Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Damien Vabre
164 abonnés
454 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 septembre 2021
La création du restaurant comme symbole révolutionnaire est une idée séduisante malheureusement le film souffre d'un problème de rythme narratif et visuel et il faut attendre plus d'une heure pour qu'elle advienne, Isabelle Carré et Grégory Gadebois donnent une bonne interprétation.
La réplique qui deviendra peut-être mémorable : « Ah…non pas des cygnes…ça fait peter!!! » , ça m’a fait bien rire!!!! Film d’une grande beauté, à la photographie étourdissante, construit avec une délicatesse extrême et un humour mordant. À la fin 18ème siècle une grande partie de la noblesse ne comprend plus rien à la situation socio-économique dramatique en France et ne peut imaginer le bouleversement révolutionnaire qui s’approche. Les estomacs du peuple sont vides, la notion même de haute cuisine ou de gastronomie n’existe que pour la très haute noblesse. Les restaurants n’existent pas. Puis le personnage du grand chef interprété par Grégory Gadebois : Pierre Manceron arriva…et le tout premier restaurant au sens contemporain du terme fut créé. Un film magnifique.
Merci pour ce tableau magnifique. film humaniste où l'on sent les prémices d'une aube nouvelle, culinaire et révolutionnaire. Aucune fausse note dans la casting. Le jeu des acteurs est magistrale. Le rythme est tout en nuances, à tour de rôle émouvant, tout en laissant respirer le spectateur. La photographie est semblable aux peintures de l'époque. J'ai aimé ce film, et je suis sorti le sourire aux lèvres et plein d'envies culinaires !
Franchement je ne pensais pas être envoûté pat ce film d'une extrême beauté. Les prises de vue,les acteurs très naturels, les paysages emplis de couleur. Ça fait du bien de voir une histoire remplie de douceur et de ressentis simples. Bravo! C'était pas évident.
quelle réussite ce film. les acteurs sont parfaits. les décors : des tableaux de maîtres. les plats : de vraies natures mortes. tout est sublime. enfin un très bon film français. bravo
A voir absolument ! Une merveille....pour les yeux...les oreilles....le coeur. Chaque scène est un tableau de Maître (flamand plutôt)... Ça fait tellement de bien. Ça donne envie de cuisiner .. d ouvrir un restau....de tomber amoureux.... C est tiré d une histoire vraie....et ça fait vrai. Les acteurs ...Isabelle Carré et Grégory. Gadebois... Sans artifices ....profonds....ils sont là quoi. Génial. Merci au cinéma de permettre ces émotions. Nous en avons besoin.
Un bon conseil : prenez-vous un petit quelque chose à grignoter pour voir ce Délicieux, sinon vous saliverez devant ces appétissants petits plats autant que devant une finale du Meilleur Pâtissier sur M6 (miam miam). Il faut dire que le designer culinaire s'est vraiment donné du mal : chaque table dressée ressemble à un tableau de maître, chaque plat à une composition des plus grands restaurants gastronomiques. Mais en plus de donner l'eau à la bouche, ce Délicieux se pare d'un beau casting, qui met en vedette l'habitué au rôle de bouche : Grégory Gadebois. Après ses rôles de boucher dans Normandie Nue et le court-métrage Pile Poil (si vous ne le connaissez pas : foncez, il est extra), le voici à présent restaurateur avant l'heure, ex-cuisinier de Duc en reconversion dans le service de repas luxueux pour le petit peuple (à l'époque, seuls les "relais de poste" existaient, bien loin de nos restaurants actuels). Évidemment, le message du "bien manger pour tous" nous touche, la courte apparition de Benjamin Lavernhe nous remplit de joie (en Duc odieux, il brille comme à son habitude), les costumes sont soignés, et Isabelle Carré reste toujours aussi charmante dans le rôle de la cuisinière apprentie (qui n'est pas sans nous rappeler sa chocolatière timide des Émotifs Anonymes). Mais on bute un peu plus sur les quelques longueurs en milieu de film, sur le scénario très attendu (enfonce les portes ouvertes), et sur quelques anachronismes qui ne sont pas passés inaperçus (comment ne pas sourire face à la découverte de l'apprentie qui trouve que "le sucré gagne à être mis en fin de repas", alors que cette pratique a été établie cent ans auparavant...). On a quand même passé un vrai moment gourmand, agréable et bien interprété par Gadebois.
Éric Besnard signe une jolie fresque historique qui plaira aux plus gourmands ! Vendu comme étant l'autre révolution de 1789, "Délicieux" est le récit d'un cuisinier audacieux, qui, après s'être fait congédier de son poste auprès de la noblesse, se retire des fourneaux. Mais une femme étonnante, désireuse d'apprendre l'art culinaire, lui redonne l'envie de cuisiner et de voir les choses en grand, et ce, jusqu'à inventer un lieu nouveau et convivial : le premier restaurant ! Outre le plaisir du film d'époque, le contexte de l'histoire donne à voir un monde en train de changer, à l'aube de la prise de la Bastille. En effet, le peuple est prêt à se rebeller contre les privilèges de la noblesse, et c'est par le biais de la cuisine que la révolution s'amorce... À la fois alléchant et intéressant, le thème de la démocratisation de la gastronomie française est ici traité de façon classique, sans être trop subtil dans son approche ni rocambolesque, mais ça reste néanmoins efficace et divertissant. On salive devant la ribambelle de plats mijotés et on suit avec intérêt la métamorphose de cet artiste culinaire passionné, très bien campé par Grégory Gadebois. Malgré un scénario surfant trop sur la vague manichéenne des méchants nobles et des gentils pauvres, l'interprétation impeccable des acteurs ainsi que les dialogues ciselés et truffés de gourmandise musclent cet ensemble un brin trop prévisible. Par contre, la mise en scène, en plus de peaufiner la naissance de la première "chambre à manger" sur quatre saisons, est ponctuée par quelques natures mortes, à la composition et au clairs-obscurs très construits. L'approche visuelle et sonore de "Délicieux" est donc de toute beauté ! Nos cinq sens sont en éveil, et avec le sourire aux lèvres, on est transporté ailleurs... On a l'impression de contempler quelque chose de nouveau, que ce soit par ce point de vue historique inédit ou par la façon dont est filmé cet art subtil de la gastronomie.
2 étoiles pour les belles images mais le scénario est vraiment d'une facilité d'un autre âge... à la limite du conte de fée. Assez décevant il y avait moyen de mieux exploiter l'idée de départ.
Un film qui donne envie de croquer la vie à pleines dents.
Du début à la fin, l'histoire est belle et complète, il n'y a rien à redire selon moi.
C'est une Ode à la nourriture bien faite, à la bonne cuisine et à la gastronomie.
L'écriture du texte et des scènes est parfaite.
Le film prenant place à l'aube de 1789, nous avons le droit à une critique de la royauté, de la bourgeoisie mais également des idées conservatrices et du sexisme.
Certaines scènes sont drôles mais ce n'est pas le but premier du film.
Le jeu d'acteur de Grégory Gadebois et d'Isabelle Carré est remarquable.
Ce film est tellement beau qu'il m'a donné l'envie de cuisiner et ça c'est fort. Il donne le goût de la vie.
Sans spoiler, cette fiction qui relate la création du premier restaurant proposent beaucoup de découvertes qui amènent à ce que nous connaissons aujourd'hui et cela est fait à la perfection.
Je le reverrai avec plaisir et si j'ai une seule déception en sortant de la salle c'est que je me sens con d'avoir mangé des carottes crues non cuisinées avant le film.
Film très agréable à "savourer" L'histoire est interessante, la réalisation épurée, sobre. Les acteurs sont tous de trés bon niveau, avec du charisme et de l'émotion. Techniquement, les cadrages et le travail du chef opérateur sur la lumière sont de trés bonne qualité. Cela met en valeur le cadre bucolique, le beau patrimoine bâti que l'on voit dans le film. Juste dommage que le réalisateur n'est pas davantage utilisé le décor naturel de cette belle région. Plusieurs scènes se répètent visuellement au niveau du cadrage (les arrivées de diligence..) alors qu'il y avait possibilité de montrer d'autres paysages.