Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 806 abonnés
9 643 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 janvier 2019
"Rust Creek" commence comme un survival basique avant de prendre une direction pas étonnante, mais un peu différente. Comme souvent avec ce genre de film, l'histoire prend vie après des hasards malheureux en l'occurrence une jeune femme qui est obligée de quitter l'autoroute à cause d'un accident et qui se perd à cause de son GPS qui l'amène droit dans la gueule du loup... Après une mise en place classique, cette traque prend fin lorsque Sawyer, qui est alors mal au point, tombe sur une personne sans savoir ce qu'elle lui veut, mais de toute façon, elle n'a pas trop le choix. La réalisatrice casse la linéarité habituelle du récit en ajoutant pas mal de personnages et en leur donnant une importance au sein d'une histoire dont on suit le déroulement via le point de vue de la jeune femme et celui de la police. Les personnages sont un peu stéréotypés surtout les méchants et manquent de développement notamment la jeune femme et Lowell qui est clairement sous-exploité. Ce manque fait que le récit manque de profondeur. Si c'était un survival basique, je n'aurais même pas relevé seulement là, on sent que Jen McGowan cherche à faire quelque chose d'un peu différent. J'ai trouvé le film pas mal, mais j'ai mis une note au-dessus de la moyenne uniquement grâce au final qui est divertissant, car sinon, je trouve qu'il manque ce petit quelque chose notamment de rythme et de tension pour rendre l'ensemble plus vivant, et ce, malgré les efforts de la réalisatrice de proposer quelque chose d'un peu différent.
La mauvaise idée de Sawyer d'effectuer un long road-trip seule dans sa voiture pour aller passer un entretien d'embauche. Le mauvais détour par des routes de campagne. Le mauvais GPS. Et l'inévitable mauvaise rencontre avec deux rednecks qui va conduire cette étudiante à se retrouver blessée, isolée et traquée dans une vaste étendue boisée... Vous l'aurez compris, la malchance de Sawyer nous fait passer par tous les poncifs les plus usités du survival qui, s'ils se révèlent ici exécutés avec une certaine efficacité, notamment par la mise en avant rapide de la détermination et la résistance de cette héroïne incarnée avec conviction par Hermione Corfield, effraient surtout par le manque de saveur originale qu'ils engendrent par leur accumulation.
Heureusement pour lui, "Rust Creek" va se montrer plus malin qu'attendu en prenant un virage scénaristique révélant une nature en réalité bien plus hybride qu'on ne pouvait le soupçonner. Quelques scènes vont d'abord s'attarder du côté des agresseurs mais c'est surtout une rencontre-clé de Sawyer dans sa fuite qui va assimiler ce que l'on croyait avant tout être un survival primaire à des codes tenant plus du polar en rase campagne. Sans le savoir, la principale victime va en effet devenir le grain de sable susceptible de faire péricliter les agissements de certains parasites ayant vu en cette partie d'Amérique rurale délaissée par le système une opportunité à faire fructifier dans l'ombre de cette fameuse Rust Creek à des kilomètres de la civilisation. On n'en dira évidemment pas plus mais la tournure des événements va considérablement élargir le champ de pistes autour du sort de Sawyer en construisant une relation centrale à la réciprocité touchante et seule véritable lueur d'espoir dans la noirceur ambiante qui menace sans cesse de l'étouffer. Tous les rebondissements qui en découleront ne seront pas garants du meilleur effet de surprise, avec une fâcheuse tendance à exagérer le trait pour resserrer l'étau du danger au plus près de la précarité de la situation de l'héroïne et de celui qui deviendra son plus grand adversaire (l'engrenage caricatural de violence autour de ce dernier ne sera qu'un prétexte pour asseoir son statut de "boss final") mais "Rust Creek" parviendra souvent à se saisir de la nouvelle dimension offerte par la mixité de ces enjeux pour faire naître une tension durable au cours des confrontations qui le jalonneront jusqu'à son terme. Certes, ce ne sera pas suffisant pour en faire une œuvre sur laquelle on se retournera sur le long-terme mais sa progression en trompe-l'oeil à travers les genres aura eu su titiller notre curiosité de manière plaisante tout au long de sa découverte.
Thriller très intéressant captivant. Ambiance stressante. Rôles des acteurs bien distribués et une actrice d une interprétation remarquable. Je conseille de voir si vous voulez ressentir une certaine atmosphère...👍👍et surtout mesdames ne vous aventurez jamais seules dans les bois et jetez le gps....
Grande surprise que ce film ! La beauté de la comédienne, son jeu parfait ; vers la fin, sa complicité naissante avec Lowell lors d'un échange quasi philosophique sur les bords du fleuve, non, je vous en prie, ne riez pas tout de suite. Je ne veux rien cacher dans cette critique, tout doit être lu de manière fluide et sans contraintes. Un film, ce n'est pas que des images à la suite, un scénario, bla-bla-bla, des acteurs, c'est d'abord une façon de décrire les rapports qui existent entre les hommes. Laissons de côté le surviving, qui a apparemment marqué les esprits de gens très conditionnés, laissons de côté les clichés, la vie est pleine de clichés, de copiés-collés, de tricheries, de mensonges, de tout ce qui ne tourne pas rond. Non, ce qui compte c'est comment on fait la narration et comment on a du courage pour faire un film, quel qu'il soit. L'art ce n'est pas facile et il faut être humble et compréhensif vis à vis de la réalisatrice qui a sculpté là une belle oeuvre. Essayez d'en faire autant et on en reparle. Pour résumer, j'adresse un grand bravo aux acteurs, à tous les acteurs de ce film, et un grand bravo donc à la réalisatrice.
Le problème de ce Rust Creek ce n'est pas d'être bon sur la forme mais plutôt d'être vide dans le fond .. Tout est convenu , repérable a des kilomètres et ultra conventionnel . Genre de melting pot en tout genre .. Première partie digne d'un Survival , puis un intermédiaire interminable sur fond de Thriller inefficace et sur un ton Dramatique manquant cruellement d'enjeux ou de surprise . Le final est tout ce qui se fait de plus classique dans ce genre de production, même s'il réserve quelques scènes très relativement surprenante . Il est similaire a bien d'autres films ambiance séquestration, agression , survival en milieu forestier . Et pourtant les qualités d'image, de son, de jeux d'acteurs et de plans décors caméra sont là . Certains approuveront sans doute ...
Un survival bénéficiant d'un scénario plutôt bien écrit dans ses grandes lignes et d'une bonne interprétation de son actrice principale, la charmante Hermione Corfield. Il y a une bonne tension, Les personnages masculins sont plus inquiétants les uns que les autres : spoiler: un très méchant, un cinglé, deux méchants cinglés, un flic zélé : jolie brochette… On ne s'ennuie pas une seconde, pourtant on ne peut s'empêcher de se dire que ça aurait pu être mieux, la relation entre Lowell et la fille aurait pu être approfondie et puis certaines invraisemblances font un peu tache, mais bon, dans l'ensemble ce n'est pas si mal.
Un bon petit polar , un peu mou , au scénario un peu juste , comme souvent avec les productions Netflix. On a aussi une impression de "déjà vu", avec les méchants "bouseux" , toujours dans la lignée de " Délivrance" . Mais la jeune actrice principale est vraiment très bien, et tient le film sur ses épaules . La 2eme parti s'accélère d'ailleurs avec l'arrivée d'un Shérif véreux et d'un trafic de mét. Le rythme s' emballe pour notre plaisir.
Parmi les surprises auxquelles on ne s'attend pas ou très rarement. Au côté d'apostle (2018), Red State (2011), Black Death (2010), ce Rust creek ne devrait ne surtout pas être déconsidéré. Tenu de faire les choses bien avec un support à trous, à codifier avec habileté, Rust creek en est l'exemple parfait. On se prend jeu d'une construction domptée et indéniable par des ressorts efficaces appuyés d'une solide direction avec beaucoup d'authenticité dans les faits sans maniérisme émotionnel. On pourrait lui reproché peut être de trop se laver les pieds dans cette rivière mais finalement ça donne du sens au titre. Efficace.
On se dit pourvu qu'il se passe autre chose qu'une course poursuite dans la forêt, avec l'héroïne qui deviendrait une vrai machine à survivre et deviendrait un Mike Horn doublé d'un Rambo pour le côté extermination, car, on aurait vite tourné en rond, et déjà vu à multiples reprises ce genre d'histoire. Et grand bien nous fasse, ce n'est pas ce qui nous ai raconté et du coup on est happé par le quotidien de ces loosers, de cette ville, de ces hommes corrompus, et bien que l'on devine la finalité, on est pris en l'engrenage de cette décadence puéril. Alors certes, il y a quelques raccourcis, avec quelques victimes collatérales bien difficile à justifier, mais le tout est assez bien ficelé.
Entre survival et thriller façon Amérique profonde, deux styles pourtant éculés, ce "Rust creek"parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu en se révèlant plus astucieux que ce que laisse présager son démarrage convenu.
C est tout de même étrange dans un film de ce genre de be pas avoir de suspense. Ici rien n a l ait préoccupant pour les gens ni l héroïne à priori. Donc on regarde en se disant quel sera le final sans grand intérêt.
On ne sait pas trop si il s'agit d'un thriller ou d'un film dramatique... Le film démarre plutôt bien mais passé la première demi heure, je lui trouve beaucoup trop d'incohérences et le final est assez décevant.
Agréablement surpris , j étais plutôt dubitatif avant de regarder ce film et pourtant , le scénario vous tiens en haleine jusqu au bout , les acteurs bien ancrés dans leurs rôles sont parfaits , un film à voir absolument .