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    Project Power
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    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 août 2021
    "Project Power" est un film avec un concept prometteur qui ne tient malheureusement pas ses promesses. Superpouvoirs, pilules magiques, on pouvait s'attendre à un cocktail survitaminé et explosif seulement, le résultat laisse vraiment un gout amer. Le film de Henry Joost et Ariel Schulman est poussif et vraiment ennuyeux. La mise en scène dynamique essaie tant bien que mal de cacher des défauts à la pelle, mais le rythme insufflé ne suffit pas à rendre l'ensemble un minimum divertissant. Les scènes d'action sont très décevantes et les effets spéciaux dépassés. Le plus décevant dans tout ça est le scénario de Mattson Tomlin. L'originalité du pitch de départ disparaît vite pour laisser place à une intrigue policière sans grand intérêt sur fond de lutte contre le trafic de drogue. J'avais beaucoup aimé "Nerve" de ces deux réalisateurs et plutôt bien apprécié "Viral" seulement, ce film est loin d'être aussi divertissant que le premier cité et m'a énormément déçu.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 817 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 août 2020
    Je m'attendais à ce que Project Power soit un merveilleux film d'action de science-fiction qui est sombre et utilise sa cote R à son avantage. Mais c'était une énorme déception. Les scènes d'action sont mal exécutées et vous comprenez à peine ce qui se passe. Le film ne se sent pas mature à cause du personnage de Dominique Fishback, Robin alors qu'elle fait de son mieux avec ce qu'on lui a donné pour être honnête avec l'écriture de son personnage c'est difficile. Dans l'ensemble ce film ne vous offre pas une seule bonne scène d'action. Les personnages ne se sont pas étoffés et ils ont gaspillé quelque chose qui aurait pu être un bon concept si l'avait été bien exécuté. Nous aurions pu avoir un excellent film d'action de science-fiction mais non nous sommes plus proche du navet...
    Estonius
    Estonius

    3 552 abonnés 5 457 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2023
    J'avoue ma grande perplexité devant ce film, certes c'est un film d'action, ce n'est pas Quai des Brumes, mais nous avons là une histoire basique sans surprises avec des bons et des méchants, des bagarres et des effets spectaculaires (qui ont de la gueule, reconnaissons-le). L'interprétation n'a rien de terrible entre Joseph Gordon-Levitt aussi charismatique qu'une courgette et la gamine qui nous tape sur les nerfs, on est servi. Bref on se demande où est le plaisir du cinéma là-dedans !
    RedArrow
    RedArrow

    1 685 abonnés 1 539 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    Le Power, une drogue ayant la capacité de donner aléatoirement un super-pouvoir pendant cinq minutes à celui qui l'ingère circule depuis des semaines dans les rues de La Nouvelle-Orléans.
    Un homme solitaire appelé le Major tente de remonter vers le sommet de l'organisation qui a créé cette étrange substance, sa route va croiser celle d'une jeune dealeuse et d'un flic lui-même devenu consommateur de Power pour jouer à armes égales avec les criminels...

    Aaah, le fantasme de la drogue aux propriétés hors-normes pour son utilisateur, l'idée n'a rien de nouvelle et traverse tout autant les comics que les films ou les séries depuis des années (coucou "Limitless", "Les 4400" & co !) mais, en lui conjuguant une durée encore bien plus éphémère que les pouvoirs de l'ami Hourman de chez DC et un côté "au petit bonheur la chance" selon le don octroyé (vous pouvez devenir un surhomme comme une bombe sur pattes), le concept de "Project Power" a de quoi offrir des perspectives franchement réjouissantes !

    Bon, globalement, il est vrai que le nouveau long-métrage du tandem Ariel Schulman/Henry Joost ("Nerve", "Viral") ne va pas briller par la folle originalité de son intrigue, les mystères autour des motivations du personnage de Jamie Foxx ou des fournisseurs de la drogue entretenus dans la première partie sont très prévisibles et, schématiquement, le déroulement du récit se résume assez vite à la construction d'une alliance improbable entre les trois héros pour faite tomber une organisation tentaculaire à la la façon de plusieurs niveaux d'un jeu vidéo bourré d'action.
    Néanmoins, en se basant dans une Nouvelle-Orléans moderne et bien loin des clichés habituels, la trame de "Project Power" a la bonne idée de ne jamais éluder le triste passé de martyre de la ville et s'en sert même pour dénoncer, de manière plus générale, l'influence des lobbies pharmaceutiques sur le gouvernement, puis sur la société américaine où la pauvreté et la consommation de médicaments/drogues sont les deux composantes d'un cercle particulièrement vicieux. Évidemment, tout ce discours en reste à l'état d'évocation et "Project Power" n'a pas l'ambition de représenter une charge critique qui bouleverserait les esprits au-delà de son statut de divertissement mais il n'en demeure pas moins bien présent en filigrannes et permet au film d'acquérir un minimum de profondeur sans que le trait apparaisse forcé.
    Les trois héros vont d'ailleurs tirer une bonne partie de leur force en étant chacun des émanations de ce propos : le policier qui décide d'en arriver aux pires extrémités car il se refuse à voir sa ville partir à vau-l'eau, la lycéenne devenant dealeuse faute d'horizons meilleurs et le Major, symbole même d'un homme à qui on a tout dérobé, représentent à eux trois les différentes facettes de victimes que le système s'évertue à broyer pour mieux perdurer. Leur alliance en devenir est donc logiquement le centre névralgique de "Project Power" qui n'oublie jamais de développer l'humanité de leurs interactions lorsque les flingues et les super-pouvoirs se font plus rares à l'écran. Ariel Schulman et Henry Joost peuvent de plus compter sur la qualité de leurs interprètes pour renforcer notre attachement vis-à-vis d'eux (on espère déjà revoir Jamie Foxx, Joseph Gordon-Lewitt et la jeune Dominique Fishback reprendre ces rôles maintenant que les présentations sont faites dans ce premier opus).

    En plus de ces personnages, "Project Power" mise bien entendu sur l'action et un déferlement de différents super-pouvoirs pour nous en mettre plein les yeux. Si, au début, notre immersion dans cet univers fait quelque peu frémir par son aspect de production à la Luc Besson qui en fait à la fois trop et pas assez pour s'inscrire dans les codes graphiques d'une adaptation de comic-book se voulant un minimum réaliste (rappelons que "Project Power" est un film original, chose finalement assez rare dans le domaine), le film va ensuite sembler vouloir juguler à la fois les excès et les limites de ses ambitions visuelles afin de délivrer un maximum de séquences d'action efficaces et qui seront toujours elles-mêmes dopées par le shot d'adrénaline induit par l'intervention de sa drogue miraculeuse. C'est en effet là un des meilleurs arguments du long-métrage : dès qu'Ariel Schulman et Henry Joost paraissent s'enfermer dans la "normalité" d'une fusillade, d'une baston ou d'une course-poursuite, celles-ci connaissent à chaque fois un nouveau pic d'intérêt avec le power-up que subit un de ses protagonistes. Les pouvoirs mis en scène sont certes bien connus mais l'inconnue qui réside dans leur nature et le moment où ils se manifestent offre perpétuellement à "Project Power" des mini-coups de boost inattendus. Et comme ces moments sont légion, certains débouchant même sur de vrais morceaux de bravoure inespérés (la séquence de la cage de verre dans le night-club en est le plus réussi), autant dire que "Project Power" est traversé par un rythme soutenu qui fait plutôt plaisir à voir !

    Alors, oui, l'ensemble de la proposition reste incontestablement mineure (le lot hélas trop habituel d'une majorité de productions Netflix de ce type) mais "Project Power" est suffisamment solide pour constituer un bon divertissement en son domaine et même, petit miracle, nous donner envie de découvrir une possible suite à cette aventure. Quasiment tout le contraire d'un "The Old Guard" en somme.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2020
    Les grosses productions Netflix se suivent et ne se ressemblent pas. Après les divertissants et sympathiques films d’action « The Old Guard » le mois passé et « Tyler Rake » au printemps voici venu « Project Power ». Et c’est beaucoup moins satisfaisant ici. En guise de scénario, on nous propose un cocktail prometteur entre « Limitless » (pour la pilule magique), la saga « X-Men » (pour les super pouvoirs) et « Bright » de la même plateforme pour l’association des personnages. Sauf que cette alliage prometteur ne tient pas ses promesses et ne capitalise jamais sur son postulat pourtant plutôt intrigant et ouvert à plein de possibilités. On a juste droit à une banale course-poursuite entre méchants et gentils, ces derniers se rencontrant bien trop tard dans le film.



    Le début a du mal à se mettre en route mais ensuite on se captive, un temps du moins, pour cette histoire de pilule qui décuple des pouvoirs venus du genre animal chez ceux qui la prennet (idée peu exploitée). Mais force est de constater que tout cela ne mène pas à grand-chose de très palpitant, « Project Power » se contentant d’enchaîner mollement les scènes d’action allant du réussi (celle dans les HLM avec l’adolescent en feu), au raté (le bouquet final d’un banal absolu) en passant par le frustrant (cette scène de bagarre dans la soirée dans la cave où on ne voit rien puisque filmé du point de vue d’une femme enfermée). De plus la logique narrative de l’évolution spatiale des personnages et de leur enquête n’est pas très au point et les méchants encore une fois chez Netlix très peu charismatiques.



    La mise en scène est quant à elle tape à l’œil au possible apparaissant satisfaisante aujourd’hui mais très certainement ringarde dans quelques années, le duo de cinéastes enchaînant les prouesses technologiques à la mode et les couleurs criardes. On en a aussi un peu marre, au nom de la diversité, de voir des personnages féminins et afro-américains mis là juste pour dire de (comme dans « The Old Gaurd »). La volonté est louable, l’exécution apparaît désormais comme un triste passage obligé. On est content de retrouver le trop rare Joseph Gordon-Levitt mais il n’a que peu à jouer comme tous les autres protagonistes réduits à des étiquettes basiques. C’est le genre de film qui détend un samedi soir si l’on n’est pas ou peu exigeant mais on est loin des blockbusters que ce film veut égaler. Alors même si les effets spéciaux sont probants et quelques manifestations de pouvoir plutôt sympathiques on a déjà vu ça en mieux chez les mutants. Dispensable donc et surtout très peu surprenant.



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    Yetcha
    Yetcha

    907 abonnés 4 418 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    Pitch génial, acteurs géniaux, réalisation propre... Mais PLOUF, on se retrouve finalement face à un policier classique, avec des autorités qui luttent contre des dealers, des consommateurs, un méchant chef de cartel... Bref, du vu et revu qui ne mérite pas vraiment de prendre le temps de regarder ce film. Dommage, le pitch méritait bien mieux!
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    541 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2021
    La différence entre les direct-to-dvd et la majorité des films distribués par Netflix ? Plus de moyens mais les mêmes ambitions artistiques au rabais. Project Power obéit à ce cahier des charges, malheureusement. Un casting séduisant, un pitch qui attise la curiosité. Pour le reste, le long-métrage n'a malheureusement pas grand chose qui le différencie de ces innombrables nanars qu'on adore regarder les doigts de pieds en éventail. Si ce n'est qu'il ne s'assume jamais en tant que pur objet de délire tellement loufoque qu'il en est attachant. L'autre problème, c'est qu'il ne s'envisage pas non plus comme une tentative de rabattre les cartes d'un genre déjà tourné, retourné, et re-retourné dans tous les sens.
    Cette indécision quant à sa nature ne peut qu'entailler l'énergie mise au service d'un récit limité pour pas dire lamentable. Frustant parce que Joseph Gordon-Levitt s'amuse beaucoup en super-flic à la coule et Jamie Foxx est au poil en ex-bidasse en pleine vendetta. Mais les voir cachetonner dans un produit qui a l'inélégance de faire des promesses pour ensuite les sabrer au hachoir a de quoi exaspérer. L'univers dépeint n'est jamais crédible puisque le rythme frénétique le rend complètement artificiel. En gros, les capacités offertes par ces précieuses pilules se résument à du déjà-vu et le monde au bord du chaos se limite à quelques dealers et un braquage (bonjour l'anarchie !).
    On ne peut pas dire non plus que les réalisateurs aident à donner de la profondeur à l'ensemble. Si le rendu est déchiffrable, le style est lourdaud (montage à la serpe, spatialisation absente) et les décors d'une grande banalité. Pour ne rien arranger, la bande-son va de l'atroce à l'inécoutable (le RnB industriel, je ne peux pas désolé). Voilà donc un projet qui avait le potentiel pour être bien des (bonnes) choses s'il avait pu être pris en mains avec un minimum de tact ou de singularité. À défaut, il rejoint la liste (de plus en plus conséquente) de films lancés sur les plate-formes qui ne prennent ni le temps ni le soin de se trouver une personnalité.
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2022
    Une série B d'action et science-fiction assumée. Ça ne casse pas des briques et il y a quelques ratées mais c'est assez malin et ça défoule sans oublier d'apporter un peu d'épaisseur aux trois personnages.
    Ti Nou
    Ti Nou

    517 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2020
    Netflix nous offre sa nouvelle super-production. Elle est aussi quelconque et peu surprenante que les précédentes. Le concept aurait pu permettre quelques scènes tendues mais il est peu exploité au profit de séquences d’action mal fichues aux effets spéciaux médiocres.
    Pascal I
    Pascal I

    783 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2020
    Décevant et très moyen. Synopsis alléchant, casting prometteur mais dès les premières images, on comprend que le scénario est construit façon Marvel avec un déroulé bien ennuyeux. 2./5 !!!
    Acidus
    Acidus

    742 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    "Project Power" part assurément d'un bon concept. Malheureusement, son traitement et le développement de l'intrigue suivent un chemin ultra basique. Dommage de voir un tel potentiel pour finalement tomber sur un long métrage un paresseux dans lequel il n'y a guère de prise de risque. Le résultat reste toutefois honnête. Quelques bonnes idées dans la réalisation et un bon casting le rende pas complètement inintéressant.
    gunbuster
    gunbuster

    393 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 août 2020
    En ce milieu de mois d’août, Netflix dégaine un thriller action parlant de drogue et de super pouvoirs.

    Si le scénario du film vous rappelle après coup quelque chose de familier, c’est parce qu’il s’inspire un peu beaucoup de Max Payne (2008), Limitless (2015 pour la série), et à peu près tous les films policiers à la Training Day (2001) et film suivant un justicier à la Equalizer (2014).

    Chose étrange ou pas, le film reprends les filtres de couleur ajoutés aux caméras, signe distinctifs des films des frères Scott du début des années 2000, sans savoir s’il s’agit d’un hommage ou d’une idée pompée-là.

    Le métrage repose sur les deux acteurs solides que sont Jamie Foxx (Denzel Washington n’était pas disponible, occupé sur le tournage de Man on Fire 6 : Detroit fight back), et Joseph Gordon-Levitt (Orlando Bloom n’était pas non plus dispo, parti tourner Ultimate Vengeance : Blood Loss avec Noomi Rapace et Liam Neeson).

    Les réalisateurs n’inventent pas la poudre, reprenant tous les raccourcis scénaristiques possibles : du père cherchant les kidnappeurs de sa fille, du flic-rebelle en lutte contre des supérieurs corrompus/laxistes, et une jeune délinquante noire en quête de rédemption.

    Seule originalité, les quelques dialogues bien trouvés sur la condition noire, débités avec justesse par un Jamie Foxx pour le coup méconnaissable, sans tomber dans la leçon moraliste façile.

    Les dealers et autres truands sont assez monolithiques, idem pour les deux lieutenants de la grande méchante, dont l’un est incarné par le sympathique Rodrigo Santoro échappé de Westworld pour l’occasion.

    Les antagonistes sont quelconques, font des erreurs en pagaille, à l’image des incohérences que se tape le film du début jusqu’à la fin.

    Le film d’action se termine sur le happy end aux forceps habituel, signe d’un manque d’imagination et d’audace artistique.

    J’aurais aimé que la ville de la Nouvelle-Orléans soit mieux utilisé, comme l’avait fait par exemple la saison 2 de Preacher.
    Lyah
    Lyah

    390 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Une tuerie ce film ! Un thriller d'action mélangé à de la SF au scénario captivant et terriblement efficace. Une tension de ouf et un enchainement de scènes particulièrement spectaculaires avec un visuel incroyable. Jamie FOXX et Joseph GORDON-LEVITT assurent le show. Du très très lourd !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2020
    Le principal intérêt à trouver à Project Power réside dans la métaphore qu’offre la pilule à tout un panel de paradis artificiels aujourd’hui responsables de la mort de millions de personnes : la drogue, le sucre tendent à donner aux individus qui les consomment des super-pouvoirs similaires à ceux montrés par le film, en ce qu’ils décuplent les facultés mentales ou physiques, altèrent les perceptions sensorielles, rendent poreuses les frontières entre le réel et l’imagination. Ainsi, le fait que la mère de Robin soit noire et souffre de diabète ne relève pas du hasard ou d’un caprice de scénario ; il relate bien au contraire une réalité sociale, celle de la malnutrition qui frappe en majorité les milieux les plus précaires – et dans le cas de les États-Unis les Afro-américains et les Mexicains – et de ses conséquences sanitaires dont le diabète est l’expression la plus terrible, nouveau cancer (voir à ce titre l’excellent documentaire réalisé par Arte, intitulé Un monde obèse). Car le long métrage exacerbe non sans raison l’écart entre les effets produits par l’absorption des substances – effets gonflés au numérique – et le cadre qui la précède et en résulte, à savoir des espaces urbains délabrés, sales, surpeuplés, illustration futuriste d’une Nouvelle-Orléans pourtant bien contemporaine et reflet de nombreuses villes américaines. Si le film ne réussit pas à s’affranchir du cahier des charges qui définit le blockbuster lambda, si sa volonté d’esthétiser ses plans à tout-va se heurte tantôt à un amateurisme technique tantôt au caractère impersonnel sinon cliché de sa démarche, si la caractérisation de ses personnages reste superficielle, exception faite de Robin Reilly qui méritait à elle seule l’entièreté de la focalisation, son engagement politique par le biais de la fiction la plus pure constitue une réussite et la preuve qu’une œuvre destinée au divertissement grand public ne devrait pas être coupée d’un intérêt porté à nos société contemporaines.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2020
    Project Power est donc une déception de plus. Même si le film a plus d'âme que la plupart des productions Netflix, il ne décolle jamais vraiment. La faute à un scénario téléphoné, à un rythme trop inégal et à des scènes d'action tournées avec le cul. Dommage...
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