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ManoCornuta
286 abonnés
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2,0
Publiée le 28 février 2021
La vague n'ayant pas suffi, place au tremblement de terre... Cette suite décalque tellement le schéma du premier volet que c'en est limite gênant, sentant le produit de commande à plein nez. Même rythme, même photo, mêmes longueurs, même interprétation, le tout plombé par des choix illogiques en termes scénaristiques (inutile de rentrer dans les détails, mais à peu près tout ce qui fait la deuxième partie du métrage ne tient pas debout). Là où le premier film avait le mérite de vouloir tenter quelque chose, ce deuxième opus est une œuvre de paresse.
The Quake, film suivant le respectable The Wave avec les mêmes acteurs reprend la même thématique, à savoir un chercheur qui sent arriver une catastrophe naturelle. Mais celui-ci n'est pas écouté et ne pourra que constater les évènements pour ensuite tenter de sauver les siens. En somme, ce film est d'une profonde banalité. Même les effets spéciaux ne sauvent pas ce scénario trop pauvre pour nous laisser un grand souvenir. Bref : que vont-ils trouver après wave et quake ?
Après "The Wave" qui était un film catastrophe assez basique, "The Quake" sonne comme une suite qui n'aurait clairement pas dû voir le jour. Déjà, car je trouve que le principe de faire une suite à un film catastrophe est assez léger et que cela n'apporte pas grand-chose à l'original. Mais surtout, car le film est vraiment moins bon que son prédécesseur. Le problème venant très largement du fait que cette suite n'aurait pas dû exister. On sent que beaucoup de choses sont forcées pour que cela puisse tenir la route, notamment dans le rapport entre nos personnages. Là où on avait laissé une famille unie lors de la fin du premier film, celle-ci s'est finalement déchirée et les parents ont divorcé. Une idée acceptable sur le papier, mais beaucoup moins dans les faits, car on ne comprend jamais cette raison. Si les deux parents semblent avoir des désaccords, ils sont toujours montrés comme très attaché l'un à l'autre. La seule chose qui change venant du fait que Kristian ait des remords par rapport aux événements du premier film. Sauf que cela n'a absolument aucun sens et semble très forcé. Il est certain que ne pas pouvoir sauver tout le monde et voir des gens mourir peut changer un homme, mais comme cela ne semble jamais être très exploité, on ne comprend pas pourquoi. C'est exposé sur la table, sachant que cela est aussitôt renversé par les paroles de sa femme qui lui montre clairement qu'il n'a pas à souffrir après avoir quand même sauvé la vie de tant de gens. Puis, cela ne sera jamais vraiment résolu, le film préférant se concentrer sur une nouvelle catastrophe dans sa dernière partie. Et seulement sa dernière partie ! 20 petites minutes d'action dans un film catastrophe, ce qui est un comble ! On a donc le droit à un final qui intervient bien trop tard, après une première partie qui ne cesse de traîner en longueur à base d'une tension qui est bien trop étirée et les dilemmes de notre héros qui n'ont aucun sens. Hormis une fin un peu divertissante, le long-métrage n'a donc rien à sauver. Il est bien trop lent, il n'apporte rien de très intéressant au niveau de ses personnages et il ne sait pas gérer sa tension autrement qu'en faisant traîner les choses en longueur. C'est donc une suite inutile et sans aucun intérêt. Pour conclure, une suite assez énigmatique.
Second volet 100% norvégien après "The wave", le jeu n'est plus réellement ce qu'il fut en raison de l'évolution de notre principal personnage. Etant divorcé, sa solitude le rend victime de son interprétation. Une première heure vide donc ou les bonnes situations ne sont que passagères. Puis, niveau photo, toujours aussi impeccable, les petites musiques de fond également. Les effets sont toujours aussi remarquable. Dommage que la seule grande scène ne dure que quelques brèves minutes, surtout qu'elle n'arrive qu'au bout d'une heure de visionnage. La courte scène de l'immeuble coupé en 2 reste génialement jouée et est visuellement grandiose. Mais pour ce qui est du reste, amplement moins spectaculaire que son petit frère.
Je suis plutôt amateur de films "lents", axés sur la psychologie. Mais là, j'ai eu des impatiences. Certes, il s'en dégage une atmosphère, très nordique, qui offre une montée anxiogène au ralenti, pas forcément inintéressante. L'avantage, c'est qu'elle force le contraste avec les scènes d'action et les effets spéciaux réussis ( j'avoue avoir eu les mains moites) qui sont assez libérateurs tellement on les attend. Mais comme pointé du doigt par de nombreux spectateurs, la fin expéditive, des incohérences et autres ficelles propres généralement aux blockbusters américains ont quand même vérolé cette production norvégienne. Dommage car tout ce qui se passe spoiler: au "34e étage" ressemble vraiment a du bon cinéma de film catastrophe.
Grosse déception j'en ai vu des films nul mais alors celui là il a la palmé. très long à démarrer et il y a juste 30 min qui est bien... Sur 2h. C'est dommage car les acteurs sont bien et les effets spéciaux aussi. La fin a été bâclé j'ai jamais vu ça
Après l'excellent "The Wave" et son tsunami dévastateur, voici cette suite nommée "The Quake" et qui parle d'un terrible tremblement de terre qui est sur le point de toucher Oslo. Et l'ensemble ne manque ni d'émotion, ni d'action. Les scènes de destruction sont visuellement bluffantes, les comédiens sont très concernés et cela aide grandement a s'intéresser aux personnages, il y a une bonne dose de suspense et les effets spéciaux sont une grande réussite. Bref, voici un film catastrophe très prenant et que je conseille vivement aux fans du genre, car il n'a pas grand-chose à envier avec les productions Hollywoodiennes du même genre.
Skjelvet (qui signifie "le tremblement de terre") présente la spécificité d'être norvégien. Rien que pour cette raison, on peut être curieux de le voir. D'autant plus si vous appréciez les films catastrophes, car oui, ce n'est pas un "drame, action, thriller" tel qu'indiqué sur sa présentation, comme on pouvait s'en douter avec son affiche et son résumé. On peut sans doute lui reprocher d'être lent à se lancer, mais au-delà de la première heure, ce reproche sera totalement oublié. Sa réussite repose beaucoup sur son solide suspens et ses effets spéciaux n'ayant rien à envier aux productions américaines. Et comme il est tout à fait correctement joué, je peux dire que j'ai passé un bon moment en le regardant..
alors que le drame qui se dessine met énormément de temps à se produire, le stress monte crescendo. dans ce film catastrophe inspiré d'études sérieuses et actuelles en Norvège, certaines scènes sont impressionnantes, au prix de quelques incohérences, de défauts du genre et d'une fin expéditive!
Ce film norvégien catastrophe est assez rare pour pouvoir le signaler. L'atmosphère créée explore bien la tension psychologique du personnage principal. Le rythme est assez lent au début mais la seconde partie du film rattrape bien le reste. Les musiques sont bien amenées. Dans l'ensemble, le suspense est irrégulier. Les effets spéciaux sont réussis.
J'ai bien aimé ce film, qui nous parle d'une catastrophe naturelle. Les films catastrophe parlent d'une peur atavique de l'Homme, celle de mourir d'un déchainement des forces de la Terre, climatiques etc...évènements sur lesquels il n'a aucun contrôle. Présente depuis la nuit des temps, cette peur eschatologique met aux prises l'Homme avec la nature qu'il croit contrôlée mais qui en fait ne l'est jamais et ne l'a jamais été. La catastrophe met l'individu non seulement aux prises avec la possibilité de sa propre fin (sa mort) mais aussi à celle de son monde (la destruction de son cadre de vie, de la société dans laquelle il vit etc...donc une destruction totale de l'individu non seulement en tant que tel mais aussi pour ce qu'il représente). C'est de là que vient la tension dramatique de ce genre de film, qui dans le cas de The Quake nous propose par ailleurs dans les dernières trente minutes des scènes impressionnantes, dont la plupart jouent par ailleurs aussi sur le vertige, la peur du vide, celle de tomber etc... Le film, comme bien d 'autres du même genre, nous montre aussi dans la première heure en quelque sorte le compte à rebours de la catastrophe, avec un personnage principal qui fait figure de prophète de malheur. Cette première heure pourra paraitre ennuyeuse à certains , mais j'ai bien aimé, car on y voit la Norvège, Oslo etc...avec une certaine froideur générale des décors mais aussi des gens en général qui est plutôt dépaysante. Cela correspond bien avec la dépression du personnage, qui est suffisamment caricaturale pour bien montrer au spectateur que c'est fait exprès, que ça cadre avec le reste du film (pour donner une sorte de côté "prophète maudit"). Donc au total un film qui m'a bien plu, qui n'a pas grand chose à envier à certaines grosses productions américaines tout en amenant un côté "nordique" dépaysant. Si on pouvait faire la même chose en France (je veux dire avec des acteurs français etc...)...
Trois ans après The Wave film norvégien qui en est une forme de suite avec les mêmes acteurs sur un thème similaire mais dans un contexte différent. Je trouve cet autre film bien trop film catastrophe avec bien des abus du genre, on retrouve une façon du premier film avec ses personnages mais moins intéressant. Plus dans une progression linéaire avec la catastrophe trop appesantie et trop peu crédible dans les mauvais choix, excès et démesure des situations.
Ce film catastrophe norvégien sorti en 2019 directement en VOD vaut bien une super-production hollywoodienne à 100 millions de dollars en termes de scénario et de plaisir éprouvé. Par contre, au niveau des effets spéciaux, c’est un peu « cheap ». C’est la suite de « The Wave » (Bolgen), sorti en 2016 au cinéma que je n’ai pas vu. Néanmoins, on suit avec intérêt, et même avec un peu de frustration de ne pas avoir vu le premier volet, l’enquête du héros. Un film simple mais crédible.
Il avait réchappé à un tsunami dans un fjörd et maintenant, il a la mauvaise idée de se retrouver dans la capitale norvégienne alors que se prépare le plus violent séisme ayant frappé le pays depuis 1904. A la place du géologue Kristian Eikjord, pour le prochain film (‘The Storm’ ? ‘The Flood’ ? ‘The Attack of the killer polar bear’ ?), je me ferais porter pâle. ‘The quake’ est donc la suite du film ‘The Wave’ de 2015, et fonctionne rigoureusement de la même façon. Durant toute la première heure, le réalisateur met sagement en place le décor, les personnages, l’aveuglement des autorités dans une logique très européenne : depuis le cataclysme précédent, Eikjord est divorcé, reclus, tremblotant et bourré de médicaments alors que The Rock, après avoir survécu dans ‘San Andreas’, serait probablement devenu chasseur d’ours à mains nues et prof de catch féminin. Arrive alors la catastrophe proprement dite : on a droit à quelques vues intéressantes sur les dégâts qu’un séisme majeur pourrait infliger à une métropole européenne, mais on n’atteint évidemment pas la démesure d’un Destruction-porn hollywoodien signé Roland Emmerich ou Michael Bay. L’action se concentre essentiellement dans un building en voie d’effondrement dans lequel toute la famille tente de survivre, ce qui n’enlève rien à l’efficacité des scènes et à la tension qu’elles suscitent. Comme son prédécesseur finalement, ‘The quake’ est un disaster-movie à échelle humaine, qui ne restera pas dans les annales, manque peut-être un peu de ce second degré qui fonctionne si bien avec les Films-Catastrophe mais n’en garantit pas moins une séance assez plaisante.