ce regarde gentiment, on attend plus de corrosivite, comme au début, puis le rythme baisse rapidement et. on revient sur le sujet, la naissance de la restauration, la fin est plus tumultueuse, mais avec sourire et modération., un message discret sur la révolution
Film rafraîchissant en cette période difficile. Il nous replonge dans le passé avec une petite histoire dans l'histoire. C'est fort sympa et bien joué. J'ai passé un bon moment.
Le film d’Eric Besnard m’a fait saliver. Une belle histoire, joliment filmée et photographié avec des personnages attachants campés par Gregory Gadebois, Isabelle Carré et le jeune Lorenzo Lefebvre. Et une petite envie de se faire un resto après l’avoir vu.
Une mise en scène faisant honneur au savoir-faire français, avec de brillants interprètes d'une écriture ciselé, sur des décors aiguisant l'appétit. La fond est probablement romancé (avec ses quelques interprétations historiques), mais "Délicieux" est de ces films dont on savoure à chaque instant un profond respect du Septième Art.
Plus que l’histoire qui m’a parue très arrangée avec la vérité historique, j’ai bien apprécié le soin apporté à la photo et ses éclairages, ainsi qu’aux costumes et à la reconstitution d’époque. L’ensemble n’est pas désagréable et les acteurs convaincants. J’ai bien apprécié également la peinture du fossé énorme existant entre la noblesse et « la France d’en bas ».
"Délicieux", comédie dramatique historique franco-belge réalisée par Éric Besnard, sortie en 2021. Un très beau film, magnifiquement réalisé, superbe reconstitution, très belle photo. Nominé aux Oscars pour les meilleurs décors et costumes. Une mise en scène soignées et des dialogues bien écrits. Un film généreux et inspirant. Un beau duo entre Grégory Gadebois et Isabelle Carré. Une histoire fictionnelle sur l'invention du restaurant à l'aube de la révolution française, écrite par Éric Besnard et Nicolas Boukhrief. Un film qui n'est pas sans rappeler l'excellent "Ridicule" de Patrice Leconte sorti en 1996. Bon et beau film.
"Délicieux" fait honneur à la cuisine, des plans bien travaillés, de belles lumières, dans une charmante auberge de campagne. Une ambiance qui nous mettra facilement l'eau à la bouche. Seulement voilà, la thématique étant posée : "la pomme de terre c'est pour les cochons" le scénario met du temps à dérouler, si long que j'ai trouvé de l'ennuie dans la 2ème moitié du film, face aux indécisions incessante de Manceron (Gregory Badebois), et au personnage mystérieux de Louise (Isabelle Carré) qui je trouve nous éloigne souvent de l'arc narratif principal spoiler: (la création du premier restaurant) . J'ai notamment trouvé la scène où spoiler: Louise se retrouve dans un couvent complétement en décalage avec le reste ? Pourquoi ce changement de cadre et de situation qui n'a duré en soi que 5 minutes ? En revanche, le twist final est audacieux et va dans le bons sens, même s'il a mis fort longtemps a être amené.
Délicieux est un merveilleux conte. Il était une fois un celébre cuisinier d'un duc qui perdit son emploi suite à une vilaine cabale. Triste et perdu, mais entouré de l'affection et des bonnes idées de ses proches, il retrouva le sourire en ouvrant un des premiers restaurants quelques jours avant la chute de la Bastille. Drôle, original, inventif et esthétique, Délicieux est un film tout en finesse qui mérite largement un détour cinématographique. Prévoir un bon gueuleton aprés sinon vous risquez d'être frustré.
Excellente photographie et mise en scène. Un jeu impeccable des acteurs qui nous plonge sans effort dans le passé, la veille de la chute de la noblesse et des prémices de la bonne restauration accessible à chacun. une réussite. A revoir avec plaisir.
Merci, merci pour ce moment délicat qui enchante nos sens : yeux oreilles papilles ; tout est stimulé. Le spectateur ravi se délecte des regards oh combien expressifs de l'odieux comte (ou Duc, je ne sais plus) qui traduisent tour à tour le plaisir, la fatuité, la blessure, l'humiliation et la colère qui engendrent le mépris puis l'indifférence et l'oubli. Les autres protagonistes nous font rêver en inventant devant nous une cuisine riche de leur amour du travail bien fait, ouverte vers tout le monde. Un régal vous dis-je.
Un film qui donne envie de croquer la vie à pleines dents.
Du début à la fin, l'histoire est belle et complète, il n'y a rien à redire selon moi.
C'est une Ode à la nourriture bien faite, à la bonne cuisine et à la gastronomie.
L'écriture du texte et des scènes est parfaite.
Le film prenant place à l'aube de 1789, nous avons le droit à une critique de la royauté, de la bourgeoisie mais également des idées conservatrices et du sexisme.
Certaines scènes sont drôles mais ce n'est pas le but premier du film.
Le jeu d'acteur de Grégory Gadebois et d'Isabelle Carré est remarquable.
Ce film est tellement beau qu'il m'a donné l'envie de cuisiner et ça c'est fort. Il donne le goût de la vie.
Sans spoiler, cette fiction qui relate la création du premier restaurant proposent beaucoup de découvertes qui amènent à ce que nous connaissons aujourd'hui et cela est fait à la perfection.
Je le reverrai avec plaisir et si j'ai une seule déception en sortant de la salle c'est que je me sens con d'avoir mangé des carottes crues non cuisinées avant le film.
Je suis gastronome et la plupart des films ayant comme toile de fond la cuisine sont loupés, hormis ceux de De Funès ou certains documentaires. Besnard nous parle ici de l'invention du restaurant dans une France du XVIIIe où les nobles ne se doutent pas encore qu'ils vont bientôt passer à la guillotine et les cuisiniers devenir 3 siècles plus tard des rock stars et des vedettes de télé-réalité. Le film est bien mené et bien joué mais très académique, sans véritables surprises. Cinématographiquement on navigue dans la cuisine de papa pas dans la bistronomie et on aimerait sortir de la salle en ayant faim mais ce n'est pas le cas.