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    Project Power
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    2,8
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    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2020
    "Projet Power" est un film de Science-fiction plutôt sympa avec un scénario intéressant, les personnages sont bien jouent par les acteurs et les scènes d'action sont bien fait. J'ai trouvé qui y avait un peu de longueurs à certain moment et des scènes un peu mal joué.
    RedArrow
    RedArrow

    1 685 abonnés 1 539 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    Le Power, une drogue ayant la capacité de donner aléatoirement un super-pouvoir pendant cinq minutes à celui qui l'ingère circule depuis des semaines dans les rues de La Nouvelle-Orléans.
    Un homme solitaire appelé le Major tente de remonter vers le sommet de l'organisation qui a créé cette étrange substance, sa route va croiser celle d'une jeune dealeuse et d'un flic lui-même devenu consommateur de Power pour jouer à armes égales avec les criminels...

    Aaah, le fantasme de la drogue aux propriétés hors-normes pour son utilisateur, l'idée n'a rien de nouvelle et traverse tout autant les comics que les films ou les séries depuis des années (coucou "Limitless", "Les 4400" & co !) mais, en lui conjuguant une durée encore bien plus éphémère que les pouvoirs de l'ami Hourman de chez DC et un côté "au petit bonheur la chance" selon le don octroyé (vous pouvez devenir un surhomme comme une bombe sur pattes), le concept de "Project Power" a de quoi offrir des perspectives franchement réjouissantes !

    Bon, globalement, il est vrai que le nouveau long-métrage du tandem Ariel Schulman/Henry Joost ("Nerve", "Viral") ne va pas briller par la folle originalité de son intrigue, les mystères autour des motivations du personnage de Jamie Foxx ou des fournisseurs de la drogue entretenus dans la première partie sont très prévisibles et, schématiquement, le déroulement du récit se résume assez vite à la construction d'une alliance improbable entre les trois héros pour faite tomber une organisation tentaculaire à la la façon de plusieurs niveaux d'un jeu vidéo bourré d'action.
    Néanmoins, en se basant dans une Nouvelle-Orléans moderne et bien loin des clichés habituels, la trame de "Project Power" a la bonne idée de ne jamais éluder le triste passé de martyre de la ville et s'en sert même pour dénoncer, de manière plus générale, l'influence des lobbies pharmaceutiques sur le gouvernement, puis sur la société américaine où la pauvreté et la consommation de médicaments/drogues sont les deux composantes d'un cercle particulièrement vicieux. Évidemment, tout ce discours en reste à l'état d'évocation et "Project Power" n'a pas l'ambition de représenter une charge critique qui bouleverserait les esprits au-delà de son statut de divertissement mais il n'en demeure pas moins bien présent en filigrannes et permet au film d'acquérir un minimum de profondeur sans que le trait apparaisse forcé.
    Les trois héros vont d'ailleurs tirer une bonne partie de leur force en étant chacun des émanations de ce propos : le policier qui décide d'en arriver aux pires extrémités car il se refuse à voir sa ville partir à vau-l'eau, la lycéenne devenant dealeuse faute d'horizons meilleurs et le Major, symbole même d'un homme à qui on a tout dérobé, représentent à eux trois les différentes facettes de victimes que le système s'évertue à broyer pour mieux perdurer. Leur alliance en devenir est donc logiquement le centre névralgique de "Project Power" qui n'oublie jamais de développer l'humanité de leurs interactions lorsque les flingues et les super-pouvoirs se font plus rares à l'écran. Ariel Schulman et Henry Joost peuvent de plus compter sur la qualité de leurs interprètes pour renforcer notre attachement vis-à-vis d'eux (on espère déjà revoir Jamie Foxx, Joseph Gordon-Lewitt et la jeune Dominique Fishback reprendre ces rôles maintenant que les présentations sont faites dans ce premier opus).

    En plus de ces personnages, "Project Power" mise bien entendu sur l'action et un déferlement de différents super-pouvoirs pour nous en mettre plein les yeux. Si, au début, notre immersion dans cet univers fait quelque peu frémir par son aspect de production à la Luc Besson qui en fait à la fois trop et pas assez pour s'inscrire dans les codes graphiques d'une adaptation de comic-book se voulant un minimum réaliste (rappelons que "Project Power" est un film original, chose finalement assez rare dans le domaine), le film va ensuite sembler vouloir juguler à la fois les excès et les limites de ses ambitions visuelles afin de délivrer un maximum de séquences d'action efficaces et qui seront toujours elles-mêmes dopées par le shot d'adrénaline induit par l'intervention de sa drogue miraculeuse. C'est en effet là un des meilleurs arguments du long-métrage : dès qu'Ariel Schulman et Henry Joost paraissent s'enfermer dans la "normalité" d'une fusillade, d'une baston ou d'une course-poursuite, celles-ci connaissent à chaque fois un nouveau pic d'intérêt avec le power-up que subit un de ses protagonistes. Les pouvoirs mis en scène sont certes bien connus mais l'inconnue qui réside dans leur nature et le moment où ils se manifestent offre perpétuellement à "Project Power" des mini-coups de boost inattendus. Et comme ces moments sont légion, certains débouchant même sur de vrais morceaux de bravoure inespérés (la séquence de la cage de verre dans le night-club en est le plus réussi), autant dire que "Project Power" est traversé par un rythme soutenu qui fait plutôt plaisir à voir !

    Alors, oui, l'ensemble de la proposition reste incontestablement mineure (le lot hélas trop habituel d'une majorité de productions Netflix de ce type) mais "Project Power" est suffisamment solide pour constituer un bon divertissement en son domaine et même, petit miracle, nous donner envie de découvrir une possible suite à cette aventure. Quasiment tout le contraire d'un "The Old Guard" en somme.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    541 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2021
    La différence entre les direct-to-dvd et la majorité des films distribués par Netflix ? Plus de moyens mais les mêmes ambitions artistiques au rabais. Project Power obéit à ce cahier des charges, malheureusement. Un casting séduisant, un pitch qui attise la curiosité. Pour le reste, le long-métrage n'a malheureusement pas grand chose qui le différencie de ces innombrables nanars qu'on adore regarder les doigts de pieds en éventail. Si ce n'est qu'il ne s'assume jamais en tant que pur objet de délire tellement loufoque qu'il en est attachant. L'autre problème, c'est qu'il ne s'envisage pas non plus comme une tentative de rabattre les cartes d'un genre déjà tourné, retourné, et re-retourné dans tous les sens.
    Cette indécision quant à sa nature ne peut qu'entailler l'énergie mise au service d'un récit limité pour pas dire lamentable. Frustant parce que Joseph Gordon-Levitt s'amuse beaucoup en super-flic à la coule et Jamie Foxx est au poil en ex-bidasse en pleine vendetta. Mais les voir cachetonner dans un produit qui a l'inélégance de faire des promesses pour ensuite les sabrer au hachoir a de quoi exaspérer. L'univers dépeint n'est jamais crédible puisque le rythme frénétique le rend complètement artificiel. En gros, les capacités offertes par ces précieuses pilules se résument à du déjà-vu et le monde au bord du chaos se limite à quelques dealers et un braquage (bonjour l'anarchie !).
    On ne peut pas dire non plus que les réalisateurs aident à donner de la profondeur à l'ensemble. Si le rendu est déchiffrable, le style est lourdaud (montage à la serpe, spatialisation absente) et les décors d'une grande banalité. Pour ne rien arranger, la bande-son va de l'atroce à l'inécoutable (le RnB industriel, je ne peux pas désolé). Voilà donc un projet qui avait le potentiel pour être bien des (bonnes) choses s'il avait pu être pris en mains avec un minimum de tact ou de singularité. À défaut, il rejoint la liste (de plus en plus conséquente) de films lancés sur les plate-formes qui ne prennent ni le temps ni le soin de se trouver une personnalité.
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