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    Zombi Child
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    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    131 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Une déception !
    Le thème est envoûtant et fort à souhait! Mais Bertrand bonello ne fait rien de son sujet.
    Pourquoi traiter de l’adolescence si c’est pour ne rien en faire ?
    Il fait un parallèle entre la zombification des êtres en Haïti sous la dictature Duvalier ( zombification ancestrale qui se pratique toujours !) et les ado d’aujourd’hui en France.
    Mais il ne dit rien du caractère vénéneux de l’adolescence, de l’envoûtement des sens et des cœurs, et des excès de cet âge. Ou plutôt il croit en dire quelque chose mais rien n’est vraiment incarné, tout est fade et artificiel. Les ado sont terriblement ennuyeuses. Les dialogues sont insipides et surfaits. L’esthétique ne suffit pas !
    L’intention était bonne et le sujet original donnait vraiment envie!
    Mais on aurait aimé plus de folies . Qu’il aille au bout de son sujet et qu’il n’ait pas peur d’exploiter plus à fond le thème du zombi haïtien et de l’influence de son héritage .il aurait fallu que ce soit moins démonstratif et appliqué et surtout mieux écrit . Seule la description de la zombification et des rites haïtiens est intéressante et réussie, la photographie magnifique mais ce n’est pas assez incarné trop descriptif.
    Dommage ! A refaire!!
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2019
    DÉCIDÉMENT, j’ai beaucoup de difficulté avec « l’irrationnel » …
    De superbes images, une bande son qui colle à l’image n’ont pas suffi à mon « bonheur » …

    Le rythme inégal du film, l’histoire des jeunes filles à la Légion d’honneur reliée à celle du grand père Zombi ne m’a guère intéressée.
    Seule les relations des « lycéennes » entre elles, entre Haïti et la France ont retenu mon attention…
    Passé à côté !!!
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    On trouve les zombies dans des films qui visent délibérément à « épouvanter », même s’ils font souvent sourire. Bertrand Bonello cherche à explorer le sens véritable du zombie dans les croyances vaudou modernes. Le résultat est plutôt déprimant : un zombie est un malheureux qu’on empoisonne, par exemple en imprégnant l’intérieur de sa chaussure d’une poudre magique, pour le transformer, après sa mort, dûment provoquée pour accélérer la rentabilité de l’opération, en une sorte de fantôme ou mort-vivant capable de travailler et même corvéable à merci, par exemple dans les exploitations de sucre. En bref un zombie (il est plus chic, ou conforme à l’étymologie, de l’écrire sans e final), est donc une sorte d’esclave fantasmé recyclé par la modernité. Mais si cette mythologie moderne, à dire vrai peu attirante, donne quelques belles images, au début du film, sur le travail dans les champs de canne à sucre, l’intérêt du film est ailleurs. Dans la description d’une « sororité », ou groupe d’adolescentes, au sein d’un internat pétri de traditions, quoique partie intégrante de notre République : la Légion d’Honneur, sis dans la célèbre abbaye de Saint-Denis, école à la réputation élitiste s’il en est. Ces adolescentes se réunissent pour des réunions secrètes dans la salle d’art plastique, cherchant à s’initier à des mystères malheureusement inexistants, de sorte qu’elles en sont le plus souvent réduites, lorsqu’elles se trouvent ensemble, à tapoter leur portable ou à évoquer le dernier épisodes de leur histoire d’amour. Fanny, remarquablement jouée par Louise Labèque, est tombée amoureuse d’un beau jeune homme assez ridiculement filmé comme une sorte de Lancelot en promenade à demi-nu au milieu des taillis. Puis arrive l’irréparable, qui en effet mérite bien son nom, et enfonce le film, qui jusque-là se laissait regarder plutôt agréablement, dans un mélange de ridicule et de brutalité : exactement l’horreur.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Pour son nouveau film, Bertrand Bonello s'attaque au mythe du zombie et le revisite d'une manière originale. "Zombi Child" ne ressemble pas à ce que l'on a l'habitude de voir avec des zombies affamés de chair fraîche qui s'attaquent à tout le monde. Le réalisateur prend comme base ce qui s'est passé en Haïti et c'est ce qui est intéressant, car le cas de Clairvius Narcisse est bien réel. On redécouvre ce mythe en remontant jusqu'à ses origines avec ce lien avec le vaudou. Et en parallèle, on suit l'histoire de jeunes filles pensionnaires d'un collège uniquement réservé aux proches de parents qui ont été décorés par le gouvernement français. Mélissa fait le lien entre ces deux parties et va en quelque sorte ouvrir la porte du vaudou à ses nouvelles copines. Je me suis demandé si le fait d'avoir ces deux histoires en parallèle était nécessaire, mais la partie en Haïti apporte une certaine crédibilité, si on peut dire, à ce qui se passe chez nous, à notre époque. Si ce film n'est pas le plus rythmé ou le plus dynamique, il n'est jamais ennuyeux. Je dois dire que je l'ai trouvé assez captivant avec ce côté envoûtant. C'est bien mis en scène et la lente montée en puissance mérite le coup d’œil avec une dernière partie particulièrement efficace même si je l'ai trouvée trop courte. "Zombi Child" est plus un film fantastique qu'un film d'horreur, donc il ne vous fera pas bondir de votre siège, même si la dernière partie est perturbante, mais c'est un bon film avec de vraies qualités, dont une très bonne ambiance qui fait honneur à cette culture si étrange et particulière.
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2021
    tout n'est pas clair dans le scénario, les liens entre Haïti et Saint Denis sont opaques.....Je retiens les scènes de classe avec les professeurs, les souvenirs de l'esclave de Haïti, qui font vibrer par l'atmosphère de Vaudou et d'étrangeté....Le reste du film entre les élèves entre elles, est peu convaincant, ( la sauce ne prend pas à cette sororité adolescente)...ça se laisse voir, mais je crois que j'oublierai le film assez vite...La réalisation aurait du être plus rigoureuse dans les émotions des jeunes filles, pas toujours claires....A vous de voir
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Un scénario nous laissant penser, apprendre certaines réalités de l'époque au niveau de l'esclavage, la maladie.. Agrémenté d'un peu de touche "légèrement horrifique" par rapport au coutume de l'époque et de diverses pratiques comme par exemple le vaudou. Malgré cela, tout ceci n'est que partiellement exploité. Du moins dans les grandes lignes. On reconnait également assez vite, le coté "French". Les acteurs, notamment celle qui attire les convoitises vis à vis de la curiosité de ses amis sur sa vie. Afin de pouvoir la faire entrer dans une sopporité crée par plusieurs filles.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Incursion de Bonello dans le cinéma de genre, se jouant des temporalités et des registres pour donner corps à un récit de filiation mystique, pur exercice de funambule oscillant entre l’intime et le grotesque, d'une tendre brutalité, à l'image de la mise en scène.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Film assez spécial, aux relents de cinéma dit d’auteur. Assez indéfinissable, c’est sans doute fait exprès. C’est plus profond et différent que le simple récit au fil conducteur fantastique. Un fantastique, si je classe le vaudou et les zombis dans cette catégorie-là (cartésien que je suis !), qui n’est pas totalement absent en prenant quelque peu, au détour d’une scène, les chemins d’un film comme l’Exorciste (1973 et opus suivants). On en frisonne, ce qui vaut d’ailleurs un avertissement pour âmes sensibles (vivantes celles-là). Mais l’essentiel, en tout cas le plaisir, n’est pas de ce côté-là du film. Il est plutôt dans cette immersion parmi les Demoiselles de la Légion d’Honneur. Nombre de spectateurs seront sans doute étonnés que cette institution, fabrique à élite féminine bien comme il faut, existe bel et bien. Des têtes d’ange, intelligentes, vivaces, étouffées dans leur écrin. Ça aurait tracé un cadre suffisant pour nous raconter une histoire quelconque. Mais le réalisateur et scénariste aura préféré mélanger deux tableaux, à charge pour nous spectateurs de trouver le lien entre les deux si on peut. Troublant, interrogeant. Ne laissant pas indifférent.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    J'aime beaucoup Bertrand Bonello, c'est d'ailleurs très souvent avec curiosité et surprise que j'accueille la découverte de ces films, mêmes si, parfois j'ai pu m'y heurter. Zombi Child, signe, il en va de soi, une concordance avec le cinéma dans son ensemble de ce même réalisateur porté sur la colère, sur un sentiment qui retourne la table, dans le bruit et la fureur, qui cote à cote se toisent, s'observent et entre, de manière toujours particulière, en collision !

    Ici, le film démarre par une recette que l'on découvre, apprend à voir ses tourments, dans un anti-silence. Le mimétisme de la composition laisse place un chancèlement dans le pas, par une démarche qui se saccade avant l'inéluctable perdition qui entraine cris et chants, un rituel qui en succède à un autre. Bertrand Bonello va vite, il combine le dépaysement, capte sa superbe et fructifiera par la suite des retours vers ce Haïti de 1962, une quasi divergence avec la lumière de cette salle de classe qui n'a plus rien de comparable, à première vue seulement.

    La pièce blanche, aux visages blancs, canalise pour autant un discours qui, à bien des égards regorge aussi d'un mythe, comme une correspondance par les mots d'un professeur qui théorise par l'explication à son auditoire - au sens large - le résidu de ce sentiment qui chahute, collectivement, par une révolte, comme il en est fait ici mention. On reviens à une prise de vue plus ordinaire, du moins, familière, de par cette approche, néanmoins la marge est de suite rechercher.

    Le mouvement, l'observation, le soin du programme certifie d'installé le cadre, d'y placer des idées, connues ou non, à dessein dans faire resurgir, une fois les bascules, les transitions faites, répondre et superposer un calme sur une lutte. Bonello, cherche constamment l'étincelle, il aime d'ailleurs faire référence à son élite ( il y excelle ! ) au travers de l'héritage, des convenances, de cette rébellion bourgeoise face aux verrous de la posture et de la ligne qui se trace il retoque la certitude, puise et creuse le vertige de l'instant ( Bresson me viens momentanément ici et maintenant ) pour en sillonner son étendu, là devant nos yeux. La technique, parallèlement joint à entretenir le flou, de la beauté de l'intrigue, à la mise en relief des moyens, somme toute de la même obstination à contempler sa joliesse. Il veut, en cela, au travers de ses films, nous faire encore buter, comprendre et assimiler, s'arrêter et puis poursuivre ...

    L'occupation de l'espace est une autre constante dans le cinéma de ce réalisateur - compositeur. Des lieux bondé du jour, à sa " privatisation " la nuit, le désir, l'envie souvent stimulé par l'ennui, une bizarrerie autre, parfois fantasque disons-le, porte au nue une poésie, y compris dans l'acte de politique, de connaissance, partage, comme d'abandon de toute ses motions, une fièvre froide, j'irai jusqu'à dire une tête froide, mais un sang chaud, bouillant, à profusion ! L'alliage hybride fascine par la déroute de ses chemins tracés, comme une fuite face à la soumission / résignation de l'édifice par une cavale romantique, une connivence bonne ou non, encore une fois, qui n'a d'illustre qu'une inconnue comme sortie. C'est là ou particulièrement Zombi Child devient selon moi génial. Par le biais du miroir, Haïti et la France coopte par le jeu de fusion, interroge et livre une bataille sur l'introspective et raconte des vies, des morts, sans hauteur particulière, ou plutôt, cette dernière gesticule selon point de vue. Des cols blancs immaculés de l'institut de cette bande de filles, aux retours vers le camp d'exploitations des zombis, on retrouve le même besoin de vouloir justifier, de combattre, mais surtout comme le dit Mélissa lorsqu'elle évoque son grand-père, faire autrement si possible ...

    Zombi Child, est de ses films un peu difficile parfois, son étrangeté, sa détermination acté faisant acte de foi et de contrition devant sa propre présence titille des habitudes de spectateurs standardisés. La manivelle est activé et regorge de subtilité, il suffit de regarder ces actrices, qui viennent toutes, quelles que soit leurs temps de présences à l'écran, demeurées merveilleusement à définir des portraits fantasmagoriques et à la fois enivrante mais également d'une réalité plus précise, l'une et l'autre de ces visions sont superbes. Ces jeunes filles, dans le phrasé comme dans le geste fuse, tranche, pèse avec le poids opportun, magnifiquement !

    J'insiste maintenant sur les yeux qui pleurent, sur ses deux orifices dessinées par un contour blanc qui rappel la femme qui rit de L'Apollonide. La différence, qui intervient par le drame vécu, ici par la zombification, est admirable autant que contestable. Peu importe, pour moi sa seconde constations, car je n'y ai vu que le braise de sa signification. La genèse du parcours est une douceur malgré la violence, surtout si l'on subit, comme moi j'avoue l'expérience de spoiler: l'apparition du Barron avec autant d'intensité et un peu de trouille ! J'en souris à écrire ces quelques lignes là-dessus, mais oui la conjugaison de vie et de mort manifesté dans cet instant m'a perturbé et attristé. Sans doutes, encore plus les heures passées ce visionnage ...
    Acceptons l'inattendu You'll Never Walk Alone avec manganisme et réconfort, de surcroit comme fin des peines. Avec un sourire, comme retrouvailles !
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Film fantastique et dramatique, écrit et réalisé par Bertrand Bonello, Zombi Child est une véritable déception tant le long-métrage était prometteur sur le papier mais que le résultat n'est pas à la hauteur dans les faits. L'histoire débute en Haïti en 1962 où un homme meurt, puis revient à la vie, et se retrouve envoyé de force à travailler dans les plantations de cannes à sucre. Plus d'un demi-siècle plus tard, Mélissa, une adolescente haïtienne du prestigieux pensionnat de la Légion d'honneur à Saint-Denis, raconte à ses camarades de classe le secret de sa famille. Mais cette révélation va provoquer chez Fanny, une des élèves, des sentiments imprévisibles. Ce scénario, inspiré de l'existence de Clairvius Narcisse, un haïtien drogué qui aurait vagabondé en tant que zombie et esclave après avoir été déclaré mort, n'est hélas pas très prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Si les premières minutes s'avèrent intrigantes, on se rend vite compte que l'attente ne sera pas comblée. Et en effet, plus les minutes défilent et plus l'intérêt disparaît tant il ne se passe rien. Résultat, on s'ennuie ferme devant cette intrigue mal menée, ne permettant pas de se sentir impliqué dans le récit. Il ne se passe vraiment pas grand-chose et cela se ressent fortement à travers des scènes insipides tirant en longueur. Il faut malheureusement attendre les dix dernières minutes pour qu'enfin un évènement captivant se produise, mais même lui accouche d'une souris. Le problème principal provient sûrement en partie de la structure même de la narration, puisque celle-ci nous fait suivre en parallèle les séquences en Haïti et celles en France, sans qu'on ne comprenne vraiment le lien entre elles tant les deux milieux n'ont rien en commun. Mais même sans cela, difficile de s'attacher aux personnages qui portent l'ensemble. Ceux-ci sont tout de même bien interprétés par une distribution comportant entre autre Wislanda Louimat, Louise Labèque, Sayyid El Alami, Saadia Bentaïeb, Mathilde Riu, Mackenson Bijou, Ninon François ou encore Adilé David. Hélas, tous ces rôles ne procurent pas vraiment d'émotions. La faute à des personnalités peu développées malgré quelques légères tentatives, mais également à cause de dialogues assez pauvres ne permettant pas de toucher l'âme en dépit de son sujet traitant de culture vaudou, d'esprit et de sorcellerie. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français est assez simpliste. Cependant, sa mise en scène bénéficie d'une belle photographie naturelle et lumineuse à la faveur de ses environnements. Deux cadres de vie totalement opposés entre la nature sauvage verdoyante de l'ile et l'aspect urbain et civilisé à outrance de la banlieue parisienne. Malheureusement, ce visuel attirant n'offre que très peu de plans vraiment marquants pour la rétine. Il est tout de même accompagné par une b.o. signée par Bertrand Bonello lui-même, dont les compositions se mêlent bien avec le propos et confèrent une atmosphère, sans pour autant donner plus d'impact aux images. En même temps cela est difficile tant l'action est aux abonnés absents. Cette zombification exotique s'achève sur une fin correcte, venant mettre un terme à Zombi Child, qui, en conclusion, est une œuvre atypique ayant le mérite de proposer une expérience à part, même si celle-ci n'est pas au niveau des attentes.
    NammJones
    NammJones

    109 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Le scénario est alambiqué, les actrices un peu trop scolaire pour certaines mais l'histoire est intéressante.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, le nouveau film du réalisateur de “Nocturama”, “Saint-Laurent”, “L’Apollonide” ou “Le Pornographe” était plutôt attendu. “Zombi Child” joue entre deux époques. En Haïti dans les années 60, un homme est ramené d’entre les morts pour être exploité dans des plantations de canne à sucre. En France à Paris aujourd’hui, une adolescente cache un secret lié à la pratique du vaudou. Ce mélange est confus et l’atmosphère est davantage dérangeant qu’inquiétant. A force d’invoquer les fantômes, Bonello se noie dans une mise en scène maladroite qui font perdre toute crédibilité à un casting déjà très fragile. Si on imagine la volonté du cinéaste à confronter deux réalités différentes, on cherche encore à comprendre la réelle ambition du long-métrage.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Bertrand Bonello, c'est avant tout une mise en scène soignée en toutes circonstances, une photographie délicatement choisie (ici le brillant Yves Cape), une partition musicale captivante. Mais Bertrand Bonello, c'est aussi, des parties pris scénaristiques forts, à vouloir raconter la grande histoire par la petite histoire. Son Zombi Child à l'air comme çà d'être fait par une économie de moyen. Le choix de ses actrices débutantes, ou quasiment, est intéressant, mais donne une impression étrange de premier film. Vous savez ce fameux premier film, estampillé film d'auteur français, qui est modeste et bancal ? Sauf que le cinéaste est à son huitième long métrage. Etrange sensation. Bref. J'ai encore véritablement un problème de croyance en l'histoire, et ce personnage qui revient à la vie. Je dis encore car ce même problème de croyance était présent dans son précédent long, Nocturama. Je pense que tout vient de sa volonté d'esthétiser, plus que de raconter une histoire. Il possède donc un point de vu original, mais déroutant. Et il est loin, très loin, de sa pépite Saint Laurent.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Bertrand Bonello est plus que jamais avec ce dernier opus un cinéaste d'ambiance. Il sait instaurer très vite ici un climat oppressant avec pourtant un minimum d'effets. Cette histoire de zombies n'a donc rien de gore, elle met surtout en scène des êtres à la dérive qui ont du mal à trouver leur place dans la société, celle d'Haiti des années passées comme celle du Paris d'aujourd'hui pour des adolescentes certes de milieu privilégié mais à la recherche de quelques sensations. Plus que jamais, le cinéma de Bonello est plus intellectuel que sensationnel et on ne rentre pas dedans sans un minimum d'effort, mais si on passe ce stade, le film de Bonello est beau, élégant et intelligent et mérite franchement le détour.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2019
    De Bertrand Bonello (2019).
    Une claque à vous glacer de par les vérités que l'on découvre ! Un film sur une réalité mal connue voire totalement taboue sur la ombification utilisée pour transformer des êtres humains en esclaves ! Passionnant le film se veut presqu'un thriller autant qu'un film antropologique comme il y en avait beaucoup à l'époque coloniale. Une plongée à la fois intrigante, effrayante dans la culture ''vaudou'' et haitienne . Très bien documenté limite documentaire . Tout comme la description fouillée de la vie au sein de l'institution éducative de la ''Légion d'Honneur''. Très instructif . On comprend mieux à la vue de ce film, l'origine de l'imagerie ''Zombie'' avec un e ! L'autre force du film est sa virtuosité simple et immersive et sa transposition dans la France d'aujourd'hui c'est à dire emprunte de modernité éloignée (quoi que) de ses propres légendes !
    Educatif, et de fait assez effrayant ! On n'en ressort pas indemne !
    Avec des actrices et acteurs inspirés comme Louise Labeque, Wislanda Louimat, Adilé David.
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