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    Zombi Child
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    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2019
    On le sait, le cinéma de Bonello vaut principalement par sa capacité à saisir l'esprit d'un lieu ou d'un moment, plutôt que pour sa narration ou pour la façon dont les personnages interagissent entre eux.

    Rien de bizarre, donc, à ce que le début de Zombi child soit plutôt réussi : la mise en scène souveraine de Bonello expose très bien les deux territoires du film, Haïti dans les années 1960 et le pensionnat pour filles de la Légion d'honneur à Paris de nos jours.

    Il y a une vraie idée de film à décrire en parallèle les deux univers, différents en tout : noir/blanc, hommes/filles, jour/nuit, passé/présent, riches/pauvres. La description de la sororité est très réussie, les plans en nuit américaine dans la nature haïtienne également.

    Les choses se gâtent malheureusement vers la fin du film, quand la réconciliation des deux histoires a lieu à travers la piètre péripétie de l'amour pour Pablo et d'une cérémonie vaudou plutôt risible qu'éprouvante. On mesure là à quel point Bonello n'est pas doué pour faire peur.

    C'est dommage, car le film est par éclat très beau.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Dommage que le réalisateur nous laisse à ce point en dehors de cette culture et de ce film... Ou plutôt il nous immerge mais sans nous expliquer et on ne comprend pas grand chose. Le film est, en plus, très lent... (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/06/16/dautres-mondes-zombi-child-bertrand-bonello/)
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    J'adore Bonello, mais là je suis un peu dubitatif. Disons que le sujet me parle beaucoup, les histoires de zombis en Haïti, non seulement ça me rappelle le film de Tourneur, mais étant donné qu'il y a beaucoup d'haïtiens en Guyane, j'en entends aussi beaucoup parler.

    Mais là, je ne suis pas certain que le mélange prenne totalement. D'un côté je trouve l'esthétique des scènes en Haïti, filmées avec une nuit américaine, assez laides visuellement. Alors que clairement d'habitude Bonello sait faire de belles images (et il y en a ailleurs dans le film). Ce qui rend ces scènes pas forcément très palpitantes à regarder, surtout qu'il ne se passe pas grand chose.

    Et en face on a une partie à Paris de nos jours avec des gamines issues d'une jeunesse dorée. J'ai largement préféré cette partie, dans ce grand pensionnat où tout pue la bourgeoisie et où cette jeunesse tente de s'échapper comme elle le peut. J'ai donc découvert Damso avec ce film. J'aime beaucoup les scènes musicales car comme toujours Bonello sait les sublimer. Et donc voir ces filles chanter du Damso, bien que ça ne soit pas issu d'un genre musical que j'affectionne, ben ça a son petit effet.

    De manière générale cette partie est assez inquiétante, entre la musique qui s’immisce dans les scènes de la vie quotidiennes, notamment une séquence filmée au ralenti où toutes les filles sont à la toilette et où les sèche-cheveux ressemblent à des serpents. L'ambiance est vraiment réussie. Il y a un côté malsain vraiment bien senti.

    Et malheureusement à côté de ça on a des séquences beaucoup plus bordéliques, qui rendent vraiment moins bien, notamment sur la fin avec le rituel vaudou, où clairement ce n'est pas un problème de scénario, j'aime l'idée, mais juste ça semble manquer de moyens, ça fait un peu artificiel et un peu ridicule de voir cette femme se dandiner sur le sol, alors que nous, étrangers à cette culture, on ne comprend pas tout ce qui se trame.

    Ce qui fait que je suis partagé, j'aurais aimé adorer, il y a des passages qui sont excellents et d'autres beaucoup moins. Comme si mélanger les temporalités, les tonalités n'arrivait pas à faire un tout cohérent une fois le montage terminé et j'en sors donc assez mitigé.

    Après je dirais néanmoins que ça vaut le coup d’œil pour voir des gamines embourgeoisées à mort chanter des insanités la nuit en cercle... même si ce Zombi Child ne marquera la filmographie de Bonello.

    En tous cas j'apprécie la démarche de vouloir revenir au Zombi originel, celui du vaudou, beaucoup plus mystérieux et inquiétant, entouré d'une certaine aura ésotérique que j'aime beaucoup, plutôt que de faire une nouvelle variation autour du Zombie façon Roméro.
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Deux histoires en parallèle : l une on ne voit rien ne comprend rien mais au moins il y a des sous titres. L autre chez les boubourges on ne comprend rien car elles marmonnent et font semblant de parler djeunes ( on voit bien que le scénariste réal n y connais rien au monde des djeunes ). Tout est forcé et ennuyeux. Mortel. En plus on est obligé de se taper des heures de cours de français ou d histoire. Merci ! J ai passé l âge. Horrible pensum pseudo intellectuel a la française !! Le spectateur devient en sortant un ... zombi ... en effet ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Bonello s’amuse dans un film de genre aux images magnifiques qui explore la notion d’initiation autour d’adolescentes et d’un homme qui marche dans la nature haïtienne.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Ce n'est pas un film de Zombi mais bien un drame tiré de faits réels . Dans un lycée parisien haut de gamme une lycéenne intrigue son petit groupe d'amies avec l'histoire de son grand père reconnu zombi en 1962 , chose non exceptionnelle dans la culture vaudou haitienne . La mise en scène et la réalisation sont sans reproche mis a part les comédiennes qui ont souvent l'air de marmonner et qu'on comprend à peine . Par contre l'ensemble manque de rythme pour éviter l'ennui sauf dans la deuxième partie plus prenante avec ses fameux rites vaudous .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Dans l’ensemble ce n’est pas un mauvais film,mais l’entrée est en matière est pénible. Le côté pensionnat de fillette n’est pas franchement passionnant, malgré une reprise de damso aux petits oignons. Puis d’un coup ça décolle, on s’en étonnerait presque ! La mystique voodoo s’engouffre dans l’intrigue, une vraie réussite plastique et sonore. Une photographie intéressant, envoûtante qui marche. Attendre une bonne heure, donc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Un film qui envoûte, comme un rite vaudou.
    Le titre ne doit surtout pas vous arrêter car c'est un véritable film sur l'origine, l'histoire, du zombi, qui est né à Haïti.
    Le parallèle avec les lycéennes de la légion d'honneur est vraiment intéressant, tant sur la mise en scène que sur les questions historiques qui se posent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Un film incroyable. Les acteurs sont merveilleux, les images sont superbes. Un chef d'oeuvre que je vous conseille vivement !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    À qui s'adresse ce film ? Par qui est-il censé être compris ? Le moins que l'on puisse dire c'est que son propos est embrouillé et il faut une sacrée déduction pour établir des liens entre les trois espace-temps dans lesquels le film nous balade. En quoi cette légende urbaine haïtienne du grand-père mort-vivant influe-t-elle vraiment sur le comportement de Mélissa dans le pensionnat de filles ? Comment Fanny en arrive à la conclusion de devoir utiliser le vaudou pour fuir sa déception amoureuse ? Rien de tout cela n'est aiguillé, il faut des trésors d'imagination pour pouvoir supposer le cheminement psychologique des personnages ou les références historiques sous-entendues.
    La partie dans l'école d'élite reste de loin la plus captivante et celle laissant échapper quelques indices pertinents. On croit volontiers à ce club secret composé des filles populaires/mystiques, à ce rite initiatique et à l'ambiance lugubre de ce milieu (très proche du climat anxiogène ressenti dans le récent L'heure de la sortie). Dans un rôle sur-mesure de professeur d'Histoire, Patrick Boucheron pose le débat pointu entre nécessité de construire un récit national laissant apparaître la succession d’événements comme des conséquences logiques ou prime au souci de réalité incluant les phases allant à l'encontre d'une évolution d'ensemble. Bonello semble pour sa part ne pas avoir tranché tant ses pistes éparses ne trouvent jamais d'unité.
    Quelle part accorder à une éventuelle idée post-coloniale, ou d'appropriation culturelle de la part de la jeune camarade blanche fascinée jusqu'à l'extrême par le récit de la nouvelle ? Au-delà d'images magnifiques et d'une approche naturaliste (renforcée par le lot d'amateurs devant la caméra) allant à l'encontre du film de genre auquel on pouvait s'attendre, on sort rarement de la torpeur. Il faudra laisser libre cours à sa sensibilité et ne pas s'en remettre à son logos pour s'immerger dans cet univers abstrait. Se laisser envoûter à la manière de Fanny. Bien difficile tant le réalisateur semble se foutre royalement de créer la moindre empathie, de susciter la moindre émotion.
    Fabien D
    Fabien D

    182 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Bertrand Bonello est l'un des cinéastes français les plus singuliers et intéressants de notre époque. Zombi child est un film hybride d'une grande virtuosité qui mêle chronique adolescente vaporeuse et sensuelle avec le film de zombi âpre et crépusculaire. Ethnologique et métaphysique, Zombi child séduit par son caractère lancinant. Il capte les émotions de srs protagonistes avec une vraie finesse, en restant toujours en rentrant et en évitant tout psychologisme. On pourra trouver ça, commz souvent chez Bonello, un peu trop froid, lent et désincarné mais le film, dans sa conclusion, vire à la série B voire Z horrifique non sans un certain humour. Ce mélange permanent des genres et des tonalités rend le film assez passionnant. Bonello livre un grand film sur l'enfermement physique comme psychologique, une œuvre en miroir inclassable, non dépourvu de longueurs c'est vrai, mais souvent fascinante et captivante.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Bertrand Bonello s'est imposé comme l'un des cinéastes français les plus importants de la décennie, explorant des univers clos inquiétants et sources de tous les fantasmes. Avec "Zombi Child", le cinéaste utilise le montage parallèle pour raconter l'histoire de Clairvius Narcisse en 1962, haïtien transformé en zombie qui s'est échappé de la plantation de cannes à sucre dans laquelle il était réduit en esclavage, et celle de jeunes filles étudiant dans un pensionnat de la Légion d'honneur dans le Paris actuel. Le film étonne par son choix de ne pas lier pendant longtemps les deux trajets, lesquels sont figurés par deux mises en scène très différentes : quand la partie haïtienne se révèle bressonienne par son aspect factuel et un montage épuré (on pourrait aussi dire que les choix de lumière rappellent ceux de certains films de Weerasethakul), celle se déroulant de nos jours est au contraire très sensuelle, la caméra captant les mouvements des corps et les inflexions des voix de personnages encore innocents qui prennent petit à petit contact avec une culture dont ils ignorent tout. Le procédé du montage parallèle peut être lourd en ce qu'il suppose une alternance devant faire avancer l'histoire; mais Bonello parvient en élaborant des transitions sensorielles – on passe d'une époque à une autre par une continuité étrange de sons – à créer une fluidité entre des séquences nettes en soi mais dont les associations restent longtemps impossibles. Il faut attendre le dernier tiers du film et un vertigineux entremêlement des périodes pour qu'un lien surgisse, mais en réalisant une cérémonie vaudou aussi abstraite que démente, Bonello refuse de rendre lisible des enjeux et s'en tient à une grande scène d'ensorcellement dont il n'est pas aisé de saisir tous les tenants et les aboutissants. Moins dense que les trois précédents films du cinéaste, parfois plus approximatif dans l'écriture (le langage des ado est trop cliché, l'idée qui doit faire advenir la cérémonie est franchement peu crédible), "Zombi Child" revient avec singularité sur la figure originelle du zombie, une convocation émouvante faite de quelques idées malades qui resteront.
    Did
    Did

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    Rarement eu autant envie de quitter une projection.
    Soporifique, plat, navrant.
    A fuir absolument !
    Anne B
    Anne B

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Atmosphère particulière d’Haiti et de ses croyances très bien rendue. La transmission, la force des croyances et de l’identité transcendent le temps et l’espace. Une pointe d’humour avec les réactions des adolescentes de l’ecole de la légion d’honneur, elles-mêmes attachées à leurs propres secrets...
    Très beau film. Très réussi
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2019
    "Zombi Child" a un fond très riche, rempli de mystère, mais une forme pauvre qui fait perdre toute l'intensité et l'émotion du sujet. Bertrand Bonello ("Saint-Laurent", "L'Apollonide") s'attèle ici à un long-métrage avec peu de moyen qui s'avère être un exercice intrigant. En effet, il établit un lien entre deux genres, deux figures, deux espaces-temps ; le "teen-movie" et le film fantastique, l'enfant et le zombi, Paris de nos jours et Haïti dans les années 60. Le montage alterne avec fluidité ces deux cadres qui s'opposent et se rencontrent.
    Bien vite, on met de côté nos attentes car on s'aperçoit que la lenteur du zombi sert en fait de modèle au rythme de son récit. Ainsi, un cours d'histoire sur le libéralisme d'une dizaine de minutes ouvre le film. Les déambulations du zombi se perdent dans un clair-obscur sans fin. Les ados chantent en coeur les paroles du rappeur Damso. Quotidien et mystère se mélangent. Personnellement, j'ai eu du mal à établir un lien et à déterminer ce que voulait raconter le réalisateur à travers cette histoire. Le vaudou, qui apparait comme le thème principal, préserve notre curiosité de bout en bout mais "Zombi Child" ne se révèle jamais envoutant et dévorant...
    Le scénario est extrêmement contemplatif, la fin est grand-guignolesque, la musique composée au piano électrique est vraiment agaçante et les jeunes actrices manquent clairement de direction et d'investissement (par moment, je comprenais un mot sur trois tellement leur articulation était approximative). Heureusement, Katiana Milfort, dans le rôle d'une mambo, apporte toute la justesse et la sincérité qui manquaient. Bertrand Bonello réussit tout de même à créer une étrangeté en abordant un thème exclusif et passionnant. Mais son traitement trop expérimental, malheureusement, fait un gros flop et manque cruellement de charisme. Il y avait pourtant de quoi faire un chef-d'oeuvre.
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