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    Tuer n'est pas jouer
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    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    Timothy Dalton prend les commandes d'un personnage embourbé dans Roger Moore depuis 7 ans. Si le glamour était irréprochable, la crédibilité et le côté kitsch commençait à trop se voir. Dans l'histoire bondienne, il préfigure comme un mal-aimé, mais comme George Lazenby avant lui, c'est galvaudé. Il opère un tournant plus brutal et moins jovial d'un Bond plus en lien avec son époque. Bref, on y croit davantage. Tuer n'est pas jouer en lui même est un peu ronronnant dans son ossature, John Glen ne prend pas de risque de mise en scène. On y découvre néanmoins une des plus belles James Bond Girl : Myriam d'Abo et son sourire irrésistible. Jeroen Krabbé en agent triple vicieux est un méchant crédible. On y visite Gibraltar dans le pré-générique, un tour par Tanger en passant par Vienne. Point gadget : l'Aston Martin V8 Volante est sublime, tout comme son attirail d'équipements.
    Samiori
    Samiori

    8 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Un très bon James Bond, plus réaliste et violent que les précédents avec Roger Moore. Timothy Dalton endosse parfaitement le rôle de James Bond. Sans oublier les superbes musiques de John Barry et la musique du générique par Aha.
    Je l'avais vu au cinéma l'époque, et j'avais acheté quelques jours après la cassette audio de la BO.
    Ce n'est pas un film culte, mais il fait parti des meilleurs James Bond.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    Premier film de la trop courte période Timothy Dalton, « Tuer n’est pas jouer » est un Bond qui délaisse le côté loufoque de la période Roger Moore pour un peu plus de premier degré et surtout s’orienter clairement dans l’action typique des 80’s. Et ça marche plutôt bien, le ton trouvé fonctionne entre grand spectacle et une histoire qui tient plus ou moins la route. L’acteur lui aussi arrive à trouver le bon ton entre premier degré là aussi et une légère dérision qui arrive à faire passer le côté n’importe quoi de l’univers Bondien. Dommage que la James Bond Girl ne fasse ici vraiment cruche car dans la plupart des figures imposés de la saga ce Tuer n’est pas jouer s’en sort très bien.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
    Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
    A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
    Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
    D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

    C’est là, le 15ème épisode signé John Glen. Son quatrième de suite.
    Je ne l’avais encore jamais vu ! (11 sur 15).

    Timothy Dalton succède à Roger Moore. Avec ce nouveau James Bond, on retrouve l’Aston Martin vue pour la dernière fois avec George Lazenby, si mes souvenirs sont bons.
    Ça nous ne rajeunit pas !
    Le cigare de Roger Moore s’efface pour de nouveau faire place à la cigarette.
    Moneypenny n’est plus Lois Maxwell. Après 25 ans de bons et loyaux service, elle tire sa révérence pour Caroline Bliss.
    Bref, on rajeunit l’effectif, Felix Leiter compris, à l’exception de M (Robert Brown) et de Q, toujours assuré par Desmond Llewelyn. Ce dernier est dans l’action puisqu’il participe à l’évacuation d’un officier russe par voie pipeline !
    Ce n’est pas la première fois qu’il s’émancipe sur le terrain, dans « Octopussy », il péchait pour observer les activités du palais flottant d’Octopussy.

    Par contre, le générique n’annonce rien de nouveau même si on voit explicitement le corps d’une femme nue aux seins et au pubis peints.
    A noter : spoiler: plus tard dans le film, la maîtresse de Pushkin (John Rys-Davies) dévoilera un sein, vu de profile.

    Oui, la franchise s’émancipe toujours aussi chastement, pour mon plus grand plaisir !

    La mise en scène ne fait preuve d’aucune originalité pour nous présenter le nouveau visage de James Bond.
    Quand celui-ci se présente pour la première fois « My name is Bond, James Bond », le débit est rapide.
    Timothy Dalton n’est ni Sean Connery, ni Roger Moore, un humour plus maîtrisé, moins de légèreté dans ses propos, un tantinet plus sérieux et ne badine pas autant que ces prédécesseurs.

    Le méchant de service n’est pas celui que l’on croit et me garderai bien de le nommer.
    Toujours est-il, l’adversaire de James Bond ne souffre pas de mégalomanie psychopathe, obsédé de dominer le monde !
    Le récit nous offre un scénario bien ficelé, assez réaliste, et bien rythmé.

    L’extravagance fait place au spectaculaire comme cette séquence où 007 affronte Necros, le bras droit du méchant de service à l’arrière et à l’extérieur d’un avion militaire cargo. spoiler: Ils se battent sur des sacs d’opium enserrés dans un immense filet qui flotte dans le vide.


    Je sais bien que Bond va s’en sortir mais comment ?
    Depuis le début de la saga, tous les tirs n’atteignent pas l’espion 007, ce qui a pour conséquence, que je ne m’inquiète jamais pour lui. Parfois, c’est risible tant la maladresse des tireurs est grossière.
    Par contre, c’est bien la première fois, avec ce James Bond - Timothy Dalton, où j’ai été captivé par cette cascade spectaculaire. Je me suis surpris à craindre pour sa vie !
    Comme quoi, à travers cette séquence, j’ai oublié à qui j’avais affaire, tellement baigné par l’action.
    D’habitude, je me laisse aller attendant comment le « comment » va s’achever.

    Un James Bond sur fond de Guerre Froide encore et toujours, bien que l’on parle de détente.
    En sous-texte, James Bond, en aidant les Moudjahidines, permet aussi de ridiculiser l’Union soviétique, l’envahisseur de l'Afghanistan.

    Côté James Bond Girls ? Une !
    Maryam d’Abo dans le rôle de Kara Milovy, une violoncelliste. Une Girl qui ne fond pas suite dans les bras de l’agent 007. Il faut dire aussi que ce dernier ne lui bondit pas dessus tout de suite.
    Si Bond s’amuse (ou pas) de ses conquêtes, Kara semble sincèrement éprise de l’agent 007.

    Là où Sean Connery et Roger Moore badinaient au premier regard, Timothy Dalton semble plus sage et plus préoccupé par sa mission.

    Bref : « Tuer n’est pas jouer » paraît s’inscrire dans une ère de modernité en terme de récit, abandonnant toute excentricité, toute outrance ou tout excès ; quant aux cascades, l’excès est au service du spectaculaire, déjà amorcé dans l’épisode précédent « Dangereusement vôtre » me semble-t-il.
    Les cascades des premiers James Bond et surtout avec Roger Moore divertissaient ; comme celles avec Belmondo ou Indiana Jones ; avec Timothy Dalton, on est dans le domaine du spectaculaire.
    Ça n’engage que moi.

    « Tuer n’est pas jouer » s’empare de la seconde place et je garde toujours ma préférence à « Bons Baisers de Russie » !

    A voir en V.O pour Timothy Dalton.
    Cyril Bureau
    Cyril Bureau

    6 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2022
    Quinzième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond. Au début du film Bond aide un général soviétique à passer le Rideau de Fer pour aller à l’Ouest. Par la suite celui-ci sera enlever par un tueur du KGB. 007 se lance sur sa piste et rencontrera Kara une jeune violoncelliste qui l’emmènera sur les traces d’un trafique d’armes en Afghanistan. Pour cette quinzième aventure James Bond change à nouveau de visage. Après sept films porté par le génial Roger Moore place à Timothy Dalton qui livre une excellente prestation et montre un 007 plus sombre et plus violent que d’habitude. L’histoire du film est très bonne et est menée sans temps mort avec des scènes d’action excellentes. D’abord il y a la superbe séquence pré-générique sur le Rocher de Gibraltar où Bond effectue une mission d’entrainement mais verra qu’il ne s’agit pas que d’une simple mission d’entrainement, ensuite il y a l’enlèvement de Koskov avec des explosions et des fusillades, après l’excellente course poursuite avec l’Aston Martin sur un lac gelé, cette séquence d’action est excellente avec des explosions et fusillades et avec en prime l’Aston Martin truffée de gadgets: missiles, skis, propulseur… après cela il y a quelques bagarres et il y a l’assaut finale avec l’attaque du camps militaire par la résistance afghane: des véhicules qui explosent et des fusillades; après tout ce remue ménage Bond vole l’avion des trafiquants et finira par se battre avec un agent du KGB en plein vol et détruira un pont pour aider ses amis, une séquence spectaculaire. Les acteurs du film sont très bon, Timothy Dalton est le nouveau James Bond, il est très bien dans le rôle et livre un 007 plus réaliste et violent, le méchant du film est le général Koskov joué par le très bon Jeroen Krabbe mais n’est pas le meilleur bad guy de la série, la Bond Girl est très bien, Kara Milovy jouée par Maryam D’Abo mais est oubliable. Le film possède une des moins bonne chansons de la série. Tuer n’est pas Jouer constitue un très bon film avec de l’action, une bonne histoire et de très bon acteurs.
    stallonefan62
    stallonefan62

    289 abonnés 2 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Un bon point positif c'est le renouvellement de l'acteur incarnant James bond !! Je n'ai rien contre Roger Moore, que j'ai toujours trouvé convaincant durant 7 opus mais il était temps de donner un coup de jeune !! La prestation de Thimoty Dalton m'a convaincant , un Bond plus direct, sans état d'âme et auteur de bonnes cascades !! Pour le reste, dommage que le scénario ne m'a guère emballé et il manque cruellement d'un vrai méchant !!
    antoine y.
    antoine y.

    5 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Deux ans après dangeureusement votre qui vit le départ de roger moore, Timothy Dalton débarque dans le role de l'agent 007 et reste celui qui selon moi lui donne sa meilleure intepretation ( bien que les autres furet tous brillants ) et celui qui se rapproche le mieux tant sur le plan physique que psychologique de l'oeuvre des romans originaux. Le contrast avec roger moore est fort, l'humour qui le caracterisait disparait avec dalton pour faire place a une legere plus grande froideur et un plus grand sérieux qui nous rend le personnage plus complexe bien qu'il ne soit pas encore aussi sombre que dans l'opus suivant, tuer n'est pas jouer prepare la transition avec le très sombre" permis de tuer qui viendra deux ans plus tard, Tuer n'est pas jouer reste donc relativement classique a ce niveau. Autre changement notable et non des moindres, l'absence de véritable méchant central et culte ( qui déplaira a beaucoup mais que j'ai personellement aimé ) qui laisse place a un trio d'ennemis aux buts biens différents de nombreux james bond ( oubliez ici le méchant qui veut détruire ou controler le monde ).
    Un james bond parfait qui était peut etre un peu trop en avance sur son temps et qui a marqué une rupture trop brutale avec roger moore, ce qui a pu déplaire a beaucoup a l'époque malheureusement car meme s'il aplutot bien amrché il n'a clairement pas eu le succès qu'il méritait meme s'il a été très fortement réevaluée depuis par les fans pour etre souvent vu comme un des meilleurs opus de la saga.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Moins mauvais que d'habitude ! L'acteur principal est capable de jouer plusieurs expressions, contrairement à Roger Moore. Ca renoue un peu avec le style initial classieux + gadgets + anticommuniste.

    Ce qui est amusant aujourd'hui est que, tourné en 1987, il présente les moudjahidin comme les gentils face aux méchants russes. Aujourd'hui, sous le nom de "talibans", ils ont mis les anglo-saxons de hors et s'allient aux russes et aux chinois. Le temps passe. :)
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Nouveau reboot pour la saga James Bond, exit le vieillissant Roger Moore et place au très bon Timothy Dalton. Tuer n'est pas jouer n'est pas le plus connu des James Bond mais il est pour l'époque l'un des meilleurs épisodes. On assiste en effet à un vrai film d'espionnage compréhensible, pas d'histoire capillotractée, une très belle et unique James Bond Girl, un héros fidèle et pas coureur de jupons, une belle voiture bien équipée et des gadgets expliqués et utiles. L'histoire est intéressante et ancre son récit dans le réel en prenant une place non négligeable dans l'occupation russe en Afghanistan. Timothy Dalton joue très bien et apporte une touche de sérieux qui manquait à la saga, son occupation du rôle sera fugace mais pour un premier film, c'est très bon !
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    45 abonnés 681 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    TUER N'EST PAS JOUER (1987): James Bond enquêtera sur l'un des cerveaux du KGB, le général Koskov, menacé de mort par son propre camp et passé à l'ouest grâce aux services secrets Britanniques. Cette aventure nous mènera à un trafic d'armes Afgan/Russe/Américain. Le scénario aurait pu être intéressant, mais sera plombé par une réalisation légèrement ennuyeuse. 1987, une année déjà lointaine, de nos jours cette bande-son paraitra lourde et pesante. Un doublage de voix françaises fade, sans relief. La James Bond girl, Karla Milovy, un jeu d'actrice platonique, Bond devra constamment l'encadrer, au risque de s'énerver. Timothy Dalton était-il vraiment le bon choix pour succéder à Roger Moore? Un rictus figé, un charme froid, un interprétation de 007 assez médiocre pour cet épisode. Comme d'habitude on voyagera, malheureusement les décors et les paysages manqueront d'éclats. "Tuer n'est pas jouer", des cascades, des poursuites bien menées, mais rien d'éblouissant.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Pas mal! L'intrigue est passable. Le scénario est bon autant que la mise en scène. Le casting ça va. La BO est celle d'un James bond.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    James Bond (Timothy Dalton) aide un officier soviétique à quitter la Russie, juste après qu’une violoncelliste (Maryam d’Abo) ait cherché à l’assassiner avant qu’il ne rejoigne Bond. Ce dernier va retrouver la trace de la jeune femme.
    La scène d’introduction, ainsi que la fuite de Russie permettent d’être de suite dans le bain, c’est rythmé et cela annonce le ton du nouveau James Bond. Par contre, ce rythme n’est pas conservé jusqu’à la fin. Le film semble long, en particulier la scène finale en Afghanistan. J’ai trouvé l’intrigue un peu brouillonne, compliquée. Le méchant n’est pas du tout charismatique, encore moins mémorable.
    Le retournement de situation de l’intrigue n’est pas inintéressant et la James Bond girl est pétillante, mais l’ensemble manque de rythme.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    J'avais lu que l'ère Timothy Dalton n'avait pas fonctionné car le public n'était pas prêt pour un James Bond plus sombre, plus torturé, que ses prédécesseurs. Cette information a suscité mon intérêt dans la mesure où je considère que la meilleure ère des James Bond est celle de Daniel Craig avec son personnage principal éminemment plus complexe et sombre que les précédents.

    Alors oui, le James Bond de Timothy Dalton est plus sombre que celui de Connery ou de Moore. Mais ne vous imaginez pas non plus un James Bond gothique ou dépressif, loin de là.

    A côté de toutes ses interrogations sur le fait de savoir s'il défend le bon camp et ses doutes persistants, le James Bond de Dalton est aussi friand de bons mots et pas avare en cascades qui se finissent par des vannes.

    En cela, il préfigure ce que l'on pourra trouver en bien plus poussé chez le Bond de Pierce Brosnan.

    J'ai donc trouvé que Timothy Dalton incarnait un 007 très intéressant en ce qu'il mélange à la fois des questionnements éthiques et des répliques drôles qui apportent quelques respirations. Un mélange entre sérieux et fun en somme.

    Et les 2ers tiers du film sont top. Action, Politique, Morale, Séduction, tout est dosé au millimètre. Et s'ils s'étaient arrêté là, ça aurait fait un très bon James Bond, avec des scènes marquantes comme
    """
    l'invasion du domaine où les pontes du MI6 et le général russe exfiltré se cachaient
    """
    .

    Malheureusement, le dernier tiers étire bien trop le film dans sa durée. Le rythme en pâtit, on rajoute des scènes inutiles et le tout tourne vite au ridicule avec des scènes d'action très peu réalistes.

    Pour achever le tout, la seule James Bond Girl du film (ce qui est notable puisque c'est assez rare qu'il n'y ait qu'une seule James Bond Girl) qui jusqu'à présent se contentait de sourire et de sortir des phrases d'une banalité affligeante va montrer l'étendue de sa bêtise en créant des situations plus dangereuses les unes que les autres pour ... rien. C'est peut-être l'une des pires James Bond Girls que j'ai vu. On voit le vent dans son regard, c'est dire ...

    C'est dommage car, comme je le disais ci-dessus, ça avait très bien commencé et on avait un potentiel pour faire un très bon James Bond. "Tuer n'est pas jouer" ou l'art de tout gâcher en prolongeant inutilement son film.
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2021
    The Living Daylight aves ses airs nettement plus sérieux fait un immense bien à cette franchise ! Oh que oui. Non pas que le passé soit à mettre de coté de manière catégorique, figé mais à titre personnel son ton incessamment goguenard ternissait toute initiative et autres bonnes idées développés. Je valide ce changement de cap, 100 fois !

    On ne va pas dire qu'il y'a la révolution non plus, le film est certes plus axé sur son histoire et embraye avec un certain talent sur des questions Géopolitique et se paye le luxe de s'éclaté question action mais vire encore trop parfois à des certitudes lourdes et franchement malaisante. Maintenant que c'est dit, passons.

    Le long métrage signé John Glen se veut plus corrosif, le combat dans la cuisine entre Necros et l'Agent du Palais est un exemple assez parlant sur les nouvelles intentions de la saga. Toute la distribution s'emploie à être dans cette suite à commencé par un Timothy Dalton qui reprend le costume de 007 et le porte avec un charisme et un flegme absolument génial. Il est un James Bond très convaincant. Jeroen Krabbé est quand à lui un machiavel génial. Il reprend à son compte la distraction humoristique et trouve le juste milieu parfais pour rendre son personnage à la fois détestable mais aussi désopilant. Maryam d'Abo est quand à elle affublé du rôle ingrat de la potiche au bras de l'un ou de l'autre. Pourtant son incursion initiale laissait entrevoir un personnage plus étoffé, ce n'est pas le cas et c'est regrettable.

    Un film d'action qui embrasse sa condition. Il fonce et tiens son tempo, tout ce qu'on lui demande en somme. Un pari réussit. J'ajouterai qu'il s'agit jusqu'ici de l'un des touts meilleurs films de la série 007.
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    83 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Enfin un James Bond qui court, qui fait des cascades et qui retrouve le côté tueur froid qu'il avait perdu depuis des années. 007 n'affronte pas un mégalomane qui compte détruire le monde mais un traître, fourbes et lâche, c'est pire encore. Pour la première fois il n'y a pas deux mais une seule femme dans le lit de l'espion anglais, et ça fait longtemps qu'il n'avait pas été aussi proche d'elle. Bref, même si le scénario est quelque peu confus, ça bouge enfin et Timothy Dalton se glisse avec aisance dans le costume de James Bond.
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