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    Zombi Child
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    77 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    La gêne, l'angoisse. L'histoire d'un groupe de filles qui recrute une autre fille pour après chanter sur du Damso (oui, du Damso). Bon alors y'a aussi une histoire de zombi haïtiens, bof.
    Le cinéma français dans ce qu'il sait faire mieux : s'enfoncer dans les profondeurs du ridicule, avec la bénédiction de la presse.
    Pour faire du cinéma, filmer des jeunes filles avec des plans stylés et de la musique électronique ça peut-être un début mais il faut des idées sinon on obtient Zombi Child. Nulissime.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 387 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, le nouveau film du réalisateur de “Nocturama”, “Saint-Laurent”, “L’Apollonide” ou “Le Pornographe” était plutôt attendu. “Zombi Child” joue entre deux époques. En Haïti dans les années 60, un homme est ramené d’entre les morts pour être exploité dans des plantations de canne à sucre. En France à Paris aujourd’hui, une adolescente cache un secret lié à la pratique du vaudou. Ce mélange est confus et l’atmosphère est davantage dérangeant qu’inquiétant. A force d’invoquer les fantômes, Bonello se noie dans une mise en scène maladroite qui font perdre toute crédibilité à un casting déjà très fragile. Si on imagine la volonté du cinéaste à confronter deux réalités différentes, on cherche encore à comprendre la réelle ambition du long-métrage.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Bertrand Bonello est plus que jamais avec ce dernier opus un cinéaste d'ambiance. Il sait instaurer très vite ici un climat oppressant avec pourtant un minimum d'effets. Cette histoire de zombies n'a donc rien de gore, elle met surtout en scène des êtres à la dérive qui ont du mal à trouver leur place dans la société, celle d'Haiti des années passées comme celle du Paris d'aujourd'hui pour des adolescentes certes de milieu privilégié mais à la recherche de quelques sensations. Plus que jamais, le cinéma de Bonello est plus intellectuel que sensationnel et on ne rentre pas dedans sans un minimum d'effort, mais si on passe ce stade, le film de Bonello est beau, élégant et intelligent et mérite franchement le détour.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Un scénario nous laissant penser, apprendre certaines réalités de l'époque au niveau de l'esclavage, la maladie.. Agrémenté d'un peu de touche "légèrement horrifique" par rapport au coutume de l'époque et de diverses pratiques comme par exemple le vaudou. Malgré cela, tout ceci n'est que partiellement exploité. Du moins dans les grandes lignes. On reconnait également assez vite, le coté "French". Les acteurs, notamment celle qui attire les convoitises vis à vis de la curiosité de ses amis sur sa vie. Afin de pouvoir la faire entrer dans une sopporité crée par plusieurs filles.
    NammJones
    NammJones

    112 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Le scénario est alambiqué, les actrices un peu trop scolaire pour certaines mais l'histoire est intéressante.
    FaRem
    FaRem

    8 781 abonnés 9 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Pour son nouveau film, Bertrand Bonello s'attaque au mythe du zombie et le revisite d'une manière originale. "Zombi Child" ne ressemble pas à ce que l'on a l'habitude de voir avec des zombies affamés de chair fraîche qui s'attaquent à tout le monde. Le réalisateur prend comme base ce qui s'est passé en Haïti et c'est ce qui est intéressant, car le cas de Clairvius Narcisse est bien réel. On redécouvre ce mythe en remontant jusqu'à ses origines avec ce lien avec le vaudou. Et en parallèle, on suit l'histoire de jeunes filles pensionnaires d'un collège uniquement réservé aux proches de parents qui ont été décorés par le gouvernement français. Mélissa fait le lien entre ces deux parties et va en quelque sorte ouvrir la porte du vaudou à ses nouvelles copines. Je me suis demandé si le fait d'avoir ces deux histoires en parallèle était nécessaire, mais la partie en Haïti apporte une certaine crédibilité, si on peut dire, à ce qui se passe chez nous, à notre époque. Si ce film n'est pas le plus rythmé ou le plus dynamique, il n'est jamais ennuyeux. Je dois dire que je l'ai trouvé assez captivant avec ce côté envoûtant. C'est bien mis en scène et la lente montée en puissance mérite le coup d’œil avec une dernière partie particulièrement efficace même si je l'ai trouvée trop courte. "Zombi Child" est plus un film fantastique qu'un film d'horreur, donc il ne vous fera pas bondir de votre siège, même si la dernière partie est perturbante, mais c'est un bon film avec de vraies qualités, dont une très bonne ambiance qui fait honneur à cette culture si étrange et particulière.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Incursion de Bonello dans le cinéma de genre, se jouant des temporalités et des registres pour donner corps à un récit de filiation mystique, pur exercice de funambule oscillant entre l’intime et le grotesque, d'une tendre brutalité, à l'image de la mise en scène.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Ce n'est pas un film de Zombi mais bien un drame tiré de faits réels . Dans un lycée parisien haut de gamme une lycéenne intrigue son petit groupe d'amies avec l'histoire de son grand père reconnu zombi en 1962 , chose non exceptionnelle dans la culture vaudou haitienne . La mise en scène et la réalisation sont sans reproche mis a part les comédiennes qui ont souvent l'air de marmonner et qu'on comprend à peine . Par contre l'ensemble manque de rythme pour éviter l'ennui sauf dans la deuxième partie plus prenante avec ses fameux rites vaudous .
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Bertrand Bonello est l'un des cinéastes français les plus singuliers et intéressants de notre époque. Zombi child est un film hybride d'une grande virtuosité qui mêle chronique adolescente vaporeuse et sensuelle avec le film de zombi âpre et crépusculaire. Ethnologique et métaphysique, Zombi child séduit par son caractère lancinant. Il capte les émotions de srs protagonistes avec une vraie finesse, en restant toujours en rentrant et en évitant tout psychologisme. On pourra trouver ça, commz souvent chez Bonello, un peu trop froid, lent et désincarné mais le film, dans sa conclusion, vire à la série B voire Z horrifique non sans un certain humour. Ce mélange permanent des genres et des tonalités rend le film assez passionnant. Bonello livre un grand film sur l'enfermement physique comme psychologique, une œuvre en miroir inclassable, non dépourvu de longueurs c'est vrai, mais souvent fascinante et captivante.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Je ressors de cette séance en ayant l'impression que quelque chose m'a échappé tant j'ai lu des critiques élogieuses sur ce film de Bertrand Bonello. C'est loin d'être un film d'horreur classique mais plutôt un aller-retour entre Haïti et ce pensionnat de jeunes lycéennes. Il faut s'accrocher pendant la première partie du film où l'on se demande l'intérêt de ces dialogues niais entre ces ados. Ensuite, les histoires se recoupent pour donner un résultat laborieux. C'est bien filmé, les actrices débutantes sont convaincantes mais l'ensemble est trop confus pour m'avoir passionné. Déroutant!
    Zayzay
    Zayzay

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    J’ai aimé ce film déjà car j’ai trouvé le mélange culturel très intéressant, d’une part ce film évoque le vaudou, les esprits, la magie très présente dans la culture haïtienne et d’autre part l’histoire est ancrée dans le présent en France. De plus, le côté fantastique rend le film captivant et même quelques fois effrayant. J’ai aussi trouvé très audacieux le découpage entre les moments en Haïti et en France.

    Par contre, j’ai moins aimé la façon d’on la jeunesse est représentée dans le film qui est très caricaturale. Et j’ai eu du mal à apprécier le jeu d’acteur de certains acteurs...
    Instagram : cinephilanthrope (compte critique ciné)
    Did
    Did

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    Rarement eu autant envie de quitter une projection.
    Soporifique, plat, navrant.
    A fuir absolument !
    After D
    After D

    8 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Voici ce que cela donne, lorsqu'on veut faire un film sur la culture vaudou haïtienne et les fameux "zombis" (sans e), mais que l'on oublie d'écrire un scénario. Une succession de situations, à des époques différentes, mais aucune trame, une vacuité totale dans le récit. Ce n'est pas totalement inintéressant, puisqu'on découvre la vie de pensionnat du lycée de la légion d'honneur (établissement élitiste typiquement français au charme surrané), mais sans fil conducteur, on s'ennuie très vite! Heureusement, le film est court (et il n'a pas de fin à proprement parler).
    tonton29
    tonton29

    25 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Beau film, étrange et intéressant. Mais le synopsis d'Allociné est presque faux ! Les actions sont concomitantes mais ne découlent pas l'une de l'autre !!! Sinon c'est bien dans le style dramatique que nous évoluons. Alors si vous escomptez voir un film avec des enfants zombies, gore mangeurs de chair humaine, passez votre chemin !!! Retournez voir Romero ou la série Walking Dead car vous allez être déçus ! Ici on parle de Haïti, de Vaudou, un peu la croyance et la pratique au travers 2 périodes et 2 lieux qui s'entrecroisent pour tisser un lien entre certains personnages. La lenteur du film, ou plutôt sa langueur, crée une atmosphère qui semble devenir envoûtante et perturbante. Alors, quel lien entre cet homme ressuscité et zombifié en 1962 et cette jeune fille actuelle attristée par son chagrin d'amour ? Une amie haïtienne qui porte un secret déroutant. La photographie sombre et nocturne accompagne cet homme dans les ténèbres, alors qu'une luminosité virginale accompagne les charmantes demoiselles innocentes de ce pensionnat sélect. La jolie amie haïtienne porte cette part de mystère qui passe dans la pénombre. La musique porte un message quelle soit chamanique vaudou ou rap. Le film n'est donc pas très accessible pour ceux qui veulent du rythme et du cartésien mais présente que tout n'est pas maitrisable par l'homme moderne et que se confronter aux rites ancestraux est un jeu dangereux. Mais dans la tristesse germe l'espoir, dans la Mort surgit la Vie, les 2 sont indissociables et très bien compris par certaines communautés réputées "non civilisées". Les 2 actrices principales sont très prometteuses, porteuses des ambiguïtés de leur âge et de leurs communautés. Wislanda Louimat a du charisme dans sa présence. Si vous en avez marre du cinéma classique formaté et calibré et êtes ouvert à la découverte, allez-y !
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    On trouve les zombies dans des films qui visent délibérément à « épouvanter », même s’ils font souvent sourire. Bertrand Bonello cherche à explorer le sens véritable du zombie dans les croyances vaudou modernes. Le résultat est plutôt déprimant : un zombie est un malheureux qu’on empoisonne, par exemple en imprégnant l’intérieur de sa chaussure d’une poudre magique, pour le transformer, après sa mort, dûment provoquée pour accélérer la rentabilité de l’opération, en une sorte de fantôme ou mort-vivant capable de travailler et même corvéable à merci, par exemple dans les exploitations de sucre. En bref un zombie (il est plus chic, ou conforme à l’étymologie, de l’écrire sans e final), est donc une sorte d’esclave fantasmé recyclé par la modernité. Mais si cette mythologie moderne, à dire vrai peu attirante, donne quelques belles images, au début du film, sur le travail dans les champs de canne à sucre, l’intérêt du film est ailleurs. Dans la description d’une « sororité », ou groupe d’adolescentes, au sein d’un internat pétri de traditions, quoique partie intégrante de notre République : la Légion d’Honneur, sis dans la célèbre abbaye de Saint-Denis, école à la réputation élitiste s’il en est. Ces adolescentes se réunissent pour des réunions secrètes dans la salle d’art plastique, cherchant à s’initier à des mystères malheureusement inexistants, de sorte qu’elles en sont le plus souvent réduites, lorsqu’elles se trouvent ensemble, à tapoter leur portable ou à évoquer le dernier épisodes de leur histoire d’amour. Fanny, remarquablement jouée par Louise Labèque, est tombée amoureuse d’un beau jeune homme assez ridiculement filmé comme une sorte de Lancelot en promenade à demi-nu au milieu des taillis. Puis arrive l’irréparable, qui en effet mérite bien son nom, et enfonce le film, qui jusque-là se laissait regarder plutôt agréablement, dans un mélange de ridicule et de brutalité : exactement l’horreur.
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