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mat niro
363 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mai 2020
David Perrault rate clairement son western au féminin retraçant la fuite de colons français pendant la Guerre de Sécession. Porté par un casting de choix (Alice Isaaz ou Déborah François), le film n'arrive jamais à trouver une intensité suffisante pour captiver (sauf pour la scène du chariot peut-être). Calqué un peu sur des ouvres comme "Les frères Sister " ou "True grit", les trois filles et leurs acolytes, malgré la qualité de la réalisation, livrent un western qui sera vite oublié.
"je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu". Cette citation de Malcolm résume ce film. Lorsque j'ai vu qu'un western français allait sortir j'étais archi enthousiaste! Enfin une prise de risque et quelque chose qui sort du commun. Le film se déroule dans les années 1860 pendant la guerre de sécession et raconte "l'épopée" d'une famille de colons français pour retrouver leur patrie. Malgré des visuels incroyables et une photographie rappelant Roger Deakins, ce film n'a rien pour lui. En effet, à part les 20 premières minutes que je trouve géniales le clou de l'histoire, c'est a dire le voyage, est nul. Il ne se passe rien quel dommage. Ce film se contente d'avoir une vague immersion psychologique dans les personnages qui n'est ni aboutie ni intéressante. C'est quand même difficile de ressentir l'ennui pendant un film de moins de 2h... Les propos féministes du film sont archi forcés, la plupart des personnages sont inexistants et ça m'énerve car ce film avait un gros potentiel... Je pense qu'il mériterait un remake avec plus de budget et une histoire qui tient la route en gardant le même metteur en scène. Quel gâchis! Enfaite ce film se vend comme original car c'est un western français mais il n'a vraiment rien du film de cow boy. Si on enlève les plans sur les paysages à couper le souffle ce film aurait pu se dérouler en France enfaite. Pas de loups, pas d'indiens, pas de guerre de sécession RIEN! Et je n'ai pas encore parlé de la bande de brigands ridicule au possible ainsi que les motivations de leur leader. Que de stereotypes et de stupidités (une femme à la tête de mec sudistes avec des un masque du KKK ?! C'est une blague, même un noir aurait été plus crédible). On ne sait même pas où les personnages veulent aller et la fin est vraiment cul cul la praline. Note :2.5/5 et je suis très gentil car j'admire les visuels et la prise de risques
J’ai trouvé ce Western pas mal bien que ce genre de film ne soit pas trop mon truc. C’est vraiment l’esthétique qui m’a séduit. Les plans sont bien cadrés, nous proposant à chaque fois des angles mettant en valeur les personnages mais aussi les paysages. Ceux-ci sont d’ailleurs magnifique. Je ressentais comme une plénitude qui n’était pas désagréable. Il y a aussi un vrai travail sur les couleurs, que se soit avec les costumes, mais aussi avec le feu dont l’interaction sera intéressante sur plusieurs scènes. Petit bémol, par moment j’avais quand même l’impression que des plans étaient forcé. Il y avait trop la volonté de faire le truc parfait et cela manquait de naturel. Concernant le casting, celui-ci est très bon. Il va mettre en avant les femmes, ce qui est peu commun dans le style western. On a le plaisir de retrouver Alice Isaaz qui avait déjà laissé une très bonne impression cette année dans PLAY (2020). Là elle prend les commandes et le fait à merveille. Déborah François aussi occupe une place importante. J’ai aimé son rôle un peu plus dans l’agressif. Chacune des sœurs à sa particularité, que se soit la douceur, la force ou la fragilité. Un panel complet intéressant. Ce qui m’a le plus dérangé est le rythme très lent. Cela va peut-être avec le genre, mais je n’ai pas accroché ce point. Il y aura pas mal de moments vide et qui ont du mal à passer. Je dois reconnaitre que ça s’active vers la fin, et ce n’est pas désagréable.
Alors que la guerre de sécession fait rage, une famille de colons français, négociants en parfums, est prise au piège de l'avancée des Nordistes au Missouri. Le père (Bruno Todeschini), qui a émancipé leur servante noire et l'a prise comme maîtresse, la mère (Constance Dollé, l'inoubliable Suzanne du "Village français"), confite en dévotion et leurs trois filles (Alice Isaaz, la cadette sulfureuse, Déborah François, plus garçonne, et Maryne Bertieaux, l'aînée écrasée par le chagrin de la mort de son fiancé et bientôt tuberculeuse) remettent leur sort entre les mains d'un mercenaire (le flamand Kevin Janssens) pour traverser les États-Unis et rejoindre en Californie le bateau qui les ramènera en France. C'est sans compter sur les embûches dressées sur leur chemin et sur une horde de cowboys lancés à leur poursuite.
La bande-annonce de "L'État sauvage" nous avait mis l'eau à la bouche. Ce n'est pas tous les jours que le cinéma français se frotte au genre du western - à la notable exception des Frères Sisters qui m'avait personnellement laissé sur ma faim. Ce n'est pas tous les jours qu'il le fait avec tant de moyens, reconstituant soigneusement la société sudiste dans une première partie digne de Autant en emporte le vent et filmant la suite dans des décors naturels à couper le souffle.
Hélas le genre est essoré et "L'État sauvage" ne peut que faire le constat désillusionné de cette impasse. Kelly Reichardt avait déjà en 2010 raconté dans "La Dernière Piste" l'interminable errance d'une famille de colons à travers les vastes étendues sauvages de l'Ouest américain. Les Frères Sisters bien sûr, mais aussi "Hostiles", "The Homesman", "True Grit" ou "L'Assassinat de Jessie James par le lâche Robert Ford" avaient tenté de ressusciter un genre ultra-référencé en le vidant de son manichéisme et en le lestant d'une noirceur parfois bien encombrante.
Malgré son ambition, son hyper-stylisation, sa musique, "L'État sauvage" se contente de répéter des situations déjà mille fois filmées : le chariot qui manque de verser dans un à-pic vertigineux, le cowboy fauché par une balle traîtresse tandis qu'il chevauche dans un sous-bois, l'assaut final du dernier carré de survivants résistant à la mitraille ennemie…
Il n'est pas jusqu'au féminisme dont il se revendique qui n'ait des airs de réchauffé : Natalie Portman était autrement plus convaincante dans "Jane Got a Gun" en 2016.
belle photo,beau décor, costumes aussi. de beaux acteurs et de belles actrices... donc des moyens. Musique lancinante crispante qui se colle à merveille sur les longueurs de prises de vues.... jusqu à la fin et une question sur l intention de ce film .Cetains y ont vu un film feministe...effet weinstein? moi aussi je ne fais pas d effort d écriture.
Quel film pompeux et prétentieux!! Dommage l'idée de départ était bonne,.les acteurs auraient pu être bons s'ils avaient été libres de jouer, le parti pris de faire un western réaliste et décalé sur une histoire plutôt méconnue était alléchante. Les images sont souvent belles d'ailleurs. Mais quelle réalisation boursouflée de plan figés et de musique lancinante, qui se veut originale mais qui est insupportable et prétentieuse !! Je suis vraiment en colère devant ces réalisateurs qui confondent singularité et suffisance !!
J’ai fini par bien aimer le mélange de genres qui, renforcé par une musique lancinante lyrique et une lenteur esthétique nécessaire pour entrer dans la quête des personnages, m’a finalement et tranquillement bercée. Cette épopée familiale de colons français se concentre très vite sur les jeunes filles et la volonté de la plus jeune de ne pas entrer dans les codes tout comme le genre initial du film... Les personnages masculins deviennent secondaires, laissant place assez vite aux femmes et jeunes filles... À voir sauf si vous vous attendez à des panpanpanpan... à chaque traversée d’espaces. Mais aussi à voir tout court pour un beau renouvellement du genre made by a french guy (la bande son est composée par le frère du réalisateur et accompagne bien la narration)
Un interminable navet de deux heures. Seul le sauvent les beaux paysages américains bien filmés. Les acteurs parlent anglais d'Angleterre!!! avec un fond d'accent français. Ridicule! En une époque on on prime Les Misérables le laudateurs de ce navet ne sauraient surprendre;
J'ai aimé le profil psychologique des femmes de la famille, la témérité qui les incarne et qu'elle développe au gré du voyage. Les paysages sont beaux, la mise en scène également. David Perrault fait des arrêts sur images réussis et subtiles.
Un film qui aurait pu être bien si le réalisateur n'avait pas voulu en raconter autant, cumul de thèmes et d'histoires qui finit par embrouiller le suivi du scénario. Avec un montage parfois trop dynamique ou trop raccourci, ce qui limite la logique ou l'efficacité de narration.spoiler: Des bandits, un "trafic" de parfum français, une famille française de bonne fréquentation, la Guerre de Sécession, la neutralité décrétée mise à mal par l'Armée Nordiste, les croyances Vaudoues, un mariage, les premiers émois amoureux d'une demoiselle, un cow-boy, une fuite . . . Au final, le réalisateur cafouille son cinéma. Des mises en tension artificielles (et donc inutiles) Les actrices et acteurs font ce qu'ils peuvent pour crédibiliser un peu le tout. Alice Isaaz a une fraîcheur innocente et curieuse au début puis se débat comme elle peut pour exister dans l'histoire, Déborah François en sœur aimante et protectrice mais avec une blessure interne est un peu terne, Armelle Abibou apporte un équilibre à la famille et une pensée différente, tout le monde semble peiner à croire à l'histoire. De belles images, parfois des effets caméra pour une sensation de légèreté et une dédramatisation des enjeux, mais une fin grotesque comme seul le cinéma américain était capable de le faire (spoiler: de frêles et innocentes personnes dézinguent des bandits aguerris, on dirait la même scène improbable de "Spring Breakers" ou autre film d'ado US !) Une volonté de féminisme mais pas maîtrisée. Déception globale, note correcte pour le plaisir des actrices et paysages, c'est pour le contemplatif, pas pour l'histoire . . .
Photographie, décors et costumes magnifiques ! Malgré des longueurs et la lenteur du film je suis complètement rentrée dedans et j'ai vraiment apprécié le ton, l'esthétique et l'ambiance décalés pour me laisser bercer.
Si l'histoire met beaucoup trop de temps à réellement démarré la reconstitution soignée, la beauté des costumes, la très belle photographie nous immerge sans difficulté et impressionne même tant on s'imagine que le budget a dû être plus que limité. Mais quand le périple commence on se retrouve à être pollué par une collection d'erreurs et/ou de maladresses (trop exhaustif, visiter l'article sur site pour en savoir plus !) qui nous empêche d'y croire pleinement. En conclusion une énorme déception que ce film, avec une telle ambition affichée, des moyens plutôt bien gérés, un joli casting David Perrault a surtout fait montre d'une prétention à l'esbroufe trop démonstrative dans la forme, et le fond inepte ne construit rien de bien solide. Malgré ses qualités cela reste très mineur comparé à tous ses défauts, on peut d'ores et déjà dire que ce western sera vite oublié. Note indulgente ! Site : Selenie
Un film atypique pour ce western féministe qui nous emmène dans un périple incroyable , avec un trio de comédiennes formidables, les images sont sublimes, tout se déroule dans des paysages aussi hostiles que les personnages rencontrés. C'est un film qui maintient dans une tension permanente, on tremble pour elles. Tout ça dans une ambiance familiale lourde et pesante et un contexte historique insensé. On ressort de la salle emplit de ces émotions vécues avec ces magnifiques héroïnes.