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Kat's eyes
33 abonnés
364 critiques
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3,0
Publiée le 11 décembre 2023
Klapisch creuse son analyse des déboires amoureux des solitaires des grandes villes. Si le scénario n'est pas très original, les seconds rôles font très bonne figure. Mais ce sont surtout Ana Girardot et François Civil (notre Hugh Grant à nous) qui font le film. On regrette que le scénario ne leur permette pas d'interagir plus ensemble.
Film pas trop mal mais vraiment rien de fou. C'est très monotone tout le long. Aucun changement de ton, toujours très bas. François Civil toujours aussi excellent, j'aime bien son jeu ! A regarder une fois, mais c'est tout
Mal joué (pas par tous), mal rythmé, pas drôle quand ça doit l'être. À voir si et seulement si vous n'avez RIEN d'autre à voir, genre solution de dernier secours.
Film de dépressif, 2h d'ennui profond avec un démarrage au bout d'1h30, parfait pour passer un mauvais moment puis une mauvaise soirée, bref, très très mauvais film
Lost in translation est un film réussi sur l'ennui au cours duquel le spectateur s'ennuie. Deux Moi est un film sur la dépression au cours duquel le spectateur déprime... et s'ennuie aussi.
Un film superficiel, qui ne démarre jamais, qui enfile les clichés, les scènes cent fois déjà vues... Comment faire un film aussi mauvais avec un aussi bon casting ? On ne croit pas une seconde aux personnages. La complaisance de la presse est affligeante.
Honnêtement, le film était classé dans la catégorie « comedie ». Il n’y a rien de drôle. L’effet d’attente est permanent, cad qu’on attend qu’il se passe quelque chose. C’est l’ennui, angoissant car ce film représente la vie, mais la vie de merde de célibataire de la classe moyenne vivant à Paris.
Cédric Klapish réalise en 2019 une comédie romantique qui n'en est pas vraiment une. Enfin si c'en est une mais disons qu'elle n'a pas les codes "classiques" d'une rom com. Le film ne s'attarde pas en effet sur la rencontre entre deux individus mais scinde le film en deux pour parler de leur solitude. Alors oui, ça a l'air lourd dit comme ça mais ça fait du bien de sortir des codes classiques du genre, souvent un peu trop mielleux, pour aller quelque-chose d'un peu plus réaliste. Le film fait en effet ici l'apologie de la rencontre "en vrai", celle par hasard au coin d'une rue ou dans un bar. Tout ce qui est applis de rencontres en prend un sacré coup, le réalisateur pointant du doigt l'individualisme qu'elles entrainent. Et c'est un thème plutôt intéressant, surtout lorsqu'il est aussi frontal comme ici. Alors bien-sûr, c'est un rythme un peu lent car on suit deux personnages principaux coincés dans leur bulle, comme la plupart des autres personnages dépeints par le film d'ailleurs (nous avons par exemple cet excellent plan sur un immeuble parisien dont chaque appartement représente une bulle pour celui qui l'habite). Et on va les suivre dans leurs petites histoires d'amour, dans leurs rendez-vous chez le psy, au travail etc. Et c'est peut-être là que le principal problème du film arrive, c'est-à-dire qu'au bout d'un moment, il y a une certaine redondance. Car c'est très bien de voir ces deux personnages qui habitent côte-à-côte mais ne se voient pas, tout en cherchant les mêmes choses, mais il y a peu d’interactions entre eux. Oui, c'est le principe du film mais nous en avons quelques unes telles que la musique dans la salle de bain ou le chat et il aurait été sympathique d'en voir plus dans ce genre là pour alimenter un peu plus la trame du film. Pour interpréter ces deux personnages, nous suivons Ana Girardot et François Civil qui jouent très bien et nous retiendrons François Berléand et Camille Cottin dans des rôles secondaires mais qui apportent un réel plus à l'ensemble. "Deux moi" est donc un film sympathique et nous apporte une petite bouffée d'air frais malgré les sujets "dramatiques" qu'il aborde.
Même si de prime abord le film peut paraître ennuyant, il n'en est rien. On entre dans la psychologie des personnages et de leurs sensibilités pour nous dévoiler deux êtres extrêmement touchants et sensibles. C'est un beau film psychologique.
Première critique sur le site. Je préfère prévenir que je ne serai pas totalement objectif avec ce film, parce que si je devais faire abstraction de mon expérience personnelle je dirais que c'est un joli film, sympa, qui ne réinvente pas la roue de l'exploration de la vie humaine dans notre société actuelle qui tend à nous déshumaniser et démoraliser de plus en plus.
La réalisation reste sobre mais maitrisée avec quand même quelques jolis plans urbains reposant sur l'architecture parisienne.
Maintenant, il me sera impossible d'exprimer un avis objectif, tout simplement parce que le quotidien de Rémy et Mélanie, ces deux trentenaires parisiens, surtout celui de Rémy semblent me mettre face à un miroir. Ma vie et état d'esprit sont tellement calqués sur Rémy que c'en était troublant. Parisien, un peu moins de la trentaine, seul (adoptant un chat) et sûrement un peu déprimé il faut le dire, allant même jusqu'à travailler / manger dans le même quartier de Paris (19ème). Ayant énormément de similitudes avec ces personnages je ne peux que les comprendre et saluer la justesse du propos de Klapisch. C'est une comédie romantique qui n'en est pas vraiment une, pendant laquelle les deux personnages ne vont pas se croiser, ou plutôt ne jamais interagir jusqu'à la fin. Le propos principal étant l'acceptation et l'amour de soi avant de pouvoir recommencer à vivre.
Encore une fois rien qui ne réinvente la roue, mais son propos actuel et tellement proche de ma situation ont fait que je n'ai pas pu décrocher. Les performances des acteurs sont au top, que cela soit Civil, Girardot (dont je trouve le personnage un poil moins bien écrit) ou bien les deux psys. Niney a un "caméo" assez hilarant.
Un film qui m'a fait du bien, et qui m'a redonné un peu d'espoir, au moins pour un temps. La scène de fin est magnifique bien que prévisible. Nous ne pouvons qu'être heureux en imaginant la vie future de ces deux personnages qui ont enfin trouvé la paix intérieure, prêts à aimer. Prêts à vivre.
Le récit de deux solitudes, entre dépression et inaptitudes au monde moderne, qui vont finir par se rencontrer. Cédric Klapisch signe une comédie douce amère très bien écrite qui déborde d’humanité et de tendresse.
Un film très attachant. Même si la rencontre est attendue, et longtemps, attendre est un.plaisir grâce à de très bons acteurs dans un Paris bien filmé. Il faut voir ce film qui fait du bien au moral.
Un film au charme de Klapish. Derrière le quotidien des deux trentenaires fatigués par leur vie , une vraie profondeur. u,n film qui a quelque chose à nous raconter. Le film joue avec l'apparence des clichés pour nous faire accéder à une vraie sensibilité.