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FaRem
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4,0
Publiée le 3 mars 2019
"Level 16" est un thriller dystopique se déroulant dans une sorte d’institution pour jeunes filles. Au sein de la Vestalis Academy, les règles sont très strictes et tout est fait pour que les jeunes filles se comportent bien sinon gare à elles. On peut le dire clairement, elles sont "programmées" ou endoctrinées pour répondre à certains critères. Level 16 fait référence au dernier niveau de cette école et une fois celui-ci complété, les filles sont placées dans des familles. Une chose qu'elles attendent avec impatience tout au long de leur séjour là-bas... Danishka Esterhazy nous plonge en immersion dans un huis clos étrange et particulièrement intrigant. On se doute que tout n'est pas aussi simple ou tout rose que le laisse penser la terrible Mlle Brixil et pourtant on est loin d'imaginer ce qui se passe réellement entre ces murs. Sans rien dévoiler de l'intrigue, on remarque déjà des choses par nous-mêmes comme cette routine très contraignante, la peur qui gagne les filles si jamais elles ne font pas les choses correctement et ce qui saute encore plus aux yeux, c'est le fait qu'elles ne sont pas du tout éduquées dans le sens où elles ne savent pas lire. Elles sont juste bonnes à rester propres et obéissantes... La réalisatrice qui a écrit ce scénario il y a 10 ans a eu raison de persister auprès des producteurs, car ce film est une vraie réussite. L'univers, qui aurait pu être plus détaillé notamment la vie au quotidien, est déjà très intéressant avec de bons sous-thèmes, l'histoire est très prenante et extrêmement bien ficelée avec des révélations données au compte-goutte tandis que les jeunes actrices sont excellentes. Comme dans la plupart de ses projets (films ou courts-métrages), on retrouve des thèmes féministes qui rendent le récit encore plus dense et fort notamment quand ça concerne les relations des filles. C'est rare d'avoir des films de ce genre avec un casting presque uniquement féminin et celui-ci est très réussi. En somme, un très bon film qui est captivant, intrigant et intense du début à la fin.
Elles s'appellent "Vivien" (comme V. Leigh), "Sophia" (Loren), "Olivia" (de Haviland), "Ava" (Gardner), "Grace" (Kelly), "Hedy" (Lamarr), ou "Rita" (Hayworth).... spoiler: Vendues par leurs parents miséreux au "Dr Miro", qui les a, amoureux, on le suppose, de l'âge d'or hollywoodien des 40 aux 60, ainsi baptisées ironiquement, elles sont enfermées dans une pseudo "école" ("Vestalis"), où on les conditionne, depuis le berceau. Leur destin (tragique) se précisant quand elles atteignent le "niveau 16", correspondant à la maturité requise : 16 ans - c'est là que la caméra les suit, quand débute le film. Le fin mot de l'affaire apparaît graduellement -spoiler: une sorte de variante (sans l'amour paternel) des "Yeux sans visage" (1960). Mercantile et sordide - à l'avantage de richards d'Europe de l'Est..... Cette "dystopie" canadienne, à petits effets (et budget modeste), est bien loin de la mise en scène d'un Franju ! Même si (apparemment) plus original que beaucoup de productions SF, ce "Level 16" reste étriqué dans son propos - et sa fin bâclée.
"Level 16" est une bonne dystopie comme on les aime. Pas de grosses surprises au niveau de l'intrigue. L'amateur de SF averti aura tôt fait de comprendre et deviner les tenants et auboutissants du scénario. La réalisatrice se rattrape sur l'ambiance du film en entretenant ce qu'il faut de mystère, de tension. Pas le temps de s'ennuyer et c'est là le plus important.
Un huit clos que se suit sans ennui, avec une intrigue qui suscite l'interrogation dès le départ mais qui hélas crame son secret bien trop rapidement (spoiler: le couple de vieux en visite dont la dame touche ses rides devant le miroir ), et c'est là mon plus grand regret, même si on a bien conscience dès les premières minutes que l'on est pas dans un simple orphelinat ou pensionnat mais plutôt dans un "élevage". A noter un casting féminin à la hauteur, avec une Sara Canning glaciale comme il faut dans son rôle de gouvernante, et un duo Katie Douglas / Celina Martin qui fonctionne parfaitement. Au final rien de bien révolutionnaire dans ce thriller, mais il mérite un visionnage, surtout que c'est le premier film de la canadienne Danishka Esterhazy en tant que réalisatrice ET scénariste.
Le film est bon mais chaque moment il y a un(e) truc qui va pas dans le film, mais le reste c'est modeste avec de suspens, je vous recommande si vous étés fan des film d'évasion, et de suspens.
Ce film dystopique au scénario intrigant se laisse suivre avec intérêt jusqu'au dénouement. En se concentrant sur son sujet et l'univers clos de ce singulier pensionnat pour filles uniquement, l'histoire ne s'égare pas dans l'incohérence de films futuristes à prétention globalisante comme on en découvre trop souvent. Ici pas d'errance scénaristique et de non-dit servant à éluder les questions qu’on a oublié de se poser durant l'écriture. On approche la frontière des films de manipulation et d'angoisse. C’est intimiste et carcéral, Un lieu clos qui n’est pas sans rappeler le désormais classique les « yeux sans visage ». Une bonne surprise.
Hélas, le budget est bcp trop serré, et c'est vraiment dommage parce que l'histoire tient parfaitement la route et aurait pu donner qq chose d'assez prenant mais en l'état, sans une équipe technique créative et bien dotée et des auteurs malins le film est plutôt mou et pas spécialement intéressant visuellement. La deuxième moitié sauve un peu le truc qd même.
Level 16 (2019) est un thriller dystopique canadien se déroulant exclusivement au sein d’internat pour jeunes filles orphelines (l’académie Vestalis). Un lieu tenu secret où des filles sont élevées selon des règles très strictes où on leur apprend les « vertus féminines » telles que l’obéissance, la propreté et l’humanité, dans un but bien précis, être adoptées par une famille de la haute société.
On sent que le film de Danishka Esterhazy a été influencé par The Handmaid's Tale et toute la pléiade de films dystopiques à destination des adolescents qui ont pullulés au cinéma ces dernières années. On reconnaît aussi une certaine absence de moyen, un huis-clos qui se résume à trois couloirs lugubres et dont les propriétaires auraient oubliés de payer leurs factures d’électricité.
L’ensemble s’avère bien face lorsque l’on a compris le pot-aux-roses et qu’il nous reste encore une bonne heure à tenir avant d’en voir le bout. Prévisible et très convenu, tant dans le fond que dans la forme, en dehors de la présence de la ravissante Katie Douglas (une actrice à suivre) et celle de Peter Outerbridge, il n’y a franchement pas grand-chose à sauver et à retenir de ce petit thriller soporifique.
Assez ennuyeux par une mise en scène poussive. L'intérêt des premières minutes s'essoufflent rapidement dans ce huis clos. Des prestations caricaturales énervantes, des improbabilités pénibles et des comportements discutables parfois n'aident pas. Une fin bâclée. Reste le fond de l'histoire accrocheuse. 2/5 !!!
Le scénario est intéressant et on se laisse entrainé jusqu'au bout dans ce huit-clos malgré les lenteurs. Toutefois le manque de budget se fait sentir et certaines scènes du film font bâclées.
On est dans mon moyenne car on se prends dans la survie de ce groupe mais il manque de peps aux acteurs qui gardent ce groupe enfermé et du coup vu le peu d'action de l'ensemble c'est assez "plat"
Après visionnage de ce huit clos j'ai eu du mal à me convaincre qu'une réalisatrice canadienne avait pu être à l'origine d'un film qui semble avoir été l’œuvre d'un enfant de 6 ans. Il faudrait inventer une nouvelle catégorie pour ce genre comme par exemple "le cinéma de l'absurde". Les dialogues n'ont parfois ni queue ni tête, comme l'enchaînement des scènes. Le tout souffre d'une absence de budget qui règle définitivement la question de la crédibilité de l'histoire.
Pas mal ce petit thriller à faible budget. C'est une bonne pioche. Si vous avez aimé The island ça devrait vous plaire. Le scénario est plutôt bon même si pour ce type de film l'histoire devient assez prévisible.