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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 janvier 2012
Beau film, il reflète vraiment l'art, le théâtre à cette époque et aussi les pensée de Lully à l'égard du roi ou encore de Molière, cette folie qui envahi l'Italien. Un film agréable, très enrichissant, riche en théâtre et en émotions.
Pfff... Heureusement que j'ai été obligé de voir ce film avec l'école sinon j'aurai vraiment eu l'impression de m'être fait avoir. Seulement 1h50 mais qu'est ce que ça paraît long! L'histoire n'intéresse pas, les acteurs ne sont pas bons, la mise en scène n'a rien d'exceptionnel, on apprend rien de nouveau,... Alors oui la musique, les décors et les costumes sont réussis, mais à part ça? Un film raté je trouve...
Le Roi danse sort Corbiau de ses habitudes musicales pour le révéler en tant que grand maître du film historique francophone. C'est toujours télévisuel mais bien loin d'être un mal quand ça permet la conception d'une œuvre où l'on s'oublie, porté par rien moins que la somptuosité légitimement promise par la rencontre de Louis XIV, Lully et Molière. Il est très probable que, sans un fort fond télévisuel, le film n'ait pas tout ce qui en fait une perle cinématographique. Les noms familiers de la Renaissance française s'y succèdent avec une élégance sans faille, et la discipline propre à chacun des trois hommes (commander, composer et faire rire) remplissent si joliment l'histoire avec un petit h qu'on en oublie que l'art formait, en réalité, une bien infime partie de celle avec un grand H.
Après l'excellente biographie romancée du castrat Farinelli, Gérard Corbiau ne quitte pas brutalement ce qu'il aime filmer. Il s'attaque cette fois à une figure emblématique de l'Histoire de France : Louis XIV. Toutefois, Le Roi danse ne raconte pas académiquement son parcours, ce qui serait impossible à narrer intégralement, mais sélectionne une thématique très personnelle. Le projet est colossal, les moyens à la hauteur de l'attente. Benoît Magimel incarne en virtuose celui qui décide de prendre les commandes du pouvoir à lui seul; où le masque dissimule une immense passion pour l'art, principalement de la littérature, du théâtre, de la musique et de la danse. Dans son film, le réalisateur aborde l'ambiguïté ce qui lie cet homme à l'art qui l'entoure. Il est donc nécessaire de souligner que cette biographie n'en est pas une réellement, mais plutôt un aspect authentique, interprété par le symbole et l'analyse psychologique. De fait, Le long métrage raconte la passion du Roi pour l'extraordinaire oeuvre de Lully, compositeur de la cour. Pourquoi l'âme de cet être de pouvoir a t-elle autant penchée du côté des artistes de son temps ? En effet, le film évoque avec justesse les scandales des pièces de Molière, notamment celle de Tartufe, autorisée par le Roi, au détriment d'un poids moral et religieux tyranique. En outre, la réalisation aborde aussi l'évolution de la musique dans la vie de Louis XIV. Elle lui serait tout d'abord le support d'un art au service d'un plus important : la danse. Mais lorsque la vieilesse l'empêche de continuer à danser, la musique évolue dans un autre sens. Un nouveau genre apparaît, l'opéra, laissant place au chant et au jeu de scène. Du classicisme au baroque, symbole du temps qui passe, Le Roi danse est la fois une oeuvre accessible et somptueuse, mais dont l'existence d'un second degré renforce le contenu. Entre la biographie romancée et l'analyse des arts durant le règne du Roi Soleil, le film de Gérard Corbiau est densément beau.
Le film est un peu lent. Il y a une bonne idée de départ, des musiques majestueuses, un scénario. Mais le problème, c'est que les acteurs jouent pas extrêmement leur rôle. Pendant que le roi danse, nous on s'ennuie.
Un film qui, à sa sortie, ne fit pas l'unanimité. Et pourtant, sept ans après son passage sur le grand écran, une évidence s'impose. Le film ne prend pas une ride. Gérard Corbiau, en confiant à Benoît Magimel et Boris Terral les rôles titres a visé juste. Leur interprétation frôle la perfection ! Au contraire d'un Tchéky Karyo, dans la peau d'un Molière empoté et quelque peu bougon. Bref, une erreur de casting que la critique de l'époque ne pardonna pas. Une erreur somme toute assez minime au regard de l'ensemble de l'œuvre, aussi originale que somptueuse, portée par des décors et des costumes en tout point magnifique. Un grand film historique.
Encore un film sur l'époque du roi Soleil, au milieu de ce monde très libertin, qui est décrit avec vérité mais qui prend une place beaucoup trop importante dans "Le Roi danse". Ce film est intéressant pour ses décors et les costumes des personnages, qui nous rapprochent de l'époque. Pourtant les acteurs sont mauvais, en commençant par Benoît Magimel et les autres ne le rattrapent pas, surtout Boris Terral. Le scénario retrace la vie de Lully sous le règne de Louis XIV, historiquement il y a de quoi faire un bon film pourtant on a la fâcheuse impression que Gérard Corbiau passe à côté. Finalement le film est globalement décevant et l'on pouvait faire mieux car l'idée est bonne.
Une oeuvre aussi soignée dans la mise en scène que dans les décors et les costumes, Le Roi danse est de ce point de vue une grande réussite. Hélas, il faut reconnaitre que le spectacle est lui assez pesant, les acteurs cabotinant à souhait (à l'exception peut -être de Tchéky Karyo), et l'ensemble semblant toujours rechercher la surenchère, rendant l'ensemble parfois vraiment agacant. De plus, le film se fait parfois trivial, faute à des dialogues assez grandiloquents et sonnant particulièrement faux. Il faut alors atendre le dernier quart d'heure pour retrouver une oeuvre vraiment digné de ce nom, ce dernier se révélant soigné et presque touchant. Hélas, un film intéressant durant 25 minutes alors qu'il en fait 1h45 ainsi de beaux costumes et décors ne suffisent pas pour rendre un film de réelle qualité. C'est hélas ce qui arrive ici et c'est bien regrettable...
Un film qui ne s’embarrasse pas des clichés historiques habituels (comme par exemple Marie-Antoinette de Copolla et ses fêtes à n'en plus finir d'un ennui mortel) et un thème original, celui des arts. Benoit Magimel joue royalement bien. Une critique cependant pour le personnage de Lully un peu stéréotypé, mais finalement il ne gravite pas autant que cela au centre. Les tableaux de la vie du roi à travers sa passion artistique que nous présente le réalisateur peuvent être positifs ou négatifs : négatifs car les grandes périodes et les évènements du règne de Louis XIV ne sont pas expliqués, mais positif car cela rend le film plus fin, moins lourd de pseudo-courts d'histoire, mais un petit peu élitiste.
Alors, deux choses à savoir : mieux vaut connaître l'histoire du roi Soleil et ne pas s'attendre à un film éducatif, mais plutôt à un film lyrique.
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1,0
Publiée le 24 juin 2021
C'est l'histoire du Roi Soleil racontée par des flashbacks dans l'esprit de son chorégraphe et musicien de cour Jean-Baptiste Lully. Le réalisateur n'a pas voulu faire une représentation fidèle de sa vie ce qui est son droit le plus strict mais a librement mélangé des faits historiques avec une fiction somptueuse de type soap-opéra avec des personnages statiques et des décors baroques exagérés. C'est tellement ennuyeux et inutile que l'on ressent le besoin de déchirer les riches costumes et supprimer les maquillages dans un réflexe incontrôlé et dans une tentative délibérée de donner une âme à tout ce matériel sans vie. Le Roi danse peut-être mais pas le spectateur et moi j'attends toujours de voir une histoire de Louis XVI qui vaille la peine d'être vue...
Dommage que ce film comporte beaucoup trop de longueurs. Heureusement que les acteurs sont bons (Benoît Magimel en tête), les costumes et les décors sublimes, et la musique magnifique...
C'est sûrement ce qu'on appelle un "beau" film. Par les costumes, les chorégraphies, la musique, la fresque de ce temps et de cette cour, la "légende" de Versailles... Mais au fond, quel ennui !! Qu'a voulu nous montrer ce réalisateur ? Que le Roi était totalement mégalo ? Que c'était un oisif qui ne se préoccupait que de ses plaisirs des arts ? Que Lully était à la fois homosexuel refoulé et très attaché à sa femme puis tout de feu pour une maîtresse amoureux, amoureux platonique du roi et serviteur de l'art, mégalo cinglé qui se voulait le patron de tous les arts de la cour, piétineur des autres (spoiler: la scène où il se fout éperdument de sa femme en train d'accoucher dans la même pièce ; l'autre où il se comporte en infâme avec Molière à qui il doit la moitié de sa gloire )... ? Honnêtement, on-s'en-fout ! Reste les excellentes interprétations de Benoît Magimel, Tchéky Karyo et Boris Terral : elles sauvent ce scénario sans intérêt.
Je l'es tellement mangé, remangé jusqu'à en vomir que si on me passe encore un extrait de ce film je me pends.En restant objectif c'est un film moyen sur la musique en France, les acteurs jouent moyennement tout comme la mise en scène est très minimaliste.