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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 9 mars 2021
Hanna à 16ans et est délaissée par sa mère (une prostituée alcoolique qui l’a contraint à se prostituer pour subvenir à ses besoins). Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Miguel avec qui elle espère sortir de cette misère. Sauf qu’il n’en sera rien, ce dernier à la fois séducteur et manipulateur, va profiter de la situation pour abuser d’elle (lui faisant découvrir le milieu du X et l’entrainant vers les affres de la drogue). Si Hanna veut avoir une chance de s’en sortir, ce sera peut-être grâce à Alex, un jeune homme qui va tout faire pour la sortir de ce piège.
A 16 ans dans l'enfer d'Amsterdam (1984) est un drame social franco/italien réalisé par Rino Di Silvestro (sous le pseudonyme d’ "Axel Berger"), un habitué des Séries B, telles que La vie sexuelle dans une prison de femmes (1973) ou encore Les déportées de la section spéciale SS (1976). Avec ce film, il y dépeint le quotidien chaotique d’une adolescente livrée à elle-même, une plongée sordide dans les bas-fonds d’Amsterdam. Bien évidemment, le film emprunte énormément au sulfureux & dérangeant Moi, Christiane F, 13 ans, droguée et prostituée (1981) d’Uli Edel, aussi bien au niveau de l’intrigue qu’au niveau des personnages.
Dans le rôle-titre, on retrouve la ravissante Ann-Gisel Glass, actrice française (d’origine allemande par son père et américaine par sa mère). Une jeune femme que l’on retrouvera notamment dans Les rats de Manhattan (1984), réalisé par Bruno Mattei (qui n’était autre que le monteur de ce film). Son apparence juvénile jouera en sa faveur pour incarner cette adolescente de 16ans (elle avait 19ans lors du tournage). Le film en lui-même est un pur film d’exploitation, fauché et tourné à la va-vite. A titre de comparaison, il n’atteindra jamais le niveau de la version ouest-allemande, le film se contentant d’enchaîner les scènes chocs et quelques scènes de nudité, histoire d’assouvir les penchants voyeuristes des amateurs du genre. D’ailleurs, le film écopera d’une interdiction aux -18ans lors de son édition VHS chez René Château (c’était bien souvent "plus vendeur" d’afficher ostensiblement ce genre d’interdiction, alors que cela n’est même pas justifiée, pour preuve, le film sera finalement interdit aux -16ans en DVD).
Au final, on se retrouve devant un rip-off transalpin qui se voulait sulfureux, du cinéma bis comme il était monnaie courante d’en voir dans les années 80. Rien de bien palpitant, surtout lorsque l’on a vu la version d’Uli Edel, il est difficile de faire mieux.