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Monikalejandro
1 abonné
21 critiques
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4,0
Publiée le 29 mai 2019
Que d'émotions ..Que du bonheur La Caméra film .....La vie est là...50 Ans après ...La Magie opère ✨ le naturel de la rencontre Crève l’ecran au travers du regard des Acteurs Malgré le temps qui passe À voir absolument C’est un hymne à la Vie
Film haut en couleurs, sensible sur l’authenticité d’une fin vie. Du Claude Lelouche, un must d’émotions sur la relation amoureuse, les contradictions, les vérités, les lâchés prises et les regrets où nous nous identifions tous. Jean-Louis Trintignant est incroyable. Ses retrouvailles avec Anouk Aimée sont subtiles et émouvantes avec des retours flashbacks toujours aussi efficaces. Merci Mr Lelouch !
Claude Lelouch, on le sait, est un amoureux du cinéma. Il sait admirablement filmer et nombre de jeunes cinéastes peuvent se réclamer de son art si particulier et si efficace. Mais qu'on ne s'avise pas trop de chercher dans son œuvre des scénarios complexes et fouillés. Non, c'est du reste ce qui fait de lui un cinéaste adulé du public et honni de la critique. Voilà plus de cinquante ans, le monde découvrait l'histoire d'un grand amour entre un coureur automobile et une script-girl magistralement incarnés par Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée. Et chacun de fredonner le dabadabada qui accompagne le film et ne peut s'en dissocier. Vingt ans plus tard, Claude Lelouch récidive et imagine une suite au film désormais culte. Peu convaincant, c'est le moins que l'on puisse dire. Et voici qu'aujourd'hui, Lelouch rend à nouveau hommage à son œuvre, à ses acteurs et d'abord à lui-même. Il convoque Jean-Louis Trintignant pour un troisième rôle de Jean-Louis Duroc et Anouk Aimée pour celui d'une Anne Gauthier qui n'a pas perdu son sourire ni son regard. Et c'est le drame de la vieillesse que touche cette fois le cinéaste, celui surtout de Jean-Louis Trintignant filmé en gros-plans, où se lit un visage abîmé et souffrant. Et puisqu'il faut forcer sur la dose - le péché mignon de Lelouch scénariste -, faisons-en une victime d'Alzheimer. Oui, il y a de la douleur, de la douleur filmée et cette fois sans artifice. Les plans se font d'une longueur qui peut parfois irriter, d'autant que l'on devine que le cinéaste n'a plus grand-chose à nous dire sinon à contempler son œuvre encore et toujours. Dès lors, il ne peut que se citer, n'hésitant pas à intégrer son court-métrage, "C"était un rendez-vous" qui en 1976 avait tant impressionné et impressionne toujours par son audace technique et par le défi cinématographique qu'il représente - un unique plan-séquence de huit minutes tourné à toute vitesse à travers les rues de Paris. Et bien évidemment les séquences les plus marquantes du film de 1966 réapparaissent (la chambre 26 du "Normandy", les essuie-glaces dans la nuit, les retrouvailles sur les quais d'une gare...), toujours accompagnées du dabadabada entêtant, mais aussi d'une chanson interprétée par Nicole Croisille et Calogero, intitulée bien sûr "Les plus belles années d'une vie". Bref, si le film se laisse bien regarder, il n'en demeure pas moins très vain et ce nombrilisme lelouchien a de quoi agacer. Nous retiendrons cependant cet hommage à des acteurs que Lelouch prend plaisir à diriger et - sympathique clin d’œil - le recours à Antoine Sire qui interprétait voilà plus de cinquante ans le rôle du petit garçon qu'il était alors. Enfin redisons que Claude Lelouch est un cinéaste qui a toujours su très bien filmer et qu'il le fait encore avec une réelle délectation. Ce dont nous lui sommes profondément reconnaissants.
Un merveilleux film qui prouve que Lelouch n'a pas perdu la main que cela soit dans ses célèbres plans a travers les vitres ou ses efficaces plans séquences en mouvement: tout est toujours aussi sublime! Un film sur l'amour mais surtout la tendresse, la vieillesse mais surtout la beauté, la mort mais surtout la renaissance. Lelouch nous entraîne dans un tourbillon de fragments: entre présent et passé, rêve et réalité, faits et folies. Comme un voyage dans l'esprit d'un vieil homme à la fois mélancolique, poétique et malicieux. Un magnifique film donc, qu'il faut plutôt voir comme un hommage au film de 1966 et non une véritable "suite". (le sourire et la voix de Jean Louis Trintignant ainsi que la beauté et la douceur d'Anouk Aimée sont de véritables rayons de soleil!)
13 955 abonnés
12 478 critiques
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3,5
Publiée le 14 octobre 2022
« Le temps qui passe n'a pas que des inconvènients » [...] Quoi de plus touchant que de rèunir une troisième et ultime fois Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimèe sur le grand ècran, sous la camèra de l'infatigable Claude Lelouch qui respire plus que jamais le cinèma entre humour, èmotion et nostalgie! Jean-Louis Duroc et Anne Gauthier se retrouvent et vont se retrouver car aucun des deux n'a oubliè leur histoire d'amour malgrè la maladie d'Alzheimer de l'ex-pilote! On retrouve la plage de Deauville, la Mustang de 66...transformèe aujourd'hui en 4L! Allusions visibles à la fin de vie, mais avec la gènèrositè et la subtilitè qu'il faut pour ne pas dèprimer! Ce qui reste en mèmoire, ce sont ces gros plans sur le visage de Trintignant, ces retrouvailles bien èvidemment avec Anouk Aimèe! Merci Monsieur Lelouch pour cette ode à la vie, merci Monsieur Trintignant et Madame Aimèe de l'avoir fait vivre à travers le cinèma! Chansons un poil envahissantes, mais qui ne suffisent pas à gâcher ces « plus belles annèes d'une vie »...
Trintignant et Aimée est peut être un des plus beaux couples du cinéma français si ce n’est le plus. Je prends ce film comme un hommage. Il est à la fois un souvenir et une histoire d’aujourd’hui émouvante et formidablement touchante. C’est comme si la réalité avait dépassé le film. Que les acteurs s’aimaient vraiment et qu’ils se retrouvaient après rang d’années. Il y a une émotion incroyable dans leurs regards qui montre que l’amour véritable ne meurt jamais.
La première demi heure est très émouvante, avec les retrouvailles où Trintigant reconnait Anouk Aimée sans la reconnaitre, comme un jeu qui s’installe, puis les flashbacks qui s’entremêlent, ensuite je trouve que le film tourne un peu en rond et perd en tragédie pour activer en mode automatique la machine à nostalgie, reste qu’il faut vraiment, en plus, avoir accroché au film de 66 pour prendre le wagon.
Cinquante-trois années après leur histoire d'amour intense mais éphémère, Lelouch organise les retrouvailles du couple Trintignant/Aimée. Un film touchant et plein de nostalgie mais sans magie, desservi par un scénario paresseux qui utilise pendant la moitié du film, des extraits d'Un homme et une femme, et par une musique trop présente.
J'ai vu un film... qui a au coeur de son récit l'émotion et la notion du temps qui passe, et de ce qui reste après le temps passé.. . Ce qui est superbe dans ce film, c'est la surprise sans cesse renouvelée entre un Jean-Louis Trintignant, roublard et matois et une sublime Anouck Aimée, pleine de charme et de saveurs... C'est un film d'amour, qui traite d'amour, qui est filmé par un réalisateur qui s'est fait une spécialité de faire des films qui place l'amour au centre de tout...Et par ailleurs, on est toujours surpris dans le récit avec quelques rêves au milieu de la réalité qui donnent une impulsion incroyable au film. C'est touchant, séduisant, charmant, et si beau de voir que l'amour ne meurt jamais. Après, il y a aussi quelques lenteurs, quelques dialogues convenus... Mais que sont ces errements face à la nostalgie...
Pour les nostalgiques de "Un homme est une femme" dont de nombreux extraits sont intégrés en flash-back, et pour ceux qui aiment la lenteur des films de Lelouche. Dans ce dernier opus, il a cessé de tourner autour de ses sujets et on le remerciera (le Vogalène n'est plus nécessaire). Le seul intérêt finalement à ce film est que ce sont les mêmes acteurs, vieillis, qui jouent et donc, semblent crédibles dans leur rôle. Trintignan est touchant. Il a eu aussi son lot de chagrin et ca se voit. On ne sait pas trop s'il joue ou s'il est vraiment naturel. Dans ce dernier cas, chapeau au metteur en scène. La bande son est bonne et triste. C'est d'ailleurs un film triste. Déprimant même, comme la vieillesse qui se perd dans la sénilité et la laideur. C'est une ode à la jeunesse plus qu'à l'amour. Un film que les baby-boomers ne voudront pas voir parce que c'est un peu, pour chacun, leur épitaphe.
Très touchant et futile tout à la fois. Dès que JL Trintignant est à l'écran, c'est grandiose, et aujourd'hui ce film participe à la construction de son testament, d'acteur voire plus car l'homme perce sous les rides et le sourire énigmatique. A. Aimé n'est pas en reste, mais tout en retenue, en douceur attendrie. Le reste est plutôt bâclé, les rappels d'un homme et d'une femme, la musique et le scénario, et enfin une interminable course nocturne dans Paris, très belle idée dont l'étirement enlève une bonne partie de sa force. La version DVD est bien suffisante pour ce film aux allures de documentaire auto congratulant. juin 2022
« Les plus belles années d’une vie » pourrait concerner que le nombril de Claude Lelouch. Un entre soi avec ses acteurs d’« Un homme et une femme », « Un homme et une femme : vingt ans déjà ». « Les plus belles années d’une vie » relate « Un homme et une femme » 53 ans après ! Si j’étais médisant, je dirais que ce film hommage est aussi une copie paresseuse ; le réalisateur y insert des images sources d’« Un homme et une femme » additionnées du célèbre court métrage où le réalisateur traverse Paris à vive allure sans s’arrêter, brûlant feux rouges sur feux rouges. Mais à bien y regarder, ces images d’archives viennent compenser une mise en scène un tantinet statique. Jean-Louis Trintignant est pratiquement assis la plupart du temps. Ces images de souvenirs plutôt donnent du mouvement à ce film. Je pense avoir toujours été honnête envers Lelouch : j’aime ce réalisateur même si son oeuvre est inégale, répétitive depuis « Les uns et les autres », flirtant entre mièvrerie et paresse, mais je dois lui reconnaître son envie première : célébrer la vie sous toutes ses formes drame et comédie. Et puis surtout, son regard envers ses acteurs : indéniablement, Claude Lelouch aime ses acteurs, tous ses acteurs. Enfin, voir Jean-Louis Trintignant est un plaisir. Sa voix caressante, particulière ne me lasse jamais. Un grand monsieur qui manquera car je m’apprête à appréhender l’inéluctable et tant qu’il est encore de ce monde, qu’il sache combien je l’apprécie.
Il nous avait convié, en 1986, au vingtième anniversaire de leur rencontre; Claude Lelouch nous invite à partager quelques uns de leurs vieux jours. Anne Gauthier rend visite à Jean-Louis Duroc dans son EHPAD. Elle est encore alerte et coquette; lui est un vieillard très diminué dont la mémoire vacille, perdu dans ses pensées et, précisément, dans le souvenir confus de son amour de jadis, éphémère, avec Anne. Il y a des instants d'émotion dans ce film d'octogénaires, mais il y a surtout une forme d'impudeur dans la façon de filmer la dégénérescence pendant 1h30. Surtout que Lelouch radote son "Un homme et une femme"" en glissant au besoin dans ce film des extraits de son oeuvre la plus célèbre. En définitive, je fais comme Anouk Aimée: j'observe mois Jean-Louis Duroc que Jean-Louis Trintignant au bout de sa vie. Et l'acteur renvoie à mes souvenirs cinématographiques bien plus sûrement qu'au personnage que l'acteur incarne ici. Surtout que le scénario tient à peu de choses, à rien en fait. Lelouch n'est pas très intéressant, ni dans ces retrouvailles de cinéma, ni dans l'évocation de la vieillesse ennemie et du temps qui a passé. Il glisse dans la conversation entre Trintignant et Anouk Aimée des mots, des formules qui sont plus d'esprit que de sensibilité. Et le cinéaste finit par ennuyer.