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    Candyman
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    zafkiel
    zafkiel

    58 abonnés 905 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le premier Candyman était un film culte à mes yeux. La musique, l'ambiance glauque. Bref, culte.
    Là, nous avons droit à une suite scénaristique, et non à un reboot. J'ai bcp aimé le lien avec le premier film et l'insertion du fameux thème au piano.
    Alors pourquoi 2,5/5 ? Car ce film est bon, très bon même ! Malheureusement, époque 2021 oblige, BLM est passé par là, et le film utilise à outrance du racisme anti-blanc, impossible de ne pas le voir. Et franchement je trouve ça choquant.
    Voilà comment gâcher un film qui aurait pu mériter 4/5.
    Jimmy H
    Jimmy H

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Film très sympa, mais beaucoup trop porter sur un propos qui ne me parle pas. C'est moralement un film qui divise plutôt que rassembler. C'est dommage que sa seul qualité sois sa réalisatrice qui a un talent fou. Notre très radical Jordan commence a un peux trop à se déchaîner sur l'homme blanc. Franchement il est tellement mauvais que je suis vénère d'avoir perdu 1h30 dessus.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    La scène d ouverture rappelera dans doute quelques choses aux aînés... pour le film en lui même, un slahmovie avec une histoire qu il traine autour comme un peu Freddy ou d'autres. Évidemment on n aura pas la sensation du premier (lui étant un reboot), puisque depuis des teens movie sur les légendes urbaines ou autre il y en a eu pas mal. A défaut que lui, moins de 16 a l époque, était plus gore lors des.meurtres que certaines profs des années en avant où la suggestion était un peu mis plus en avant. mais pour ceux qui 'e connaisse pas où simplement la base des 5 fois... essayez de éviter la BA, qui en montre encore un peu trop,... même si j avoue que je ' ais su y résister depuis le temps. La mettre de côté, c est y mettre un peu moins d attente. les BA maintenant étant purement commercial même si ce qu elles enchaînent ne soit qu une traînée de poudre oubliant parfois qu il y a une histoire autour de l horreur, de ses meurtres...
    Le réalisateur offre une version 2020, visuellement un peu changeante et un ensemble faisant plus année 2020 qu année 92 lors de la sortie du tout 1er. Candyman est un personnage réellement charismatique, pas réellement le slasher classique des sagas holywoodiennes.
    Le réalisateur arrive a nous amener sur une vengeance dû au peuple et sa haine, le racisme de tout les jours etc.... Tout comme également présent dans les autres, la façon et ce que l on nous montre vis a vis de manière de tuer... Le film réécrit sa conclusion à cette fin.
    Nous voilà donc devant une production qui nous montre un peu en quelques sortes comment naisse les légendes urbaines qui existent par milliers un peu partout dans le monde avec quelques déformations par le bouche a oreille selon le mieux et la date a laquelle elle est transmise et depuis on en parle... Quelques menues scories persistent : le film ne prend peut-être pas assez son temps, surtout à la fin, quelques meurtres demeurent trop gratuits ou trop rapide voir quelques sauf ou laissons une ou deux interrogations par rapport à l'esprit du scénario. Mais Candyman reste Candyman et pour un reboot de pres de 30 ans. le film pour les ados ou ceux l ayant pourra convaincre a défaut de faire douter les autres comme souvent lors de reboot, remake, suite ou autre...
    Claquéausol
    Claquéausol

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Nul de chez nul. Ce film ne respecte rien et a été écrit par des gens qui ne connaissent pas le cinéma d'horreur. Il y a toujours des RÈGLES. Mais ici, le Candyman ne tue que ceux qui prononcent son nom pendant 1h25, et puis pendant les 5 dernières minutes les règles changent pour permettre à l'insupportable héroïne de survivre....il y a plein d'intrigues parallèles débiles qui ne servent à rien comme le suicide du père de l'héroïne. C'est lent, pénible et même criminel tellement c'est moche, ça me dégoûte pour le Candyman original de Bernard Rose.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Après un premier opus qui peut prétendre au rang de chef-d’œuvre, la saga Candyman s’est embourbée dès son second volet pour littéralement exploser lors d’un troisième film de sinistre mémoire.
    Dès lors, la vague des suites tardives/soft-reboots initiée par le Halloween de 2018 était propice à la relancer. Avec succès ?
    Pour ma part, la réponse est un grand oui. Candyman 2021 est une réussite tout à fait dans la veine de l'original de 1992 réalisé par Bernard Rose.

    Faux remake, mais vraie suite, cette nouvelle version signée Nia DaCosta prend le pari de prolonger l’histoire du premier opus en y puisant directement certains éléments de son intrigue, le tout en étoffant la mythologie de son boogeyman et en exacerbant la critique sociétale déjà présente dans le volet précédent (Il fallait s'y attendre avec Jordan Peele au scénario et à la production).

    Je vais détailler le positif, puis aller chercher la petite bête dans la ruche avec les observations qui fâchent.

    Pour le positif... y'en a tellement...
    Mise en scène grâcieuse et hyper inventive, très recherchée et stylisée, dont certains plans sont aussi travaillés et riches qu'une peinture de maître.

    Les meurtres, peu nombreux, sont tous très surprenants et réussis, mais ne combleront pas tout le monde.
    La première séquence avec deux victimes est incroyablement efficace, bien gore, et superbement mise en scène, avec un montage d'une grande qualité. A mon avis, elle ne peut que plaire à tout le monde !

    Ensuite c'est très différent comme approche.
    Personnellement, ça m'a toujours gonflé l'alibi "on montre rien, on suggère c'est plus efficace, l'imagination du téléspectateur rend ça beaucoup plus effrayant" et autre foutaises du genre qui en fait sous-entendent souvent
    1. On n'a pas de budget,
    2. On veut éviter la censure et ratisser un public large pour mieux thuner,
    3. On sait pas comment faire parce qu'on est nuls pour faire des scènes-chocs... alors on fait pas, vous vous démerdez avec votre imagination, on s'en fout vous avez déjà payé la place.
    Ça va, Pouce!, c'est bon vos excuses foireuses, donnez-en moi pour mon argent !!
    Mais pour ce Candyman, c'est pour de de bonnes raisons, pour de vraies raisons artistiques que les meurtres suivant ne sont plus aussi graphiques et frontaux.
    Mais ils sont tous incroyablement efficaces, tellement la mise en scène se montre exceptionnellement inventive, avec encore une fois un montage épatant.

    Le second meurtre est bien celui qui m'aura le plus surpris.
    Il utilise un procédé qu'à ma connaissance je n'ai jamais vu auparavant, et à fait que j'ai vraiment été surpris.
    il s'insère en fin de séquence dans un mouvement de caméra qui normalement annonce la fin d'une scène. C'est pas y'a le mouvement de caméra, ça s'arrête et on revient sur le meurtre; non c'est à l'intérieur même de ce mouvement qui clos la scène que se passe le meurtre auquel on ne croyait plus. Extrêmement surprenant, inventif et efficace ! J'ai été cueillis, et bon sang qu'est-ce que ça rend bien tel que c'est fait !!!

    Troisième massacre sur un groupe entier de jeunes bimbos débiles qu'on a plaisir à voir se faire buter:
    Beaucoup de suggestion encore, qui normalement devrait encore être très frustrante, sauf qu'à nouveau c'est remarquablement fait.
    Tout est du point de vue d'un témoin involontaire qui se trouve sur la cuvette des toilettes, et ne fait qu'entendre où voir le peu qui tombe devant le petit espace sous la porte.
    Alors un trésor d'imagination auditive et visuelle pour vous faire comprendre que derrière, c'est un sacré bordel.
    Une réussite encore !
    Mais les fans de boucherie frontale vont râler !!!

    Le massacre final avec nos amis les keufs est aussi d'une visibilité très relative, mais à nouveau somptueusement mis en scène, avec un travail visuel de toute beauté, d'une grande poésie macabre.

    Bon, maintenant les choses qui fâchent:
    Jusqu'à la moitié du film, pour moi c'est un bon 10/10. Un chef-d'oeuvre en fait.
    Ensuite on a peur que le scénario faiblisse quand on voit la main du héros se détériorer de plus en plus suite à une piqûre d'abeille, car on a peur que cela signifie la solution facile et évidente à laquelle on pense... et malheureusement ce sera le cas !
    C'est logique, c'est inéluctable et va totalement dans le sens le la nouvelle mythologie autour de l'identité de Candyman, mais c'est terriblement cliché et attendu.

    Ensuite...
    ATTENTION le paragraphe qui suit est blindé de spoilers, passer au suivant si vous n'avez pas vu le film.

    spoiler: Ensuite, le fait qu'il y ait plusieurs Candymen, qu'en fait Candyman soit une entité de souffrance, celle de plusieurs victimes noires innocentes qui réclament vengeance; est très intéressante mais exploitée d'un manière qui n'évite pas les illogismes. En effet pourquoi c'est plus un Candyman qui apparaît et pas un autre quand on l'appelle ? Pourquoi c'est que Robitaille dans le premier film, et là un autre, alors que les victimes qui l'appellent ne sont pas forcément liées ? Comment se fait ce choix à l'appel du nom ? D'ailleurs puisque le héros est en fait le bébé noir que le Candyman Robitaille avait emporté avec lui avant d'être sauvé par Helen dans le premier film, pourquoi ce n'est pas Robitaille qui gravite autour de lui plutôt qu'un inconnu sorti du chapeau ? Vous allez me répondre "oui mais à la fin il est clair que le Candyman c'est une seule entité qui les rassemble tous, elle est multi-visages". Ok, mais pourquoi on n'en voit qu'un seul dans le premier film et que c'est un autre et le même dans les trois premières séquences de meurtres de celui-ci ? Est-ce que toutes les entités sont là en même temps ou elles alternent ? Si elles sont toutes en Candyman, comment est choisi son apparence alors ? Si y'en a qu'une seule présente à chaque fois, pourquoi celle-là et pas une autre ?? Autre chose, un des personnages va créer un nouveau Candyman car il trouve que les actions de Candyman c'est trop cool, etc. etc., bref un taré quoi... (quoique y'a beaucoup de travail à faire dans les cités, et quand on voit un film comme "BAC Nord" on comprend que la police ait besoin de beaucoup de renforts. Mais je m'égare), mais à quoi ça sert d'en créer un de plus puisque l'entité existe déjà, a été réveillée et a recommencé les massacres ? Quelle utilité ?!?? Pour les fans de Tony Todd comme moi, qui malgré l'extension du mythe pensent qu'il est le seul Candyman et pleurent d'en voir un autre, sachez qu'il est introduit à la fin de manière très intelligente, et pas juste en "fan-service".


    Une chose marrante, digression personnelle totalement hors-sujet, y'a un des acteurs noirs qui ressemble vachement à Chris Rock je trouve, sauf qu'il joue bien.
    Alors ça fait bizarre, à chaque fois que je le voyais je m'attendais presque à ce qu'il joue comme un pied en gesticulant et grimaçant comme un abruti - le traumatisme post-Chris-Rock vous connaissez ? -, sauf qu'il jouait bien... Encore une grosse bonne surprise du film.
    Contrairement au film "Spiral", y'a pas d'erreur de casting embarrassante. :)

    En parlant du casting, les interprètes sont vraiment tous impeccables... à part peut-être celui qui joue la tapette black qui est peu gavant quand même, et dont on comprend mal l'utilité. Peut-être que parce que la caricature veut que dans le milieu artistique contemporain, être un tapette bien efféminée est top tendance. Enfin bon, ça aurait été bien que cette caractéristique très apparente ait un sens dans le scénario plutôt que de tomber comme ça "pour mettre de l'humour" (moi à force, tout ce que j'avais envie, c'est qu'il prononce 5 fois 'Candyman' devant sa glace de tata)...

    Ce que je retiens de ce film, c'est déjà que la mise en scène est magistrale, superbe et inventive.
    Tellement, qu'elle a réussi à me faire apprécier des séquences suggestives alors que je suis plutôt un bovin à aimer qu'après m'avoir alléché on m'envoie le foin !
    Le scénario sait garder l'essence du premier film, en être autre chose qu'une fausse suite opportuniste et hypocrite, mais est un réel prolongement de son modèle. Et qu'en plus de ça, il sait s'en démarquer et apporter quelque chose de nouveau et utile. On est loin de Candyman 3 !
    Malheureusement, en voulant créer un cheminement implacable pour son personnage et l'insérer dans la mythologie, le film devient cliché et prévisible, et si le renouvellement du concept est très bien vu, il n'est pas exploité sans illogisme.
    Le scénario, malin pourtant, ne l'est pas assez pour éviter de se prendre les pieds dans le tapis.

    Gageons que vu le succès du film, une suite arrivera vite et corrigera tout ça au lieu d'aller dans le n'importe quoi racoleur et prétentieux qui est devenu la marque de fabrique des Saw...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Oubliez ce candyman... l'histoire est ridicule... Il ne suffit pas de vouloir parler de racisme pour en faire un bon film ou aborder ce sujet avec intelligence... ce film rate sur ces deux plans...
    De plus je voulais revoir Tony Todd en candyman, alors certes on le voit, mais à peine 10 secondes...
    Frachement ce film est juste une belle bouse...
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Produit et co-écrit par Jordan Peele, cette nouvelle version de Candyman est plus une suite, trente ans après, qu’un remake au film de 1992 (qui lui-même a eu deux suites). Si l’horreur et les meurtres sanglants sont toujours là, peut-être moins effrayants, le film est aussi et surtout très social, entre dénonciation du racisme, violences policières et légendes urbaines. La mise en scène de Nia DaCosta est plutôt élégante, le scénario tient en haleine et installe une ambiance assez lourde, voir étouffante. De plus, le casting tient la route, je ne connaissais aucun des acteurs. Au final, un bon film d’horreur, et, une fois n’est pas coutume, qui a su ré-exploiter un vieux filon avec intelligence. Ça donne envie de revoir le long métrage d’origine et de voir ses suites. Une bonne surprise donc.
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Le film aurait gagné à une ambiance plus poisseuse et l'ensemble manque parfois de subtilité. Cependant, la mise en scène soignée, le scénario réfléchi et intelligent, le propos engagé et les acteur.trices parfait.es convainquent.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    La légende du croque-mitaine black est traitée d'une manière très originale.
    La légende est racontée en off illustrée par des marionnettes en ombres chinoises.
    Les angles de caméras sont parfois très inhabituels, avec une mention spéciale pour le massacre des filles vu à travers un miroir de maquillage.
    Intéressant du point de vue de la cinématographie!
    pépito - kun
    pépito - kun

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Sûrement l'un des pires films que j'ai pû voir.

    Vous pouvez enlevez la catégorie "horreur" attribué au film, et le remplacer par "humour" tant le film était risible...
    Le film est tellement nanar qu'il ressemble à un feuilleton une veille de noël sur M6.
    Chaque scène du film etait une occasion de rire du scénario avec mon collègue qui a eu le malheur de venir le voir avec moi.
    Je le déconseille.
    Sandra T.
    Sandra T.

    41 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Franchement au top, avec une réalisation exceptionnelle, une ambiance angoissante. Un très beau film, je ne connaissais pas l'histoire de Candyman, je ne l'oublierai pas de sitôt.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Alors que l’on croyait le croquemitaine Candyman mort et enterré, finalement il réapparait, toujours armé de son crochet aussi aiguisé qu’une lame de rasoir. Face à lui, un artiste peintre qui va retrouver un second souffle en s’inspirant de ses méfaits avant de sombrer dans l’horreur…

    Candyman (2021) n’est pas un remake mais plutôt une sorte de suite (ou faux reboot), puisqu’il fait mention du premier film (première adaptation au cinéma en 1992 de l’œuvre de Clive Barker). Cette nouvelle "suite" s’avère intéressante, du moins sur le papier, puisqu’elle est coscénarisée et coproduite par Jordan Peele (réalisateur de Get Out - 2017 & Us - 2019). Mais au final, le slasher cède sa place à un thriller psychologique où il est essentiellement question de la place de l’artiste et (une fois de plus) la place accordée aux minorités noires au sein de la société.

    Le film se retrouve plombé par des personnages caricaturés à outrance, entre le beau-frère gay et l’artiste qui sombre dans la folie. Le scénario quant à lui veut surfer sur des sujets d’actualité et au final, on ne voit plus que ça, en lieu et place du sujet principal. La ghettoïsation, la gentrification ou encore les violences policières viennent prendre le dessus et dessert totalement son propos.

    Avec une classification Rated-R, il ne fallait (hélas) pas s’attendre à des miracles, le film n’est qu’une succession de jump scare et s’avère tout juste divertissant, on ne pourra pas non plus se rabattre sur la distribution où Yahya Abdul-Mateen II fait le job sans pour autant en devenir mémorable.

    Pourquoi raviver une franchise si c’est pour nous torcher ça de cette façon ?

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    190 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2021
    Candyman... Candyman... Candyman... Candyman... Candyman... bon OK, sans miroir, facile de faire le malin! Suite du film sortie en 1993, Candyman signe le retour du Vengeur noir, qui distribue des bonbons aux petits et grands enfants. Il faut avouer que l'écho de ce thriller horrifique est très d'actualité, les méchants blancs c'est très tendance ! Que dire sinon de ce film ? Assez bien réalisé, prenant, le personnage principal est plutôt bien travaillé, il a un certain charisme, bien plus que le capitaine crochet de Peter Pan ! La mise en scène est sanglante et efficace et ne joue pas trop sur les jump-scare faciles, plutôt appréciable. On a relevé quelques faux accords, certains passages ne sont pas clairs, mais dans l'ensemble ce film est convaincant, à voir absolument avant une balade dans la maison des miroirs à la fête foraine !
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    Avec des intentions politico-sociales appuyées, cette suite ne fourmille pas de séquences marquantes certaines même, tel que ce passage par les toilettes d'un collège, semblent ajoutées pour affirmer qu'il s'agit bien là d'un film d'horreur.
    Le célèbre slasher infecte un Yahia Abdul-Mateen II loin d'être habité et c'est dans un générique de fin, tel l'aveu sur une défectueusité reconnue que le mythe prend finalement le plus sa forme. Dommage.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Remake du film homonyme paru en 1992, Candyman, version 2021, coécrit et réalisé par Nia DaCosta, est un long-métrage de bonne qualité, voir carrément supérieur à son modèle. L'histoire nous fait suivre Anthony McCoy, un artiste peintre vivant à Chicago avec sa femme Brianna, directrice d'une galerie d'art. En panne d'inspiration, l'homme découvre la légende de Candyman et commence à s'en inspirer pour ses peintures. Mais cela va faire ressurgir en lui un passé trouble et sanglant. Ce scénario s'avère prenant à visionner tout du long de sa durée d'environ une heure et demie. Le ton est donné dès les premières minutes et se poursuit au fil du temps. L'intrigue a le mérite de faire le lien avec le film originel, de respecter ce matériau de base, tout en le modernisant. Le résultat est réussi, le récit étant bien équilibré entre aspect social et côté horrifique, en plus d'apporter une touche de culture avec la peinture. L'ambiance parvient également partiellement, par moments, à véhiculer de la tension lors des scènes ou apparaît l'homme au crochet. L'ensemble est bien porté par le couple joué par Yahya Abdul-Mateen II et Teyonah Parris qui interprètent des personnages appréciables et suffisamment développés pour qu'on s'intéresse à eux. Ils sont entourés par une distribution comportant également entre autre Nathan Stewart-Jarrett, Colman Domingo, Vanessa A. Williams ou encore Rebecca Spence. L'antagoniste est lui aussi bien incarné mais il est préférable de taire son nom pour ne rien dévoiler. Tous ces individus entretiennent des relations procurant tout de même peu d'émotions malgré de bons rôles et des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation de la cinéaste américaine se veut qualitative. Sa mise en scène tente des choses et bénéficie d'une photographie soignée. De plus, elle évolue dans un environnement urbain aux décors variés et aux immeubles renversants. Cette esthétique donne lieu à quelques plans marquants et parvient à bien iconiser le tueur dont il ne faut pas prononcer le nom cinq fois devant un miroir. Ce beau visuel est accompagné par une b.o. parfaitement en accord avec le propos signée Robert A. A. Lowe. Ses compositions, couplées à une ambiance sonore pesante et inquiétante, remplissent leur rôle à merveille. De plus, c'est avec un immense plaisir nostalgique qu'on entend raisonner le thème mythique de Philip Glass remixé pour l'occasion. Cette légende urbaine bien réelle s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Candyman, qui, en conclusion, est un film tout à fait honorable méritant sa place dans la franchise.
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