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Un visiteur
4,5
Publiée le 8 février 2020
Alain Chabat est juste formidable, il rentre à la perfection dans ce personnage tendre, attachant et traversé par un brin de folie. Enfin, pas de folie, il suit juste ses envies. Et cette voie nous mène dans un voyage raconté avec justesse et beauté, un fin dosage d'humour, de romance et de réflexion sur nos vies.... J'ai dévoré chaque minute de ce film, multipliant les émotions, je n'ai pas vu le temps passer.
Une agréable surprise ! Je ne partage pas les mauvaises critiques que j'avais pu voir. Le film est à la fois poétique tout en soulevant de nombreuses questions très actuelles, autour des différences culturelles, de la frontière parfois mince entre réalité et virtuel ou encore du courage nécessaire pour sortir du moule. A de nombreuses reprises, on s'identifie au personnage, on l'envie parfois et on se demande: qu'aurais je fait à sa place ? Si bien que même si le film n'est pas vraiment riche en rebondissements, on ne s'ennuie pas, on passe un agréable moment et on en ressort l'esprit positif.
Quiconque a déjà mis les pieds en Corée connait ce sentiment prégnant de la transparence et de la solitude, plus que partout ailleurs au monde. Ce n'est pas un cliché mais une sensation étrange et pénétrante. Ceci dit, ce n'est pas le sujet de #Jesuislà qui colle aux basques (c'est le cas de le dire vu son terreau d'origine) de son héros qui a tendance à donner au virtuel davantage d'importance qu'au réel. Ce film dans l'air du temps ne laisse pas beaucoup de traces mais se révèle agréable car plutôt doux et mélancolique à l'image de ce gentil restaurateur qui "s'instagramme" avec une jeune femme francophone du pays du matin calme, là où les cerisiers en fleurs engendrent des tirades poétiques. La représentation graphique via les réseaux sociaux n'a rien de réaliste dans la vraie vie, répétons-le, et le film ne l'est pas pas plus, s'orientant plutôt vers la fable contemporaine, riche de symboles plus ou moins légers et au fond peu crédible mais cela n'a guère d'importance. Le charme vient en très grande partie de l'interprétation de Chabat, impeccable en rêveur virtuel, en quête d'identité et de sentiments. Les scènes dans l'aéroport de Séoul sont de loin les meilleures, risquées d'ailleurs, par leur volontaire côté flottant, dans un film dit grand public. Ce n'est pas époustouflant mais, de la part de l'auteur de La famille Bélier, on n'attend rien de plus que des moments délicats et furtivement émouvants. Le début au pays Basque et les dernières minutes dans Séoul sont elles davantage du ressort de la carte postale sans que pourtant il y ait de quoi s'indigner. Rien que pour la crinière blanche de ce très cher Nul, le voyage en Asie vaut bien un petit détour de 100 minutes, ni plus, ni moins.
L'interprétation de Chabat ne suffit pas à sauver ce film. Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un mauvais film, mais j'attends toujours que ça démarre. Le seul bon côté est que cela m'a donné envie de découvrir la Corée.
Une comédie douce-amère inégale, portée par le charisme d'Alain Chabat, mais desservi par la faiblesse de son scénario. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Cette comédie propose deux curiosités : le magnifique pays basque avec un peu de son ambiance, mais aussi ces paysages magnifiques, et un inventaire détaillé d'un aéroport Coréen - très instructif surtout si vous ne connaissez pas.... mais tout de même assez rapidement lassant ( on fait la même chose ou presque à CDG ! ). Pour le reste... quel reste ? vraiment ennuyeux, avec toute l'empathie que j'ai pour Alain Chabat. Je ne me suis pas laissé emmener dans cette histoire peu crédible et affligeante !! (2 / 5 )**
En présence d un acteur exceptionnel le résultat est d autant plus décevant. ... le manque de rythme rapidement mene a l ennui et la denonciation des travers des réseaux sociaux peu convaincant. Bonus : l accent "portugais" basque de Blanche gardin 😣
Vu hier soir....rien a dire sur Chabat...égal à lui même...mais la bande annonce ne reflète pas l'esprit du film...déçue ....trop de lenteurs...on ne sait que trop penser en sortant...même si on tend à se questionner sur les rapports humains " virtuels". Dommage le film aurait pu vraiment être sympa .. Et d'où sort cet accent ?🤔 ( Personnage de Blanche Gardin)
Alain Chabat est bon tout en sensibilité, retenue et autodérision il fait bien passer ce cinquantenaire en dérive de sa vie. Mais que c'est long son périple à l'aéroport de Séoul. Ce film n'est pas une boulette ni une comédie c'est une bonne idée de départ qui se perd en route...
Un très bon moment avec un Chabat très touchant , tout en finesse, proche de nous qui nous embarque à le suivre sur son coup de tête. un film qui nous emmène dans un autre univers loin du sud ouest avec curiosité et beaucoup d'humanité, qui remets de vraies valeurs à leur place, à découvrir.
Six années après « La Famille Bélier », Éric Lartigau revient avec « #JeSuisLà », une jolie comédie familiale. On y suit le parcours de Stéphane, père de famille divorcé et chef cuisinier, un peu old school, pas très bavard mais pas malheureux non plus, qui se prend d’amour pour une femme coréenne via les réseaux sociaux. Le réalisateur nous embarque dans cette amourette; du premier sourire béat, en passant par les papillons dans le ventre, jusqu’à la rencontre avec Soo, qui ne se passe pas comme prévue.
Éric Lartigau aborde plusieurs sujets dans son films: le retour à soi-même, le pouvoir et l’impact des réseaux sociaux, les différences de cultures, la sexualité, et la tendresse bienveillante qu’il peut y avoir dans des couples séparés/divorcés. Cependant, les messages sont parfois flous et difficiles à réceptionner en tant que téléspectateur. Certains moments sont, pour moi, pas assez approfondis et deviennent de ce fait optionnels.
#JeSuisLà reste malgré tout, un joli Feel Good Movie à regarder en famille. On s’y balade agréablement, grâce à un casting de qualité, une photographie réussie, et à des paysages français et sud coréens aussi séduisants les uns que les autres.
PS: Vous y apprendrez la notion de « Nunchi », le superpouvoir coréen du bonheur et du succès (dixit Google est notre ami).
Les quinze premières minutes , bien que déjà sans grand intérêt , on reste en se disant que cela va peut être enfin décoller..... et puis .... rien et l on se retrouve au générique de fin en se demandant pourquoi on n a pas quitté la salle précisément au bout de ces quinze minutes !! Ne perdez ni votre temps ni votre argent et jouez là plutôt #je n irai pas
J'en ai assez de lire de mauvaises critiques sur ce film qui est sensible, bien joué. Alain Chabat est formidable! Un film qui fait subtilement réfléchir sur nos rapports et/ou addiction aux réseaux sociaux ... images sublimes du Sud Ouest . J'ai vraiment apprécié ce film qui mérite un bon succès