Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 11 février 2020
Le dernier Klapish ou comment perdre 2h dans ta vie. Film i-nu-tile voire pire, pathétique : les petits problèmes des parisiens qui s'ennuient, vont chez le psy pour dire des banalités, des histoires d'amour et parcours de vie d'un plat à mourir, aucune originalité, c'est fade fade faaade. Ennuyeux à dormir...
Un nouveau bonheur que ce film ! un vrai scénario original sur les solitudes citadines . Les comédiens sont bons et les dialogues savoureux . On peut donc aussi faire du divertissement tout en réflechissant sur malheureusement un phénomène de société. Cédric Klapish possède un vrai regard sur ces contemporains et ça fait du bien . Un film qui fait du bien que demander de plus ?
Dans "Ce qui nous lie", précédent film du cinéaste, j'avais souligné le style inimitable de Klapisch. Une façon bien à lui de transposer à l'écran l'air du temps. J'aurais plus misé sur Pio Marmaï pour succéder à Romain Duris, mais il s'avère qu'il a fait le choix de François Civil. Et c'est autant un bon choix. Du reste, il est une nouvelle fois au coeur des préoccupations du moment : ces néo-trentenaires, déjà blasés par la vie, incroyablement seul. Ce "Deux moi" est encore plus acide que le précédent. Il y a toujours ce travail sur la nostalgie qui se confond avec le présent, comment la société nous écrase plus qu'elle nous élève. Il film l'individualité et la quête de soi. Mais, malgré tout ses efforts, le réal français laisse toujours planer le personnage de Xavier au-dessus de chaque acteur, et n'arrive pas à faire autant bien.
Deux Moi a l’intelligence de tout redoubler, des situations vécues par chacun des deux protagonistes principaux – et qui s’ouvrent aux autres personnages en présence, notamment les deux psychologues, les deux familles – au cinéma de Cédric Klapisch lui-même qui trouve ici une synthèse brillante de ce qui le fonde. Tout redoubler ? non ce n’est pas vrai. Il n’y a qu’un seul chat. Et c’est ce seul chat qui est à l’origine de la rencontre : son évasion hors du domicile de Rémy intervient au beau milieu du film, coupe ce dernier en deux parties d’un miroir qui, tendues l’une face à l’autre, décuplent les possibles, révèlent la pluri-dimensionnalité du monde et la propension de l’amour à en être le véhicule (ou le moteur, pour parler mécanique). Du chat à l’épicier, de l’épicier au cours de danse. L’amour au rendez-vous. La société contemporaine dans laquelle s’activent péniblement nos deux personnages est une collection d’instances de dépossession de soi : le travail enferme, le restaurant se livre à domicile, la technologie donne l’illusion d’une rencontre humaine entre deux êtres et qui n’est en réalité que le résultat matériel d’un algorithme tout-puissant destiné à pallier un besoin sexuel, puis recommencer de plus belle. Encore et encore. Pour accentuer leur isolement, Klapisch n’a pas son pareil pour composer des plans à la fois superbes et forts d’un symbolisme diffus : quand Mélanie reçoit la visite d’Agathe, quand les deux femmes se parlent dans la cuisine, c’est dans deux couleurs qu’elles apparaissent, correspondant à la couleur de leurs vêtements – le vert d’Agathe, le rose orangé de Mélanie. Pas de dialogue possible, seulement la juxtaposition de deux conceptions du monde qui ne peuvent entrer en contact. De même Rémy souhaite-t-il emprunter un chemin qui mène à l’église ; ses parents refusent, il vaut mieux se contenter de suivre le parcours habituel, ne pas innover, ne pas parler des choses qui fâchent ou qui font mal. Pourtant c’est par la parole que les cœurs se pansent, se pensent : en témoignent les séances de psychanalyse qui de faire-valoir grotesque se changent progressivement en espace de méditation et de médiation par l’autre vers soi. D’où le titre. D’où son singulier. Deux Moi est un chef-d’œuvre d’immunothérapie qui se propose de soigner le cancer de la solitude par l’échange qui s’établit entre deux corps étrangers, d’abord étrangers et qui s’apprivoisent le temps d’une dance. Cédric Klapisch apporte à cette renaissance par l’autre et en soi une beauté plastique prodigieuse, preuve que le cinéma français est capable de s’emparer de sujets de société sans laisser de côté l’art, sans laisser de côté le cinéma avec lequel il communie merveilleusement. Un immense film.
Ennui, longueur, lassitude, inintérêt, que dire d'autre pour résumer ce film dans lequel il ne se passe rien. On attend que ça vienne, on attend, et quand ça arrive, eh ben il ne reste qu'une minute et c'est le générique de fin. Cédric Klapish a été bien plus inspiré dans le passé, mais là, erreur de parcours...
Chronique de deux solitudes parisiennes, "Deux moi" montre rapidement ses faiblesses, en premier lieu des dialogues et des situations assez pauvres (dans les scènes comiques notamment). Quant au personnage interprété par François Civil, il est plus agaçant qu'attachant. Mou du genou et désagréablement cliché par moments, le film parvient néanmoins à remonter un peu la pente dans son dernier tiers. L'émotion affleure alors, et deux seconds rôles sortent du lot (l'apparition de Steevy joué par Paul Hamy est très drôle, l'épicier - impeccable Simon Abkarian). L'impression globale reste mitigée, dans la lignée du précédent film de Klapisch ("Ce qui nous lie")...
Klapisch signe avec "Deux moi" un drame réussi en nous livrant une vision sociologique un peu déprimante de notre société où, malgré la multitude des réseaux sociaux sur internet, la solitude et la dépression sont encore bien ancrées. Deux très bons acteurs principaux (et une belle présence de Simon Abkarian en épicier de quartier), une construction intelligente (spoiler: les deux histoires en parallèle qui se croisent lors de la scène finale ). Un film touchant qui devrait émouvoir et parler à tous.
J'adore les acteurs principaux, qui jouent toujours aussi juste dans ce film, j'apprécie le réalisateur, les films dans ce genre... mais non très déçu... on attend tout le long du film d'être touché par quelque chose, mais rien, on s'ennuie, pas de rire, pas d'émotion.... bien déçu
Très beau film. Léger et profond à la fois, drôle, pertinent. on ne s'ennuie pas une seconde et, cerise sur le gâteau, ça ne se termine pas comme on le pense...tout en se terminant bien :)
Le film déprime plus que les fades péripéties des deux personnages qui ne se donnent pas les moyens de sortir de leur marasme et dont la guérison consiste à s'inscrire à un cours de Kizoomba.
Comédie "romantique", voir drame quand on voit ces 2 êtres plutôt perdus dans ce qu'est devenu notre monde : une vaste fourmilière. j'y vois une critique de notre société, des réseaux sociaux et des sites de rencontres qui nous font rencontrer des gens sur la base d’algorithmes, alors que potentiellement, la femme ou l'homme de votre vie habite à 10 mètres de chez vous. Fin très mignonne et un bon Klapisch
Malgré la pertinence du constat et sa tristesse du coup ainsi que quelques scènes qui font sourires,je n'ai pas trouvé ce film percutant et ça n'a pas eu d'impact émotionnelle sur moi,j'ai trouvé l'ensemble bien trop fade avec un Francois Civil que je ne trouve absolument pas convaincant dans le rôle du benné de service.Bref je pense qui aurait eu matière à faire bien mieux surtout sur ce sujet la pour marquer les consciences.2/5