Les Ailes du désir
Note moyenne
3,9
2201 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Ailes du désir ?

136 critiques spectateurs

5
33 critiques
4
40 critiques
3
20 critiques
2
20 critiques
1
13 critiques
0
10 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
GéDéon
GéDéon

100 abonnés 547 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 19 septembre 2023
Juste après avoir signé « Paris, Texas », le réalisateur allemand Wim Wenders revient en 1987 avec une fable totalement abstraite. Dans une ville de Berlin encore coupée en deux par le mur, des anges invisibles lisent dans les pensées des individus qui passent à côté d’eux. Une de ces créatures souhaite devenir un être humain pour ressentir les émotions que la vraie vie procure. Même si la mise en scène assortie d’une belle photographie reste d’une indéniable qualité, les élucubrations philosophiques, parfois dénuées de sens, ne procurent guère d’émois. Le concept de cette quête d'identité devient vite assommant en raison de son caractère linéaire et fade. Bref, si certains considèrent cette œuvre comme culte, elle n’en demeure pas moins terriblement ennuyeuse et pompeuse.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 13 avril 2016
Quel étrange film ! Je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi, mais j'ai été envouté par cette atmosphère étrange, pessimiste, triste, mais belle et poétique. L'interprétation des acteurs et en particulier de Bruno Ganz est irréprochable, quand à la mise en scène, elle est juste parfaite : Berlin est sublimement filmée et l'utilisation du noir et blanc et de la couleur se fait intelligemment. Il y a par contre cette fin qui m'a personnellement gênée, moi qui déteste les cliffhangers... En plus de cela la dernière réplique m'a paru tomber un peu de n'importe où (même si, en général dans le film, le rôle de Cassiel est assez flou).
Donc j'aime, clairement, pour la poésie et la prise de risque, mais j'en ressors en me disant que ouais, c'était bien, mais il me manque un petit je ne sais quoi pour m'emporter.
Ti Nou
Ti Nou

529 abonnés 3 549 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 juillet 2015
Comment peut-on prendre une once de plaisir devant ce cinéma ? C'est froid, dépourvu de la moindre émotion. Les acteurs débitent des dialogues pseudo-philosophiques sans queue ni tête au rythme de morts-vivants. Le cinéma n'est, certes, pas uniquement un divertissement mais il n'a pas non plus à devenir une épreuve.
DavY Croquette
DavY Croquette

54 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 12 septembre 2013
plonger dans letre humain, une oeuvre vraiment surprenante, d'une tres grande originalite qui malheureusement est plutot long.
Anaxagore
Anaxagore

131 abonnés 135 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Avec «Les ailes du désir» (Der Himmel über Berlin), Wenders a signé son film, à ce jour, le plus ambitieux, le plus riche et, pour tout dire, le plus réussi. Il y campe une Allemagne d'avant la réunification, symbolisée par la ville de Berlin, et que l'on découvre blessée par la guerre, marquée par la mauvaise conscience du passé nazi, mais aussi par la misère sociale, et tentée par le désespoir. Les anges, en particulier Damiel et Cassiel dont le réalisateur nous montre les pérégrinations, tentent d'y insuffler l'espoir et l'amour. Damiel, tombé amoureux d'une trapéziste, renoncera finalement à sa nature purement spirituelle pour assumer la condition charnelle des hommes et partager concrètement leur sort. Lointainement inspiré de l'oeuvre de Rilke, le film de Wenders est à la fois très complexe, profondément humain et intensément poétique. On peut y percevoir plusieurs niveaux de lecture. Au niveau le plus immédiat, on y verra une méditation sur le destin de l'Allemagne, voire un plaidoyer pour la réunification allemande. Mais, plus profondément, on y lira une fable philosophique en forme de méditation sur la condition humaine. Mêlant le noir et blanc (le monde vu part les anges) et la couleur (le monde vu par les humains), le réalisateur fait montre d'une grande audace formelle dans la construction, dans l'usage de textes poétiques et dans le recours à des musiques très diversifiées usant parfois d'un langage avant-gardiste... «Les ailes du désir» constitue donc un chef-d'oeuvre qu'aucun cinéphile ne peut ignorer. Il est fort dommage que Wenders, qui apparaissait comme l'un des réalisateurs les plus prometteurs des années 80, n'ait pas persévéré dans cette voie, pour adopter aujourd'hui un style plus conventionnel, plus populaire, voire démagogique!
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 26 mai 2011
Ce film est chiant à mourir, et c'est bien dommage! L'histoire est super, les acteurs aussi, et il y a de très beaux moments, mais la réalisation est soporifique...Dommage
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 16 février 2010
Columbo en ange déchu, qui l'aurait cru!? Nick cave à ces debuts en plein concert ! Et Berlin entouré d'un long mur, ça en fait des souvenirs et des images.
GodMonsters
GodMonsters

1 326 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 février 2012
Des anges s'intéressent au monde des mortels, ils entendent tout et voient tout, même les secrets les plus intimes. Chose inouïe, l'un d'entre eux tombe amoureux. Aussitôt, il devient mortel. Alors là on peut dire que le concept est original, c'est vraiment pas commande comme projet (surtout au cinéma). De plus, le scénario est bien écrit et exploite bien ses personnages. Le visuel est très travaillé, personnellement j'adhère à l'esthétisme du film ; on dirait pas qu'il a été fait en 1987 ! L'ambiance du long-métrage (photographie, décors...) font qu'on a l'impression que ce film a été fait dans les années 30-40 alors qu'il est beaucoup plus récent que ça, et je pense que c'est volontaire (il y a qu'a regardé l'affiche, c'est flagrant) ! Bref, c'est un bon film, et il aurait été encore meilleur si le rythme aurait pas été aussi irrégulier ; je veux dire qu'il y a certaines scènes emblématiques qui accrocheront directement le spectateur, et d'autres qui seront pas à la hauteur de certains passages...
Obligeance française
Obligeance française

6 abonnés 200 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 25 avril 2020
A part la scène de la bibliothèque où l'on ressent la magie et l'aspect contemplatif du film, je suis affligé de voir que la réputation excellente de cette œuvre est une véritable arnaque selon moi. C'est long, c'est ennuyeux, c'est prétentieux. Je ne suis pas contre l'originalité mais ici "la montagne accouche d'une souris". Laborieux.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 novembre 2012
Une histoire comme j'aime, un scénario pas banal. Les dialogues n'en sont pas car la plupart sont des monologues intérieurs (et même des figurants ont du texte). Point de vue visuel un noir et blanc qui n'en est pas un (ton sépia). Les décors et endroits ou se déroulent le film sont superbes, il y a deux ou trois longueurs (manque de rebondissements) style contemplatif donc logique !
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 795 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 février 2019
Grosse déception de revoir ce grand classique de Wenders. J'en gardais l'image d'un film poétique, d'un objet atypique mais attirant; en réalité, je me suis plutôt endormi devant la première partie. Certes il y a la force des lieux chargés d'histoire de Berlin, des cicatrices des destructions, de la vie avant la chute du mur, certes il y a Ganz et Peter Falk. Certes, la fin s'anime, la couleur de l'amour revient, le rock alternatif écorche l'espace, mais tout cela ne sauve pas cette tentative très intellectuelle. TV2 - février 2019
Xavier D
Xavier D

67 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 septembre 2020
Un film métaphysique déconcertant emprunt de fantastique et drame post guerre 39/45. Win Wenders nous livre sa vision du fantastique, avec ces anges qui écoute et se déplacent parmi les hommes et les femmes sans que personne ne les voit, viit les conditions de simples mortel et que l'un d'eux se refuse sa condition d'immortalité pour des raisons plus humain, et pour l'amour d'une fille. Pas de dialogues direct entre les personnages mais plutôt une plongée sur leur pensé, ce qui confère un côté très mysterieux, avec la rédemption, leur peine, leur joies simples de la vie. Leur souffrance du passé. On retrouve le regretté Peter Falk, qui joue son propre rôle, et qui arrive à faire oublier son costume de flic acharné, il en parle même en autodérision en ce demandant si il est toujours bon acteur. Bruno ganz joue tous en mélancolie. Otto Sander est toute aussi touchant. Entièrement filmé en noir et blanc, et en version originale Allemande. La vision amère de ce mur de Berlin, qui a l'époque n'avait pas été détruit, donne un malaise à ces images de cette ville, triste, et apres. La couleur vient enfin quand l'ange décide de renoncer à sa fonction. Il doit découvrir le monde des mortels. Un film marrant et particulier. Faut aimer le style. J'ai aimé.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 427 abonnés 4 285 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 17 avril 2018
Prix de la mise en scène en 1987, Les Ailes du Désir est un film contemplatif qui suit les anges Cassiel et Damiel qui veillent sur les humains dans les rues de Berlin. Au gré de leurs balades, ils écoutent les pensées de ces hommes et femmes et cherchent à y découvrir leurs parts de beautés. Etrangement, la poésie qui se dégage des pensées fait contraste avec la froideur d’une Allemagne vide et presque terrifiante. En utilisant le noir et blanc, Wim Wenders insiste davantage sur cette mélancolie lyrique mais peine à le rendre enthousiasmant. Il crée alors un sentiment de malaise avec le spectateur qui n’ose se laisser aller sous peine de déprimer. Les Ailes du Désir laisse ainsi un sentiment désabusé et laisse penser que tous les écrits ou pensées ne peuvent pas forcément être imagés.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
cylon86
cylon86

2 599 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 avril 2013
C'est rempli de belles idées (les anges qui errent sur Terre, qui perçoivent la vie en noir et blanc, l'un d'eux qui tombe amoureux) mais Wim Wenders les utilise à sa manière et malheureusement la sauce ne prend pas. Il faut dire qu'il faut s'accrocher : la mise en scène a beau être précise, elle est incroyablement ennuyeuse et le rythme du film est bien trop lent pour que cette histoire d'ange puisse nous intéresser plus que ça. Le scénario a beau offrir un regard assez unique sur la ville de Berlin à la fin des années 80 avant la chute du Mur et comporter de très belles scènes (notamment celles avec Peter Falk), il souffre de nombreuses lenteurs que Wenders ne parvient ni à sublimer ni à rendre passionnantes malgré ses efforts. Il en résulte un film tantôt pénible, tantôt troublant mais qui ne trouve jamais sa voie. Et pourtant, Bruno Ganz est vraiment parfait.
In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

96 abonnés 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 août 2019
En 1984, Wim Wenders réalisait Paris, Texas, un film pleinement ancré dans le réel américain. Trois ans plus tard, le cinéaste allemand prend tous ses suiveurs à contre-pied en livrant Les ailes du désir, véritable ode métaphysique dédiée à Berlin, personnage à part entière du film. Il compose une œuvre en apesanteur dans cette ville-cicatrice barrée par un mur séparant ses faubourgs ouest de ses quartiers est. Il naît une envolée lyrique et poétique de la structure audacieuse tant sur le plan de la narration que sur celui de la forme. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse