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damien88170
5 abonnés
261 critiques
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2,5
Publiée le 13 janvier 2021
Premier de la classe est vraiment un petit film mais qu'il se regarde malgré tout. Bonne interprétation du jeune garçon et un plaisir de retrouver le papa autoritaire( vu qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ). La fin du film est vrai assez exagérer ... À voir sans prise de tête
J'ai visiblement vu plus de films en 2019 que je ne le pensais ! Dont deux qui se ressemblant beaucoup ; Premier De La Classe et La Vie Scolaire. Je pense que je préfère La Vie Scolaire, mais Premier De La Classe n'en est pas moins un film agréable et drôle, malgré ses clichés. Le scénario est simple mais il fonctionne bien, et les comédiens sont dans leur élément, un point fort dont le film bénéfice grandement. C'est dommage que ce film n'ai pas plus approfondi ces deux derniers points, misant plutôt sur une alternance clichés humoristiques/drame. C'est un film feelgood et marrant.
Konan Keita essaie de surfer sur son succès acquis avec 'qu est ce qu'on a fait au bon dieu' et participe à cette petite comédie française, sorte de 'Ducobu' et de 'Profs' réunis. L'humour est bien présent et quelques moments font sourire. Mais le scénario met en valeur des personnages trop stéréotypés pour être crédible. Un film familial, parfois tendre et parfois drôle, qui se regarde mais qui s'oublie rapidement.
Après une première demi-heure plutôt réussie, le film part quelque peu en vrille en multipliant les situations les plus improbables. Bon, okay c'est une comédie sans prétentions mais tout de même avec une dose appuyée de positivisme un peu trop facile Cela est censé se passer dans un collège - évidemment - de banlieue - Roh! le cliché. Alors ça se plaint un peu mais sans finalement trop savoir pourquoi, car ce collège est tout de même plutôt propret, qui plus est en plein travaux de rénovation ci et là. Et puis pour poser le héros, nous avons donc notre supposé cancre, mais qui sait coder en java. Pourtant il ne semble pas beaucoup faire d'informatique.spoiler: Mais quelle aubaine scénaristique pour sa prof qui se voit imposer la conception d'un logiciel scolaire et qui se dit, moi je ne veux pas me taper ça même si c'est au programme, donc génial j'ai un codeur dans la classe, qui montrera aux autres. En échange je lui ferai rattraper en 2 mois les six mois qu'il a perdu à ne rien faire . Quelle disponibilité d'une prof pour un seul élève.! On n'y croit pas vraiment mais on rigole bien finalement. Le ton est bon enfant pour un film en demi-teinte, qui n'évite pas les facilités en confinant parfois les situations au grotesque, mais cumule un nombre non négligeables de bon points,auxquels il faut ajouter quelques mentions honorables: pas d'invasion de téléphone portable, de vulgarité et de cigarettes. Du coup c'est rafraîchissant avec une galerie de personnages bien truculents.
C’est un premier film sur un sujet très important mais traité avec beaucoup (trop) de légèreté : celui de l’échec scolaire et de la communication parents/enfants. A cela s’ajoutent, le collège en zone d’éducation prioritaire et la vie d’un enfant d’émigrés dans sa cité. Cela fait beaucoup pour un seul film mais cela passe bien car le film a le mérite d’être court (1h22) et rythmé. C’est donc une comédie qui ne casse pas trois pattes à un canard mais que je conseillerai aux collégiens, cœurs de cible du film. Pour ma part, la déception vient que la plupart des bons gags de cette comédie étaient dans la bande-annonce, bande-annonce qui éteint donc tout suspense sur le film en lui-même. J’ai hâte de pouvoir regarder « La Vie scolaire », sorti un mois et demi après, pour pouvoir comparer les deux films…
Mutamba Kalonji est la bonne surprise de cette comédie lycéenne. Il joue bien et fait rare pour un film mettant en scène de jeune adolescent, il s'exprime clairement. Rare, car le cinéma français pêche par un manque profond de bons jeunes acteurs. Ou alors, ce sont les films qui ont un niveau si bas que c'est le métier qui se met à son diapason.. Toujours est-il que Premier de la Classe est un film sympa, racontant une belle histoire portée par un casting tout aussi réussi.
Une très bonne comédie. Drôle, sympathique et agréable à regarder. Magnifique prestation de Pascal NZonzi dans le rôle du père africain déjà ébauché dans "Qu’est ce qu’on a encore fait au Bon dieu". Saluons également l'excellente prestation d'Issa Doumbia dans le rôle d'albert de Paris le roi de la sappe et excellent danseur. Grand plaisir de revoir aussi Fatsah Bouyahmed qui nous avait régalé dans le film "La vache". Une belle distribution et de belles prestations d'acteurs et d'actrices, Nicole Ferroni parfaite dans le rôle de la prof de SVT, puisqu'elle a enseigné cette matière (dont elle est agrégée). Michel Laroque incarne un personnage fort, Thomas VDB est hilarant dans le rôle de Tonio, les adolescents, tous contribuent à nous faire adhérer au film par leurs personnages drôles et touchants. Stéphane Ben Lahcene signe ici son premier film en tant que réalisateur, et c'est réussi. Vous passerez un bon petit moment.
Je m'attendais sincèrement à mieux. Le film parvient à nous ennuyer alors qu'il ne dure à peine plus d'une heure et demi. l'idée de fond était bonne avec une approche de l'éducation "à l'africaine" mais reste finalement très superficielle. Dommage
Un film familial et drôle. On aime les scènes des différents professeurs remplaçants, chacun son genre, drôles parce qu'on les prendrait facilement pour des vrais profs !
Il n’y a que trop peu de cinéma dans Premier de la classe. Et pourtant, à force d’excès et de caricatures naît un je-ne-sais-quoi de juste dans son approche du système éducatif en zone prioritaire : les poncifs finissent par brosser le portrait d’une impasse culturelle à laquelle se propose de répondre ledit film, soit en donnant à chacun des frères une place en fonction de leurs capacités et qualités personnelles. Se définit peu à peu une foi sincère en l’école synonyme d’intégration sociale, dans un profond respect des valeurs républicaines. Car la pénibilité des réalités n’est en rien éludée : les conditions d’enseignement sont à l’image des infrastructures dans lesquelles se tiennent les cours, les professeurs sont ou blasés ou en maison de repos, les directives vont parfois à l’encontre des urgences et des besoins rencontrés sur le terrain. Les élèves, eux, attendent, s’amusent, passent le temps : ils souffrent d’une situation d’incommunicabilité avec un corps enseignant spectral dans lequel les convictions premières semblent à jamais étouffées. En pensant le mensonge comme révélateur des travers d’un système, le long-métrage déconstruit lentement les hiérarchies en place pour prôner un vivre-ensemble où les statuts s’amuïssent, où élève et professeur travaillent main dans la main – rappelons que l’un ne va pas sans l’autre, et inversement. C’est alors que les carences artistiques de notre comédie, carences qui la condamnent à répéter une somme de séquences peu inspirées et visuellement laides, deviennent les reflets d’un dysfonctionnement sociétal : tout est mort, paraît condamné à le rester. Et non. Un père croit dans le travail. Il suffit de voir la pièce de vêtement qu’il porte fièrement et les visages des présidents de la République qui s’y succèdent, pour comprendre la démarche adoptée par le film : chanter, sur une tonalité burlesque, l’importance des valeurs communes dans la définition d’un patriotisme source de vitalité et de réussite. S’installe une bonne humeur que les quelques revirements dramatiques ô combien conventionnels viennent perturber un temps : la famille, l’école et les amis fusionnent dans une mascarade générale, assez proche en cela d’une scène de carnaval, où triomphe l’intégration. Aidé par de bons comédiens – dont le succulent Pascal Nzonzi –, Premier de la classe dispense une énergie pleine d’entrain et de bienveillance que nous aurions tort de bouder en ces temps de fracture du lien communautaire.