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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 7 octobre 2020
Après « Dangereusement vôtre », à plus de 55 ans et sept épisodes à son actif, Roger Moore avait très sagement remisé au placard son pistolet. Le badge de l’agent 007 devait donc revenir à un autre acteur. Sam Neill, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et même le français Lambert Wilson auditionnèrent pour le rôle. Pierce Brosnan ne parvenant pas à se libérer suffisamment tôt de son engagement pour la série « Les enquêtes de Remington Steele », c’est Timothy Dalton qui endosse le costume. Âgé de seulement 40 ans, il apportera forcément un coup de jeune au personnage. Afin de ne pas déstabiliser les spectateurs, Albert Broccoli conserve la même équipe et notamment John Glen qui a réalisé les trois derniers épisodes. Le scénario toujours écrit par Richard Maibaum et Michael G.Wilson s’inspire d’une nouvelle écrite en 1962 par Ian Fleming (« The Living Daylights »). Un général soviétique interprété par Jeroen Krabbé, l’acteur fétiche de Paul Verhoeven, décide de passer à l’Ouest. James Bond est chargé d’orchestrer la fuite du transfuge qui en échange remet une liste d’hommes à abattre dressée par son supérieur. Méfiant, il est sur ses gardes. L’intrigue plutôt intéressante est à classer parmi les plus fluides de la saga. Mais ce sont les premiers pas de Timothy Dalton qui requièrent toute l’attention. L’acteur gallois plutôt habitué à évoluer dans un registre dramatique emmène le célèbre espion dans une nouvelle direction qui se démarque en tout point des interprétations de Sean Connery et de Roger Moore. Sous ses traits, l’agent 007 est plutôt taciturne et pratique l’humour du bout de lèvres souvent pincées. Le titre du film est à ce sujet sans équivoque : "Tuer n'est pas jouer". Quant aux fameuses James Bond Girl, le côté romantique inédit qu’apporte Timothy Dalton en réduit le nombre à une unité en la personne de la très gracile Maryam D’Abo. Les cascades comme toujours sont particulièrement réussies et si James Bond semble avoir retrouvé une certaine agilité en comparaison de l’âge canonique de Sean Connery et Roger Moore au moment de leurs dernières prestations, il a passablement perdu de son charisme et de sa désinvolture. La prestation très appliquée (trop ?) de Timothy Dalton le rapproche davantage de celle de Daniel Craig, la brutalité en moins. Mais en cette fin des années 1980, l’heure est encore à une relative légèreté. En dépit d’une prestation appliquée et somme toute honorable, on imagine mal Dalton faire long feu dans la saga. Le box-office déclinant « Permis de tuer » sonnera effectivement le glas de la participation de Timothy Dalton à la saga.
Bond, James Bond. Depuis sa première aventure cinématographique le plus célèbre des agents secrets n’a jamais changé de nom et de matricule en 1987 mais a connu 3 visages différents sur grand écran (à condition de ne pas compter l’adaptation parodique de Casino Royale). Roger Moore devenant trop vieux, il est temps de lui trouver un quatrième interprète : Timothy Dalton ! Ne voulant pas réitérer l’erreur faite avec George Lazenby qui collait un peu trop à Sean Connery, EON Production a choisi d’opérer un changement radical d’interprétation du personnage. L’humour farfelu typique de Roger Moore est ainsi mis de côté : le Bond de Dalton sera plus orienté vers l’action à l’image des années 80 marquant l’apogée des stars de films musclés comme Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Chuck Norris et consorts. Cependant, le scénario ne choisit pas pour autant de rentrer dans le simplisme. En effet, il oublie les méchants mégalomanes et assez irréalistes que l’on pouvait rencontrer régulièrement dans les œuvres précédentes. Nous sommes ici dans le pur film d’espionnage prenant en compte comme rarement dans la série les relations diplomatiques de l’époque : la thématique des réfugiés du bloc soviétique vers l’Ouest étant au centre du récit. Si la Guerre froide a souvent servi de contexte à la série, elle a rarement été aussi capitale dans un James Bond.spoiler: L’utilisation du terme Smiert spionom (mort aux espions en russe) est en outre une référence directe au SMERSH, organisation de contre-espionnage soviétique réelle qui fut utilisée de manière très romancée par Ian Fleming dans les premières aventures écrites de l’agent secret.
Ce réalisme se ressent ainsi à travers tout le film. Ainsi, si 007 possède toujours des gadgets impressionnantsspoiler: (notamment sur sa nouvelle Aston Martin) et se trouve toujours au centre de moments spectaculaires et peu probablesspoiler: (la poursuite ski-violoncelle ou la bagarre dans l’avion) , les cascades restent malgré tout assez réalistes (dans l’ordre du possible pour un film de ce style) et deviennent donc plus crédibles auprès d’un spectateur plus impliqué. De même, l’interprétation de Timothy Dalton reste dans cette optique : il en est fini du détachement que le personnage possédait sous l’air Moore et Bond devient un personnage plus réaliste, encore plus crédibilisé par le talent de comédien shakespearien de son interprète. À ses côtés, Maryam d’Abo compose une James Bond girl tout à fait crédiblespoiler: en jeune femme découvrant un nouvel univers (les pays de l’Ouest) et se retrouvant au centre d’une histoire d’espionnage . On pourra également noter que, du côté des personnages récurrents de la série, si Robert Brown et Desmond Llewelyn reviennent dans les rôles de M et de Q, Caroline Bliss offre un nouveau visage à Miss Moneypenny mais n’arrive pas véritablement faire oublier Loïs Maxwell qui avait marqué durablement le personnage. Malgré ce petit changement un peu décevant mais inévitable (Loïs Maxwell étant désormais âgée de 60 ans), Tuer n’est pas jouer, toujours doté d’un splendide générique de Maurice Binder accompagné par le titre entraînant de a-ha, réussit totalement le renouvellement de ton de la série (dans un style qui sera un peu repris par l’ère Daniel Craig) et offre une des meilleures aventures de l’agent 007.
Tuer n'est pas jouer ou The Living Daylights (titre incompréhensible en français) est le film qui introduit Thimoty Dalton en James Bond. Cette fois ci, James doit faire face a un trafiquant d'armes et aux Russes. Cette fois ci, pas de gadgets a gogo ou de cascades improbable, mais un scénario pur espionnage thriller. Un scénario d'ailleurs tellement compliqué et tarabiscoté (d'ailleurs quasiment impossible a résumer) que l'on s'y perd. En effet, il a beau commencer comme une histoire d'espionnage (d'ailleurs repris de la nouvelle éponyme), a la fin on se retrouve en guerre d'Afghanistan. Il aurait aussi gagné à être plus court car certains moments sont ennuyeux. Malgré ces défauts, le fait que le scénario soit dépourvu de méchants diaboliques et de plans pour détruire le monde nous apporte quelque chose de nouveau et étonnamment jamais encore utilisé dans un James Bond. Le côté guerre froide marche très bien. Hélas le film se perd un peu et s'éloigne beaucoup du pitch de base pour retomber dans un film Bond classique avec des scènes d'actions et un final ridicule contre le méchant. La scène d'introduction est bien réussi et bien pensé. La présentation de Thimoty Dalton est réussi et montre que ce James Bond sera bien plus physique qu'avant. Pour les acteurs, Thimoty Dalton est plutôt charmeur et joue un James Bond assez sympathique. Kara Milovy est un personnage développé même si elle a certains aspects communs des autres James Bond Girl (demoiselle en détresse...). Les méchants quant à eux sont moins bien réussi. Brad Whitaker est ridicule et tout sauf effrayant et Koskov est moyen. Heureusement, leur homme de main est tout comme il faut, froid et impitoyable. Les scènes d'actions cette fois assez peu présentes sont tout de même réussis et impressionnante. Le dernier thème de John Barry pour un James Bond est mémorable et la musique de a -ha est un bonheur. Malgré ces idées de retourner aux origines, la guerre froide, le film se perd et au final, nous obtenons un James Bond regardable sans être exceptionnel.
Une première de Dalton qui est très convaincant! Autant pour Roger Moore ou le légendaire Sean Connery il a fallut attendre le 2eme voir 3 eme james bond avant qu'ils ne s'imposent autant ici cela c'est fait naturellement. De plus super musique du groupe a-ah qui est dans la continuité des James Bond des années 80: respectant la tradition tout en donnant un vent de fraîcheur
Un James Bond sous le signe du chiffre deux : deuxième film (après la première version de Casino Royale) à porter le même titre en VO que le livre d'Ian Fleming dont il est l'adaptation, avec Timothy Dalton qui ne fera que deux films, qui a deux chansons pour ses génériques (l'unique cas dans la saga) et qui dure un peu plus de deux heures. Et qui obtient, sans aucun rapport, la note de deux, à cause de son intrigue abracadabrante. Un scénario complètement tiré par les cheveux, et trop alambiqué pour qu'on ne se demande pas quelques fois : "comment on en est arrivé là, déjà ?" ou "mais il est méchant ou pas, celui-là, à la fin ?". Retournements de veste et agents doubles/triples/et plus, délocalisation de l'action dans plusieurs pays sans trop de justification, James Bond qui s'allie à peu près à tout le monde... Pour les meilleurs d'entre nous, vous parviendrez à suivre en majorité, pour les autres communs des mortels, on regarde les images en arrêtant de se poser des questions. On peut aussi tiquer sur les forces armées d'Afghanistan qu'aide James Bond, ce qui ressemble plus à une pique des américains aux russes. Et le principal atout sera de constater que dans cet opus, l'espion ne court pas les jupons, puisqu'il doit protéger une belle violoncelliste... Long et tarabiscoté, ce scénario ne passionne pas.
Oubliez l'extravagance des années Roger Moore: la période Timothy Dalton qui s'ouvrait ici annonçait du carré, du sérieux, bref un retour aux fondamentaux du film d'espionnage et des premiers temps de la saga. Tirant le meilleur parti du contexte de l'époque, ainsi que de son interprète qui apporte plus de rugosité au personnage (le reste du casting est quand même plus terne), ce nouvel opus déroule avec intelligence une histoire aux ressorts traditionnels, sans en rajouter dans le clinquant et avec moins d'action, si ce n'est en ouverture ou dans l'explosif final, très bien géré. L'intrigue est subtile et tortueuse, Bond plus complexe et moins porté sur l'humour: en gros, c'est une reprise en main efficace et solide.
Après Roger Moore, Timothy Dalton reprend, pour la première le costume de OO7 dans un épisode 15 avec quelques bonnes scènes mais assez poussif dans l'ensemble.
Le premier Bond de Dalton,excellent ,sérieux et humour sont présents dans le film.un scénario linéaire ,on voyage,de l’action,des gadgets,une super bagnole.Certaines séquences sont très bien réalisées: celle du parc d’attraction ,et surtout l’evasion de korgof du manoir centre de commandement du MI6 ,le tout souligné par une bande sonore une fois de plus signée John Barry
On remarque donc que s'il persiste quelques touches humoristiques le nouveau 007 est plus sérieux, plus menaçant, plus froid et d'un réel cynisme. Mais si ce nouveau James Bond change forcément, on remarque surtout des erreurs de casting sur d'autres personnages. Le nouveau Felix Leiter est insipide et la nouvelle Moneypenny n'aura jamais semblé aussi cruche. Mais le pire reste la multitude d'invraisemblances dans le scénario : Bond s'affaire trop souvent juste à côté de méchants qui semblent aveugles et sourds, une stradivarius qui prend une cartouche mais qui semble offrir un son impeccable, une voiture qui saute d'un avion sans dommage... etc... Mais le cap semble donné, et Timothy Dalton assure même s'il semble encore chercher ses marques. Les gadgets sont toujours là notamment une nouvelle Aston Martin à ski qui ne manque pas de charme. Le renouveau est là bien qu'un peu bancal. Site : Selenie
Grand soulagement, Roger Moore est remplacé… 7 films et pas grand-chose à sauver, surtout sur la fin où il incarnait un Bond peu alerte. Le 4ème larron sera celui qui 18 ans plus tôt refusa de succéder à Connery se trouvant trop jeune : Timothy Dalton. Les lecteurs d’Ian Fleming félicitent l’acteur pour sa composition proche du personnage des romans : réaliste et humain. Même si Sean Connery reste la référence pour moi, Timothy Dalton sec, froid et pragmatique tranche franchement avec le dandy comique troupier de Moore. Daniel Craig sera son héritier. Donc le comédien est l’atout majeur de cet opus car il réhabilite 007 dans un rôle d’agent secret réaliste et par son dynamisme offre de belles séquences d’action. Sa relation avec la James Bond girl par ailleurs un peu potiche est atypique et révèle son côté humain ; « normal ». James Bond a de l’affection pour elle ; on lui voie un réel attachement, il est même romantique !!! Myriam D’Abo est aussi si peu érotisée qu’elle paraît être « Mme Tout le monde ». Ce réalisme forcené s’inscrit aussi dans un scénario complexe mais crédible aux accents de thriller politique ; des méchants et des ventes d’armes. Après, avec des méchants normaux ou ridicules (un agent du KGB trouillard et un militaire raté jouant aux soldats de plomb), une James Bond Girl gentillette et peu sexy, des gadgets pas transcendants, un James Bond faillible et normal ; il fera parler les pissefroids… oups les amateurs de la série. Mais à mon sens, ce film est un souffle nouveau et donne un nouvel élan à une franchise tombée dans le « n’importe quoi » sur les derniers opus. tout-un-cinema.blogspot.com
Timothy Dalton est très convaincant en James Bond et la jolie Maryam D'Abo fait une super James Bond Girl. Cet opus est divertissant, on suit les protagonistes avec intérêt, mais ce n'est pas le meilleur de la saga.
Un James Bond qui signe le renouveau. Timothy Dalton a la lourde de tâche de succéder à Roger Moore, qui a incarné le célèbre espion après 7 films. Au final, il s'en sort bien. Il interprète un Bond plutôt sérieux, froid et plus fonceur. Le scénario est bien travaillé, ambiance guerre froide au rendez-vous. C'est avec Datlon qui est plus jeune, que la saga marque une intemporalité. En effet, Bond est plus jeune dans cet opus alors que les événement et le cadre historique n'ont pas bougé. L'action l'humour sont au rendez vous. Dalton s'en sort pas trop mal dans un Bond qui est plus accentué sur le réalisme. Une interprétation qui ne sera pas inoubliable mais qui reste charismatique. Un bon James Bond mélangeant classique et nouveauté.
Fin du règne raté de Roger Moore : place à un Bond qui rien que physiquement est déjà mieux incarné. Sans dire un mot on y croit déjà un peu plus non ? Pour le reste... toute la relation avec la James Bond girl et la musique qui est là pour montrer une sorte de douceur est en fait extremement gnangnante et agassante !!! Tout comme le Bond avec Carole Bouquet. Mais version Europe de l'est. L'histoire n'est vraiment pas ouf ! Heureusement on a d'un côté les décors afghans et leurs résistants en chevaux qui donnent de l'élégance à la fin de ce film très pauvre. Et de l'autre côté le tueur à gage du KGB qui est vraiment classe. Deux éléments qui viennent sauver le film.
Très mauvais film tourné à la va vite. Le colonel du KGB pleurnichard est invraisemblable, comme toutes les péripéties. Un seul exemple : Gibraltar. On envoie 3 agents 000 infiltrer Gibraltar et ils sautent dessus en plein jour en parachute. un méchant est là et en tue deux, on ne sait pas pourquoi. Je ne sais pas si je vais aller au bout du film... A part les derniers Bond, les premiers (sauf Dr NO) sont terrifiants de nullité.