envoûter ou ennuyer.Cela dépend de son humeur j'imagine..."Les ailes du désir" suivent les pas de 2 anges de passage sur Terre,à Berlin plus précisément,épiant chacune des pensées intimes de ses habitants.Des anges portant des longs trench-coats et affichant un sourire stoïque.Bien sûr,personne ne peut les aperçevoir.Leur présence n'est pas palpable.Seul Peter Falk(littéralement l'inspecteur Colombo)peut les ressentir.L'un de ces anges tombe amoureux d'une jolie trapéziste,et devient du même coup simple mortel.Elégiaque,le film fascine,utilisant le noir et blanc pour réprésenter la vision des anges et la couleur pour le point de vue des mortels.Wenders y mêle une réflexion sur le passé chargé de Berlin,ses ruines,son mur(en passe de s'écrouler,nous sommes en 1987).Il vante surtout la beauté suprême de la vie.Universel et expressionniste,je ne donne pourtant qu'une étoile à ce classique.Trop lent,trop auteuriste et accordant de longs monologues pas toujours explicites.
ça pourrait être beau et poétique. mais ça n'est que creux, long, et faussement intellectuel. les séquences en noir et blanc sont joliment éclairées, mais la qualité de ce film s'arrête à l'esthétique. le thèms de la solitude de l'individu dans la société est beaucoup mieux traité dans d'autres films qui n'ont pas ces relents pseudo-philosophiques.
Le plus merveilleux dans ce joyau de poésie, c'est qu'il peut être compris différemment par chacun d'entre nous. On sent d'ailleurs un envoutement magique, comme si le jeu des acteurs n'était plus qu'un détail anodin. Un long poème de deux heures, luisant de philosophie existentialiste, brillant de lyrisme et jetant sur ce bas-monde un œil de puissante vérité. C'est là un pur chef d'œuvre.
Je me rappelle l'avoir vu une fois à la télé, m'être parfois ennuyé, avoir même zappé et pourtant je vous affirmerai que c'est mon film préféré. Très envoûtant, profond, romantique. J'ai été touché comme s'il s'adressait directement à moi.
Ce film est d'une beauté incroyable, la poésie y est omniprésente. Wim Wenders signe ici une oeuvre dont la réalisation est parfaitement soignée comme le prouve l'alternance aisée entre le noir et blanc et la couleur, et qui frappe par son caractère profondément mélancolique bien qu'un bon nombre de passages soient assez joyeux. Les personnages de Daniel et de Cassiel sont magnifiques de même que la musique. Mais ce qui frappe le plus le spectateur, c'est la ville de Berlin qui est présentée ici comme une entité quasiment vide et encore marquée par les stigmates de la 2nde Guerre Mondiale. Une expérience unique à conseiller à tous cinéphiles.