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Emeline E.
17 abonnés
45 critiques
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2,5
Publiée le 13 septembre 2019
Si vous croyez aller voir une comédie romantique comme la bande annonce le laisse passer, fuyez! C'est le lent ( très lent) cheminement de deux parisiens trentenaires et fait incroyable pour un Klapisch, la musique n'est pas terrible.
Klapish est de moins en moins inspiré, mais comme il est parti de haut, son dernier film se regarde. Deux solitudes, trentenaires parisiens, sont voisins et au bout de 2h, se rencontrent enfin, sans que l'on connaisse la finalité de leur rencontre. Ils dépriment, font partie de ces gens qui ne voient pas d'issue en dehors du couple, voient des psys qui sont des personnages truculents, mais finalement on ne voit pas bien le propos du film : la solitude des grandes villes? le fait de s'aimer soi-même avant d'aimer quelqu'un d'autre? Klapish continue de filmer les jeunes adultes, en témoin d'une génération.
Le nouveau Klapisch est de retour dans la ville lumière et pourtant son nouveau film n’est que déception et bâillement profond. Tristesse dans les têtes et à l’intérieur même du cadre, où tout semble bien fade et tellement prévisible. La sensation d’assister à un ensemble de scènes de vie banale mise bout à bout sans conviction, même le passage chez les psychothérapeutes n’arrange en rien le destin du film. Bien au contraire, tout cela reste assez malaisant, rien ne vient sauver le scénario pas même l’interprétation d’Ana Girardot et François Civil. Le tout accompagné d’une bande originale la plus indigeste de l’année, le film tente sur la fin un dernier ralenti. Dernier pas de danse, hélas il est déjà trop tard. Pour ma part je préfère rester assis à « Ce qui nous lie » vraiment.
Film très psychologique un peu longuet parfois on s spoiler: attend à ceux que les deux protagonistes se rencontrent plus tôt néanmoins !!! Je ne sais pas quoi penser de ce film je n ai pas été transcendé ni ennuyé
Il est difficile de se laisser convaincre par un film dont le jeu des acteurs est inégal (le début est laborieux et la fin meilleure). L’hébétude chronique jouée par plusieurs acteurs (Civil, Girardot, Hamy) est assez caricaturale dans le jeu et sonne souvent faux. De belles situations et images d’Épinal (à la Amélie Poulain) s’enchainent sur le Paris pittoresque et multiculturel, les protagonistes voués à s’aimer mais qui se croisent sans se voir, le monde du travail impitoyable transformant les hommes en robots, les rencontres affectives ou sexuelles dans les mégalopoles… Ces évocations apparaissent comme des poncifs plus ou moins subtils selon les sujets. Le traitement des images, de la lumière et de certaines situations semblent directement inspirés du cinéma de Jean-Pierre Jeunet (exemple : la scène de la chanson entre les deux salles de bain) avec poésie et lyrisme. Il s’agit donc d’un film inégal par le jeu des acteurs (qui s’améliore au cours du film), par les clichés de situations plus ou moins subtils, par le rythme du film plus ou moins lent. La scène tant attendue de la fin nous soulage et confirme la vision de Klapisch de son film comme un conte de fée moderne et désenchanté.
Nous avons là encore un excellent Klapisch ! C'est tellement vrai et émouvant cette histoire. Cela raconte bien l'époque actuelle. J'aime beaucoup l'actrice qui est vraiment très belle, très fraîche, bref très agréable à regarder.
c'est un sujet merveilleux à traiter : la solitude, l 'amour, la rencontre à l'ere de facebook, de tinder et d'allo ciné. un casting plutot efficace, une ville plutot jolie à filmer, une realisateur confirmé... on suit facilement les tribulations de ces deux trentenaires depressifs mais au bout d'un moment, on trouve le temps long. et puis on se rend compte, que ce film manque cruellement d'humour. Oui c'est tendre, oui c'est du spleen, oui c'est touchant et attachant mais c'est pas drole. on est meme parfois géné par autant de platitude et de vide.
un peu déçue le film est à mon goût un peu mou ceci étant la performance des acteurs ,les couleurs ,les lieux tous ces éléments sont cohérents et font que ce film se laisse voir
C'est une nouvelle réussite de Klapisch qui vient ouvrir la saison du cinéma français de divertissement de qualité. Ayant réuni un excellent duo , le définitivement très bon François Civil dont on ne finit pas de découvrir les multiples talents, et la non moins talentueuse Ana Girardot dans un de ses meilleurs rôles, le réalisateur-scénariste-producteur capte avec infiniment d'intelligence et d'empathie la difficulté de vivre de jeunes adultes parisiens. On lui connaissait cette capacité de comprendre sans juger la jeune génération à travers ses précédents films depuis au moins Le Péril Jeune et sa trilogie spano-russo-chinoise. On découvre ici que ce fils de psychanalyste marque une estime particulière à cet art en exposant avec tendresse la démarche de nos deux jeunes héros qui, chacun de son côté, "voit quelqu'un" ou "se fait suivre". Tous les seconds rôles qui introduisent souvent les incidentes humoristiques du scénario, sont choisis avec soin et mériteraient une mention spéciale. Paris est comme toujours chez Klapisch magnifié par la prise de vue et constitue un personnage à part entière. La qualité des décors, par leur réalisme - ici, les jeunes ne disposent pas d'un appartement de 200 mètres carrés dans le Marais - est à marquer d'une pierre blanche. Seul bémol qui explique l'absence d'une 5ème étoile, la répétition des scènes de psychanalyse mais qui, malgré tout, sont toutes nécessaires à la compréhension de l'évolution des personnages de ce "feel good movie" néo-romantique (et oui, à base de réseaux sociaux et d'applis de rencontres).
La comédie est moderne, optimiste, humaine, et tendre. Les scènes touchantes sont allégées par des scènes drôles. Certains verront dans ces portraits des clichés mais qu'importe on se laisse prendre à cette histoire. On a de très belles surprises dans ce film.
On y croise un casting réussi de François Berléand à Camille Cottin en passant par le talentueux Simon Abkarian qui interprète un épicier de l'ancienne école. Quant aux deux "héros", Ana Girardot est lumineuse, délicate, touchante. François Civil interprète un personnage décalé, maladroit.
Jolie surprise ! Le portrait de ces jeunes adultes est moderne, drole, touchant...et charmant
Tout sonne juste dans la dernière livraison de Cédric Klapisch. Une comédie dramatique astucieuse aux thématiques substantielles : la relation à l'autre aujourd'hui, les rencontres, les fréquentations digitales, la quête de la liberté intérieure, les relais de communication (un envers des décors de chacun cherche son chat) et le hasard qui fait si bien les choses.
On savait le réalisateur à l'aise et doué lorsqu'il portraitiste la jeunesse et sa quête de réalisation ainsi que les personnages de quartier. Klapisch se bonifie avec l'âge. Malgré quelques ratés dans ses dernières production, ce film fait plaisir car il se positionne avec cohérence dans les tous premiers rangs de sa chouette filmographie.
On ne va pas se mentir, j'adore le réalisateur, j'adore les deux acteurs principaux (et les autres également), j'avais hâte de le voir ... et au final, c'est pas ouf. Assez plat, sans grande originalité et surtout beaucoup trop long. Une heure et demie aurait largement suffit car ça traine en longueur et de toute façon, quoi qu'il arrive, on sait exactement comment ça va se terminer. Après, cette sorte de romance est assez légère donc on passe un moment agréable sans trop gamberger. C'est vrai que le synopsis est sympathique, quelques passages sont marrants et qu'il y a de bons sons. Mais si ça suffisait à faire un très bon long métrage, ça se saurait. Klapisch a clairement baissé de nouveau et ce n'est pas le seul. Je sais que je vais m'attirer les foudres de beaucoup mais le cinéma français a vraiment baissé de niveau ses dernières années notamment dans le domaine des comédies / comédies dramatiques. C'est assez désolant car il y a du potentiel. Après, je ne vais pas cracher dans la soupe car ça reste quand même correct mais même pour dire, dans la salle, je n'étais pas le seul à bailler toutes les dix minutes. Mon but n'est pas de casser "Deux Moi" mais quand on attend aussi longtemps une chose, on est toujours un peu déçu quand on se dit à la sortie 'ah ouais, c'était que ça ?". Donc, à vous de voir, dans la moyenne. 10/20.