Mon compte
    Zombi Child
    Note moyenne
    2,2
    620 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Zombi Child ?

    77 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    10 critiques
    3
    21 critiques
    2
    28 critiques
    1
    8 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2019
    En 1962 à Haiti un homme victime de zombification est esclave dans les plantations de cannes à sucre, de nos jours sa descendance est élève à l'Ecole de la Légion d'Honneur. Entre les deux Bertrand Bonello tisse un fil nous parlant d'exploitation, de vaudou, d'expiation, de magie noire pour homme blanc, ou l'inverse et finit par totalement envoûter le spectateur. Moments de grâce absolue (les rites haïtiens, le rap de Damso chanté par les lycéennes,...), magie de la lumière et de l'interprétation, presque toujours en suspens, onirique. La patte du réalisateur se reconnait entre mille, c'est ce qu'on appelle tout simplement le talent.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Il fallait un film sur les envoûtement divers.
    Il fallait un film sur l’école de la Légion d’honneur.
    Ici, il y a collision entre les deux.
    De surcroît, l’école est traitée en priorité
    Très belle réalisation, évidemment.
    Et bon placement du produit « Qwant »!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Le film se divise en deux histoires menées en parallèle dont le lien n'a que peu d'intérêt.
    D'un côté une histoire de zombification en Haïti dont les tenant et aboutissants ne sont pas creusés, peu de dialogue, peu d'enjeu dramatique.
    De l'autre une héroïne qui s'ennuie dans son internat en attendant de retrouver son amour qu'on imagine de vacances, on s'ennuie ferme avec elle. Peu d'intrigue de ce côté là non plus la quête de voir son amour aux prochaines vacances n'a absolument aucun intérêt.
    Bref un film dont on peu largement se passer.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Film assez spécial, aux relents de cinéma dit d’auteur. Assez indéfinissable, c’est sans doute fait exprès. C’est plus profond et différent que le simple récit au fil conducteur fantastique. Un fantastique, si je classe le vaudou et les zombis dans cette catégorie-là (cartésien que je suis !), qui n’est pas totalement absent en prenant quelque peu, au détour d’une scène, les chemins d’un film comme l’Exorciste (1973 et opus suivants). On en frisonne, ce qui vaut d’ailleurs un avertissement pour âmes sensibles (vivantes celles-là). Mais l’essentiel, en tout cas le plaisir, n’est pas de ce côté-là du film. Il est plutôt dans cette immersion parmi les Demoiselles de la Légion d’Honneur. Nombre de spectateurs seront sans doute étonnés que cette institution, fabrique à élite féminine bien comme il faut, existe bel et bien. Des têtes d’ange, intelligentes, vivaces, étouffées dans leur écrin. Ça aurait tracé un cadre suffisant pour nous raconter une histoire quelconque. Mais le réalisateur et scénariste aura préféré mélanger deux tableaux, à charge pour nous spectateurs de trouver le lien entre les deux si on peut. Troublant, interrogeant. Ne laissant pas indifférent.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2019
    On le sait, le cinéma de Bonello vaut principalement par sa capacité à saisir l'esprit d'un lieu ou d'un moment, plutôt que pour sa narration ou pour la façon dont les personnages interagissent entre eux.

    Rien de bizarre, donc, à ce que le début de Zombi child soit plutôt réussi : la mise en scène souveraine de Bonello expose très bien les deux territoires du film, Haïti dans les années 1960 et le pensionnat pour filles de la Légion d'honneur à Paris de nos jours.

    Il y a une vraie idée de film à décrire en parallèle les deux univers, différents en tout : noir/blanc, hommes/filles, jour/nuit, passé/présent, riches/pauvres. La description de la sororité est très réussie, les plans en nuit américaine dans la nature haïtienne également.

    Les choses se gâtent malheureusement vers la fin du film, quand la réconciliation des deux histoires a lieu à travers la piètre péripétie de l'amour pour Pablo et d'une cérémonie vaudou plutôt risible qu'éprouvante. On mesure là à quel point Bonello n'est pas doué pour faire peur.

    C'est dommage, car le film est par éclat très beau.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Critiques elogieuses, bande annonce intriguante: allonszi... Helas,trois fois helas, que suis je allé faire dans cette galere ? Qu'est ce qui a passionné dans cette histoire de zombis l'ami Bonello? Je m'y suis ennuyé ferme, consultant ma montre plusieurs fois. J'ai qd même appris que le lycee de la legion d'honneur pour jeunes filles etait aussi reservé pour ceux qui avaient des ascendants medailles au merite où militaires. Instructif.... Est ce que ça existe aussi pour garcons ?😉
    btravis1
    btravis1

    111 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Beau visuellement mais ennuyeux au possible, une partie de l'histoire est peu compréhensible, la seconde est desservie par des dialogues insipides, souvent inaudibles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2019
    Comment relier, d’une part la situation des esclaves sous le règne de Duvalier en Haïti à la fin des années soixante, et d’autre part le lycée de la Légion d’Honneur de Saint-Denis à côté de Paris, ouvert aux jeunes filles ? A priori, la tâche s’annonce impensable. C’est pourtant ce que réalise Bertrand Bonello avec son dernier long métrage, « Zombi Child », présenté lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en mai dernier.

    On met du temps à comprendre effectivement, mais tout s’éclaire à la fin. Le lycée de la Légion d’Honneur, avec sa non mixité, le costume imposé aux adolescentes, la ceinture de couleur qui va de l’épaule à la hanche, la révérence devant la Directrice, les dortoirs, mais aussi son vaste parc et ses 100 % de reçues au Bac, tout concourt à en faire un cas particulier. Bonello s’attarde sur un groupe de 4 lycéennes de terminale, lesquelles se retrouvent la nuit pour y former une sorte de club privé auquel viendra s’adjoindre une nouvelle, originaire d’Haïti, dont la tante s’adonne à la pratique du vaudou.

    Le vaudou est en fait le thème central du film. Dès la première image, nous sommes en 1966 aux pires heures de la dictature Duvalier, un homme casse une sorte d’oursin, le cuisine, le déguste et s’empoisonne. Mourra-t-il ? Du moins, on assiste à ses obsèques. On le retrouve plus tard, esclave dans les champs de canne à sucre, d’où il s’échappe et erre dans l’île. On apprendra qu’il a été enterré mi-mort, mi-vivant, la physique quantique a expliqué la chose. Déterré, ramené à la vie, il est zombi et esclave sans moyens de résistance, ni de conscience.

    Bonello alterne les séquences haïtiennes dans les années 60 et celles du lycée de la Légion. Le trait qui les unit, c’est évidemment la nouvelle élève, petite fille du zombi. Une ado, membre du club, dépressive, s’en ira trouver la tante et lui demandera de la guérir par une séance de vaudou. Du point de vue cinématographique, la séance, à 1500 € quand même, vaut la peine d’être vue.

    La quintette de jeunes filles du Lycée est remarquable de complicité, les 4 « blanches » accueillant la nouvelle, noire de peau. Pas de marque de racisme vis-à-vis d’elle, et l’acceptation de la différence, notamment culturelle. C’est beau. Trop beau ? Film haut en couleurs vives, Bonello nous fait découvrir deux sociétés, aux antipodes, mais avec une vraie chaleur humaine ici et là. Et une actrice magnifique, Wislanda Louimat, au regard d’ange.

    Quelques mois après avoir lu le magnifique roman de Yanick Lahens, « Bain de Lune », Prix Fémina 2014, qui m’avait plongé dans l’enfer de l’époque Duvalier et ses Tontons macoutes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juin 2019
    En 1962, à Haïti, Clairvius Narcisse est victime d’une tentative de zombification. Empoisonné, il est laissé pour mort, mis en bière, inhumé. À la nuit tombée, des hommes déterrent son cercueil. Réduit à l’état de mort-vivant, privé de parole, de volonté, il est employé dans une plantation de canne à sucre. Mais Clairvius, après avoir mangé un morceau de viande, retrouve une partie de sa conscience et réussit à s’enfuir.
    De nos jours, sa petite-fille Mélissa, intègre en classe de seconde la Maison de la Légion d’honneur, un établissement scolaire réservé aux jeunes filles dont l’un des parents s’est vu attribué la Légion d’honneur ou l’Ordre national du mérite. Un groupe de jeunes filles accepte de l’accueillir dans la sororité à condition que Mélissa partage avec elles un secret.

    Zombi sans e. L’orthographe du titre interpelle. Elle se décrypte aisément. Zombie est dérivé de l’anglais. Zombi est utilisé à l’origine en français, dérivé de zonbi en créole haïtien, nzumbe ou nzambé en kimbundu/kikongo (merci Wikipédia).
    Il s’agit donc d’un zombi haïtien, baigné dans une culture ancestrale, pas d’un de ses vulgaires ectoplasmes hollywoodiens qui – comme le relève une des étudiantes de la Légion d’honneur, friande du genre -se déplaçait à tâtons avant de connaître, dans le cinéma le plus contemporain, une soudaine accélération de leur vélocité (Cf. les zombies sprinteurs de "28 jours après" ou "World War Z").

    Dans un montage alterné, "Zombi Child" tisse deux fils narratifs. D’un côté on suit Clairvius Narcisse en 1962, Lazare haïtien, ramené à la vie par un sortilège vaudou dont il essaie de se désenvoûter. Histoire sans parole languissante qui filme des paysages sauvages et grandioses. De l’autre, on suit une bande de jeunes filles façon "Virgin Suicides" dans leur lycée hors norme : la maison de Saint-Denis de la Légion d’honneur dont on s’étonne que l’atmosphère si particulière n’ait pas déjà inspiré le cinéma.

    "Zombi Child" a plus de défauts de qualités. Les plus irritants sont ceux qui constellent la description de la vie des lycéennes de la légion d’honneur. Pourquoi avoir prêté à ces jeunes filles de bonne famille un vocabulaire de cagoles ? Pourquoi leur avoir donné comme enseignant d’histoire Patrick Boucheron qui leur assène un discours digne d’une leçon d’ouverture au collège de France sur les « hoquettements » du dix-neuvième siècle?
    Mais le plus grave est l’ennui que distille ce film de près de deux heures dont le scénario étique se résume à rien, ou du moins à pas grand-chose. Bertrand Bonello tenait pourtant là un sujet fascinant qu’il gâche à force de paresse. Quel dommage !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2019
    DÉCIDÉMENT, j’ai beaucoup de difficulté avec « l’irrationnel » …
    De superbes images, une bande son qui colle à l’image n’ont pas suffi à mon « bonheur » …

    Le rythme inégal du film, l’histoire des jeunes filles à la Légion d’honneur reliée à celle du grand père Zombi ne m’a guère intéressée.
    Seule les relations des « lycéennes » entre elles, entre Haïti et la France ont retenu mon attention…
    Passé à côté !!!
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Dommage que le réalisateur nous laisse à ce point en dehors de cette culture et de ce film... Ou plutôt il nous immerge mais sans nous expliquer et on ne comprend pas grand chose. Le film est, en plus, très lent... (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/06/16/dautres-mondes-zombi-child-bertrand-bonello/)
    Pierre E
    Pierre E

    13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2019
    Ennuyeux, incompréhensible, très mal joué : je dois dire que je m’étonne de la quasi unanimité des critiques devant ce film mortel a plus d’un titre. A éviter.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Etrange film où l'intrigue fait des allers-retours entre Haïti et Saint-Denis. L'histoire et les lieux s'entrecroisent. C'est original, bien filmé, on se laisse aisément séduire par les rites vaudous mais il faut reconnaître que le message manque de clarté (il n'y a pas de liberté sans mémoire) et, surtout, que l'intrigue manque de rythme. Original mais dangereusement hypnotique.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Attention, ce film n'est pas du tout un film de zombies, type gros blockbuster américain.
    Cela n'a strictement rien à voir.
    C'est un film français, qui raconte un drame, et en l'occurrence un fait véridique.
    La mise en scène, la réalisation sont parfaites et les acteurs aussi.
    Le souci c'est que cette histoire est déroutante et d'un grand ennui.
    Même si ce film a de l'intérêt, il faut reconnaître que tout le long, on s'ennuie confortablement.
    Le début ça va, mais assez rapidement on est plongés dans une torpeur tenace.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2019
    C’est avec une prudence de sioux que j’ai abordé ce film qui par son auteur et son thème ne m’engageait pas plus que ça . J’en suis ressorti, plus que surpris, totalement heureux par la révélation d’un autre monde en le comprenant beaucoup mieux cette fois. Ce n’est pas un film de zombis, mais l’histoire d’un peuple et de sa culture rapportée à notre propre civilisation qui par exemple élève toujours ses enfants dans des cocons. A l’image de l’école de la Légion d’honneur où débarque une jeune haïtienne qui par son comportement et l’histoire qu’elle engendre va amener l’une des élèves à adopter indirectement cette culture. C’est ainsi brièvement résumé et analysé, mais le film de Bonello est tellement riche dans ses informations ( historiques et contemporaines ) et profond dans sa réalisation qu’il faut le voir intégralement pour en saisir toute la subtilité. Je comprends que le film peut rebuter. Mais la manière d’alerter les événements de l’Histoire ( tremblement de terre 2010, zombis, Haïti … ) à l’aune de notre propre civilisation est en moins de deux heures parfaitement explicite.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top