Très déçue par ce film. S'il s'agissait de faire un hommage aux acteurs de l'extraordinaire film "Un homme et une femme" C. LELOUCH aurait pu s'y prendre autrement et éviter de nous infliger de longs moments d'ennui et d'idées sombres. La thématique aurait pu être intéressante mais sans se présenter comme une suite au premier film. Une impression donc d'avoir prise pour une consommatrice de cinéma idiote. Scénario pauvre, utilisation de séquences du film initial à répétition, vision triste de la fin de vie : film à éviter. De la compassion pour J. L TRINTIGNANT qui a probablement fait de gros efforts physiques pour tourner ce film et qui aurait pu nous éviter de nous laisser cette image.
"Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on a pas encore vécues". C'est à partir de cette citation de Victor Hugo que Claude Lelouch entame son nouveau chabadabada, 53 ans après "Un homme et une femme", Palme d'Or au festival de Cannes 1966. Jean-Louis est interné dans une maison de retraite et perd peu à peu la mémoire. La seule chose de son passé restée intacte est sa rencontre avec Anne. Son fils part à la recherche de l'amoureuse disparue. Les retrouvailles tant attendues entre Jean-Louis et Anne se transforment en scène de première rencontre. Petit à petit, les souvenirs reviennent. Lelouch revisite son cinéma avec nostalgie et sublime les visages de ses interprètes. Les longs gros plans ainsi que le montage expérimentale donnent à voir l'évolution physique des comédiens marqués par le temps. Le regard de Trintignant traduit la malice d'un homme qui joue sans jouer. "Les plus belles années d'une vie" est une œuvre faisant l'éloge de la passion sur la raison, de la déambulation dans les souvenirs du passé et des regrets. La mise en scène du cinéaste est rigoureuse, élégante, accompagnée par le jazz envoûtant composé par Francis Lai et Calogero. Le réalisateur ravive la flamme qui l'animait plus de 50 ans auparavant et retrouve une innocence, une jeunesse et une sincérité qui ne ne peut laisser indifférent. Chabadabada.
Beaucoup de larmes pour de grandes émotions. Certainement le plus simple des films de Lelouch mais tellement efficace. Quel bonheur de voir la beauté de vrais visages, ridés, marqués. Merci encore M Lelouch
Suite (et fin ?) de Un homme et une femme cinquante trois ans après. Celle de 1986 (complètement ratée) a été zappée dans le fil de l’histoire entre les deux amoureux. Je m'attendais au pire, mais c'est plutôt une jolie surprise que voilà. C'est avec une très belle et forte émotion que l'on retrouve à la fois les acteurs et les personnages. Ils ont vieilli côte à côte. Lelouch, lui, retrouve (presque) une nouvelle jeunesse. On retrouve un peu moins de ses tics et habitudes, les caméras tournent moins, les chansons sont moins présentes, une sorte d'apaisement donc. La musique trouve toujours une place importante et Calogero a pris avec réussite la suite de Francis Lai. Si l'histoire en elle-même n'a rien de renversant (entrecoupée d'extraits du film de 1966), les face à face entre Anouk Aimée (parfaite et toujours aussi belle) et Jean-Louis Trintigant (formidable) sont particulièrement touchants. Pleins de tendresse, de douceur, de poésie, de charme, de séduction et d'humour aussi. Des retrouvailles, nostalgiques et mélancoliques, très émouvantes pour un beau film sur la vie qui passe et sur l'amour. Le meilleur de Lelouch depuis bien longtemps...
Bjr ca sent un peu le film testament pour notre Lelouch national. Et comme tous le "Lelouch" on retrouve tout ce pourquoi on l'aime et les "trucs" qui agacent un peu aussi. Toujours une superbe bande son, une façon de filmer, de cadrer, les visages, les décors impeccable, des acteurs toujours parfaits, bref cet amour du cinéma indéniable. Les truc qui fâchent aussi, cette manie des "flash back" qui usent et finissent par faire mal à la tête d'autant que sur le sujet de la mémoire qui s'en va on sait plus qui tient du "flash back" où de la chose rêvée...il y a des moment on frise le décrochage. Maintenant j'arrive pas à lui en tenir rigueur tant il sait avec des petits rien de la vie faire passer de belles émotions et dans celui ci c'est presque sans interruption...Un Lelouch c'est comme une petite madeleine ca ne se refuse pas...
Que d'émotions ..Que du bonheur La Caméra film .....La vie est là...50 Ans après ...La Magie opère ✨ le naturel de la rencontre Crève l’ecran au travers du regard des Acteurs Malgré le temps qui passe À voir absolument C’est un hymne à la Vie
"Les plus belles années d’une vie" est la suite de "Un homme et une femme", sorti en 1966, qui valut au jeune Claude Lelouch, âgé de vingt-huit ans à peine la Palme d’or et l’Oscar du meilleur film étranger. Chabadabada. Sa musique est mondialement célèbre. La citer suffira à vous la mettre dans la tête pour le reste de la journée. Bien que médiocrement doué pour le chant, je l’ai entonné devant un président de la République africain pour lui expliquer le principe de parité qui gouverne depuis 2000 les scrutins de liste en France.
Sans évoquer "Un homme et une femme : Vingt ans déjà", la suite calamiteuse sortie en 1986, on retrouve donc Jean-Louis Duroc (Jean-Louis Trintignant) et Anne Gauthier (Anouk Aimée), le coureur automobile et la scripte, que la perte d’un être aimé avait réunis sur la plage de Deauville. Ils ont bien vieilli. Elle mieux que lui, témoignage probant de l’inégalité des sexes face à la mort, même si Anouk Aimée est de deux ans plus jeune que Jean-Louis Trintignant.
Plus de cinquante ans ont passé. Jean-Louis Duroc a été placé par son fils (on retrouve Antoine Sire, le gamin de Un homme et une femme, qui voulait devenir pompier et qui, en tous cas, a bien fait de ne pas devenir acteur) dans une luxueuse maison de retraite dont la directrice (Marianne Denicourt) est aussi charmante qu’attentionnée. Il a perdu l’usage de ses jambes. La mémoire le quitte. Anne Gauthier vient lui rendre visite. Duroc ne la reconnaît pas – ou feint de ne pas la reconnaître – et lui parle d’elle qu’il a passionnément aimée. Les deux vieillards rêvent de s’évader dans la 2CV d’Anne une dernière fois à Deauville.
Je nourris depuis toujours une indulgence coupable pour le cinéma de Lelouch. Je dois être la seule personne à avoir écrit du bien de son dernier film "Chacun sa vie" sorti il y a deux ans. En revanche je reconnais avoir été moins indulgent avec l’équipée indienne de "Un Une". "Les plus belles années d’une vie", dont on peut craindre – ou espérer – qu’il soit le dernier film de Lelouch qui soufflera en octobre ses quatre-vingt-deux bougies, est moins bon que celui-ci mais meilleur que celui-là. Paresseusement, son scénario se contente de mettre face à face deux monstres sacrés : Anouk Aimée, toujours aussi follement séduisante, et Jean-Louis Trintignant, l’œil toujours canaille et la voix toujours aussi envoutante. Coup de chance ! La magie fonctionne et on se laisse émouvoir à leurs retrouvailles. Réussir à nous passionner pour la discussion de deux petits vieux dans le jardin d’un EHPAD est la preuve définitive du génie de Claude Lelouch.
« Les plus belles années d’une vie » Claude Lelouch : De base, je n’aime pas le Cinéma de Lelouch. De base, je n’ai pas aimé « Un homme et une femme », j’apprécie par principe parce que Anouk Aimée et parce que certains plans en sépia sont magnifiques. Mais cette histoire d’amour sur fond de course automobile là, c’est un peu chiant quand même… Du coup, cette suite 50 années plus tard où l’on retrouve les deux héros, Trintignant et Aimée vieillissant, qui sont réunis grâce à la maladie de Jean-Louis, je m’attendais à être déçue. Que nenni ! Au bout d’à peine un quart d’heure j’ai commencé à pleurer… Leurs retrouvailles, mixées avec des extraits du film originel, sont déchirantes. Lui se souvient d’elle comme de la seule femme qu’il a aimée, elle ne l’a jamais oublié. Et pourtant, il ne la reconnaît pas. Comment ne pas penser à « Amour » de Haneke (où Riva porte le même prénom qu’Aimée, Anne) bien qu’ici ce soit Trintignant dont on prend soin et qu’on accompagne doucement vers la mort ? Mort qu’il accepte à la seule condition de la passer avec Anne 15-40 Montmartre. En parallèle, Antoine et Françoise (joués par les mêmes acteurs que 50 années auparavant, magique) se retrouvent et semblent eux aussi vouloir rattraper le temps perdu. Un lien fraternel raté qu’ils tentent de renouer. Des séquences de rêves (tournées au téléphone portable, tentons de ne pas grincer des dents, après tout pourquoi ne pas profiter des nouvelles technologies ?) sont d’une fraîcheur qui tranche avec cet environnement de maison de retraite spécialisée et tire larme. Le film est beau, le film est joyeux. Les pleures de tristesse du début se transforment en pleures de joie et de tendresse à la fin. L’Amour triomphera toujours. Le soleil est vert sur les planches de Deauville.
Evidemment la nostalgie joue un rôle fondamental sur ce film, et la première attente repose sur la première scène de Trintignant et Aimée qui se retrouvent après tant d'années. Les années ont fait leur oeuvre... Mais très vite on s'aperçoit que le réalisateur-scénariste ne s'est pas franchement foulé, en effet, le film dure 01h30 et la moitié du film sont des flash-backs composés d'images issues du film de 1966 ! Tout est abordé, rien est exploité vraiment car ce qui compte pour Lelouch c'est revivre le passé, touché la corde sensible de la nostalgie sans ambition ni audace malgré l'émotion évidente. Financièrement c'est banco pour Lelouch, mais quel dommage que ce film ultime soit en fait une petite arnaque... Site : Selenie
J.L.Trintignant est bouleversant et A. Aimée est excellente aussi dans son interprétation. Les flash backs sur le fameux "un homme et une femme" soulignent combien la vieillesse est un naufrage. Des longueurs (propres aux films de Lellouche) mais un film touchant et des rôles sur mesure pour les 2 protagonistes.
Ce dernier film de Claude Lelouch est fort émouvant. LELOUCH aime ainsi ses acteurs. TRINTIGNANT ET ANOUK AIMEE ont bien sur vieillis mais sont toujours photogéniques. LELOUCH sait embellir la vieillesse.il s’adapte à l’age de ses comédiens. De plus le réalisateur aime filmer et c’est un peu un style cinématographique qui nous rend nostalgique. Avec ce 49 e film Lelouch Prouve à nouveau son amour du cinéma. Par un montage habile et une bande son soignée, Lelouch juxtapose les époques en jouant sur le matériau filmique. Ainsi IL joue sur l’affect du spectateur et signe à nouveau un beau film.
Film tout simplement magnifique !! Comment ne pas aimer, cette approche douce et romantique de l'empreinte des ans, des accidents ou aléas de parcours, sur une inaltérable histoire d'Amour. Ces flash back, autant musicaux que cinématographiques, avec les mêmes lieux, les planches de Deauville (Admirez le final, caméra extérieure proche de la roue arrière droite..... époustouflant !). Les incrustations vidéos, dans les scènes, en 2cv par exemple, sont d'un réalisme magique. Les années sont là, et les sentiments, eux sont intacts, voire magnifiés de cette douceur, cette nostalgie qui efface les impuretés pour ne positiver que l'essentiel ! Ces deux acteurs sont touchants et presque plus beaux encore.... Je ne me lasse pas de ces belles séquences, des regards profonds, des montages ..... je n'aurais pas choisi Nicole Croisille personnellement, mais pourquoi pas Serge Reggiani ou....? Au passage, au delà des 2 monstres de talents, Marianne Denicourt est simplement parfaite ! Refaire "le film" 53 ans après, Chapeau Anouk & Jean-Louis !! Rendez vous dans ....plusieurs années !!**