La période de Roger Moore en 007 est finie, après 7 films l'acteur de presque 60 ans à l'époque devait passer le flambeau et c'était à Timothy Dalton de relever le défi ! Chose qu'il a fait avec brio ! Nouveau visage, nouvelle intrigue, il était temps de redorer le blason de l'agent de sa Majesté en faisant un James Bond plus réaliste et plus sombre.
The Living Daylights est sans nul doute l'un des meilleurs films James Bond qui soit arrivé puisque tout est réussi que ce soit son nouvel interprète, la James Bond Girl, le scénario, les scènes d'actions, la musique et également le thème du groupe A-ha ! On peut cependant regretter un méchant pas extraordinaire mais pas non plus ridicule bien que l'homme de main soit convaincant.
Commençons par Timothy Dalton, acteur de théâtre, de télévision et de cinéma accompli, qui succède à Roger Moore en s'éloignant de ses prédécesseurs en livrant sa propre interprétation plus proche des romans de Ian Fleming. Cette fois il s'agit d'un personnage plus brutal au corps à corps, moins machiste, ayant le sens des responsabilités et sensible à l'amitié, parfois rebelle et suivant plus son instinct que les ordres. L'arrivée de Timothy Dalton est un grands pas en avant pour la franchise.
Maryam D'Abo campe la James Bond Girl, une violoncelliste un peu naïve que Bond viendra aider et qu'elle aidera en retour. Elle s'éloigne aussi des anciennes James Bond Girls, fini la fille idiote en bikini qui fait n'importe quoi, il s'agit maintenant du femme qui deviendra plus forte au fil de l'aventure qui sera d'un grand secours pour notre héros ! La romance entre les deux protagonistes est réelle, la James Bond Girl n'est pas ici une femme-objet mais un personnage à part entière pour le film !
L'intrigue : Prenant place dans la guerre froide, James Bond ira de la Tchécoslovaquie jusqu’en Afghanistan
pour démêler une intrigue à grande échelle. Mais on est loin des méchants pseudos-mégalomanes qui veulent conquérir le monde ou détruire la Silicon Valley, bien que le méchant ne soit pas impressionnant, il est tout de même épaulé par un homme de main, Necros, tout à fait remarquable et inquiétant !
Les scènes d'actions ne sont pas seulement nombreuses, elles sont également toutes réussies de la scène d'ouverture à Gibraltar à l'attaque de la base russe en Afghanistan en passant par la course-poursuite sur la glace avec l'Aston Martin, le plaisir et le frisson sont au rendez-vous de ce cocktail.
Et pour finir, voilà la cerise sur le gâteau, le thème de The Living Daylights par le groupe A-ha, l'une des meilleurs musiques de générique de James Bond qui donne tout de suite le ton du film, à la fois frénétique mais surtout envoûtant.
The Living Daylights est une réussite, qui est à mon sens sous-estimé comme Licence to Kill, et qui méritent tout deux une relecture approfondie !