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Ykarpathakis157
4 924 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 4 décembre 2020
En 2010 John et Molly Chester ont quitté la vie urbaine et ont acheté des terres dans le sud de la Californie pour y établir la ferme d'Apricot Lane. Ce documentaire réalisé par John Chester a été filmé sur une période de huit ans montrant le début de leur aventure et les difficultés et les victoires en cours de route. Il était judicieux de documenter le projet agricole sur plusieurs années car il montre les nombreux hauts et bas de cette période ce qui donne à ce film l'allure d'une comédie dramatique traditionnelle. Certains des animaux de la ferme sont même mis en avant en tant que personnages spéciaux notamment une truie extrêmement fertile nommée Emma. En tant que non-agriculteurs les Chester ont fait preuve de sagesse. Ils ont engagé un expert en agriculture l'ont écouté et ont mis en pratique ce qu'ils ont appris. Une leçon fondamentale est réapprise ici écouter les experts mais ce qu'on leur a enseigné est quelque chose que la plupart des gens auraient ignoré certains auraient choisi d'arrêter complètement le projet. La clé c'est la diversité de toutes les formes possibles de bétail de fruits et de légumes. Cela peut sembler bizarre au premier abord mais tout au long de Tout est possible cette méthode prouve que si la nature a créé un problème une autre partie de la nature peut le résoudre. Apricot Lane Farms se révèle être un écosystème fascinant. Et Dieu sait que notre planète endommagée peut en utiliser le plus grand nombre possible...
En dépit de ficelles très américaines - l’accomplissement de soi, un brin de messianisme, la mélodramatisation extrême des moments les plus douloureux - ‘The biggest little farm’ ne devrait pas manquer d’intéresser, sinon d’attendrir au minimum, ceux qui dans la population se considèrent comme “en transition” ou aimeraient l’être. Dans ce documentaire, John et Molly Chester, jeune couple urbain de Los Angeles, ont filmé au jour le jour la réalisation de leur rêve de retour à la nature, entamé lorsqu’ils prirent la décision en 2010 de racheter des terres pour y planter leur ferme...mais attention, pas une une de ces exploitations déshumanisées dédiée à la monoculture mais une vraie petite image d’Epinal de ferme, avec ses champs et ses vergers, ses animaux et sa mare aux canards. Les Chester n’ont pas non pas agi uniquement pour la beauté du geste mais dans le but d’en faire une entreprise rentable, capable de subvenir aux besoins de leur famille. Si on partage sans peine leur enthousiasme pastoral pour la redécouverte d’un quotidien rythmé par les cycles naturels, les Chester ne prétendent à aucun moment que l’expérience fut idyllique. C’est que la Nature n’a que faire de leur bonne volonté de néo-ruraux et entre les sécheresses, les incendies et l’apparition de nuisibles capables de dévaster leurs cultures et leurs élevages en quelques semaines (escargots, étourneaux, coyotes,...), l’aventure manqua à de nombreuses reprises de tourner court. Pourtant, le couple s’est accroché, fidèle à une théorie selon laquelle les cultures et les élevages diversifiés permettent au cycle naturel de redémarrer, même s’il a été malmené des décennies durant : la faune et la flore sauvage recommenceront à coloniser à nouveau ce milieu favorable et, après quelques années à tatonner et à trouver des expédients pratiques aux multiples difficultés qui se présentent, un système où tout s’équilibre (presque) parfaitement devrait voir le jour. L’issue heureuse de leur expérience semble leur donner raison et, même si je me garderais bien d’en faire un dogme : de nombreux éléments humains et financiers, dont ne bénéficient pas tous les apprentis fermiers, ont favorisé leurs chances de réussite. En attendant, les projet - et la manière dont ils le racontent - sont foncièrement séduisants.
J'ai vu un film... sur une parcours personnel, une aventure humaine, une quête de sens d'un couple qui décide que vivre selon des rythmes naturels en quête de sens. On aimerait que les recettes qui sont présentées se déploient dans le monde entier, pour le bien du monde entier... Ce documentaire est d'une honnêteté incroyable, on suit les méandres de la vie de cette ferme, avec les espoirs, les craintes, les doutes et finalement la réussite d'un projet ambitieux. La narration est simple et touchante. On suit les cycles de la nature et on voit une lecture cohérente d'un monde qu'on découvre dans sa complexité et sa richesse. La nature est un équilibre où le rôle joué par l'Homme doit être humble et dans le cycle de la vie... Et c'est tout l'enjeu de ce film...
Un feel good documentaire ! Un choix de format atypique loin des démonstrations techniques et éclairages complexes. Rien de tout ça ici, la pédagogie est réduite à son stricte minimum afin de dérouler un documentaire animalier romancé, une happy story lors de laquelle on suivra les péripéties des animaux de la ferme : la promesse faite à Todd, la mise à bas d'Emma (spoiler ils sont 17) ou le rôle de protecteur de Caiba et sa sœur. Comme dans un conte, toute cette joyeuse famille fait face à des méchants : les coyotes mais comme chez Disney (spoiler encore), à la fin le méchant devient gentil. Les images survolent souvent cette ferme magnifique mais également les sujets. Car si The biggest little farm prétend nous convaincre qu'une autre agriculture est possible il évite soigneusement de nous dire si elle financièrement viable. Grâce à une jolie animation cartoon colorée on apprend tout de même que, excusez du peu, le couple a commencé par acheter 80 hectares et planté 10 000 arbres via un mécanisme capitaliste de venture capital. On ne parlera jamais d'argent évitant par exemple de mentionner que les fameux œufs sont vendus 15$ la douzaine, quand les œufs bio de mon Super U sont à moins de 4€. Pas un mot non plus sur la main d'oeuvre gratuite (la horde de Wwoofers) mais un beau concept de "famille". Au final un documentaire dans lequel on apprend peu mais qui reste sans conteste un beau voyage pour rêver loin des écrans.
Magnifique! Le plus beau film-docu que j'ai pu voir . Ce film est plein d'espoir et prouve que quand la nature est respecté tout s'équilibre. Une belle leçon de vie , à montrer à tout notre entourage.
Très beau, tant visuellement que dans le message qu’il fait passer. Bon, ne soyons pas dupe, on nous vend un documentaire, mais tout cela est plus que romancé, mais ça n'enlève rien aux qualités de ce long métrage. On passe un agréable moment, et force est de reconnaître ce documentaire, même s'il enfonce des portes ouvertes, nous montre une alternative, qu'on imagine bien évidemment, certes sans doute "idyllique" et très (trop?) positif, mais qui a le mérite de faire réfléchir!
Les "héros" de ce film, Molly et son mari John, nous démontrent combien la nature fonctionne par homéostasie, équilibre, et que l'équilibre est harmonieux et même magnifique, autant pour l'esprit scientifique qui assiste à la transformation autogène de ce lieu aride en un petit paradis de verdure, que pour les yeux d'une personne sensible à la beauté. Un film didactique, inspirant, qui fait du bien, un "trois en un" à voir et apprécier si on n'est ni cynique, ni vegan !
Splendide en terme d'images, de qualité de script pour raconter une histoire vraie et donner un reflet de la vie et ses lois pas faciles. Très très beau documentaire
La permaculture version californienne : avec de la foi (et de l'argent), tout est possible. On achète rien moins que 80 hectares, on plante 10.000 arbres, et c'est parti ! Trop romancé et pas assez chiffré pour être vraiment intéressant, mais se laisse tout de même voir. L'histoire est jolie, il y a des méchants (les coyotes), des drames (la truie est malade) et des cataclysmes (le vent), mais heureusement, tout finit bien. Le couple de néoagriculteurs est très fort pour se faire de la pub !
Mais quelle bouffée d'oxygène ! Les images sont magnifiques. L'histoire est racontée avec juste ce qu'il faut pour comprendre les enjeux de la biodiversité sans lasser inutilement le spectateur. Des émotions intenses créées par l'enchaînement des séquences liées au cycle de vie végétal et animal. Ce documentaire aurait pu durer bien plus longtemps, cela n'aurait en rien gâcher le spectacle. Merci Cyril Dion d'avoir soutenu ce projet.