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Clémentine K.
191 abonnés
1 429 critiques
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3,0
Publiée le 7 juin 2021
Nous retrouvons Alain Chabat dans un rôle aussi inattendue que rafraîchissant. Ce film n'est pas tout à fait ce qu'en disait la bande-annonce, il est même mieux.
Sans Alain Chabat, #Jesuislà n'aurait aucun intérêt. C'est l'ex-Nul qui apporte son humour bon enfant, son côté adolescent attardé, rêveur, lunaire. Celui de Didier, de Papa. Sa douceur. Sa candeur. Quitte à ce que ça se retourne contre lui. Mais ces moments-là, à l'aéroport, sont trop brefs. La partie en France est trop longue. Blanche Gardin avec son accent raté est complètement à côté de la plaque. C'est dommage aussi que spoiler: ses fils viennent le rejoindre à la fin au lieu de le laisser respirer . #Jesuislà aborde aussi le problème des réseaux sociaux, des tchats en ligne. Aujourd'hui, tout le monde passe son temps connecté, à se prendre en photo, à liker, à partager et ce cuisinier n'a jamais été aussi seul. Seul dans un aéroport immense. Dans une grande ville. Étonnant. Et comme il est seul, il se fait des films sur cette femme avec qui il parle par écrit et qu'il ne connaît finalement pas. Dur retour à la réalité quand on se rend compte que spoiler: les sentiments n'étaient pas partagés . Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, c'est quand il découvre Séoul et cette nouvelle culture que Jesuislà décolle. Lartigau aurait dû appuyer là-dessus et en faire un Walter Mitty à la française. Chabat et Ben Stiller ont le même humour en plus. Ça aurait pu coller.
La bande annonce dirigeait vers une comédie romantique avec Alain Chabat et Blanche Gardin, et un voyage en Corée du Sud. C'est très trompeur. Tout comme le titre. Le film s'intéresse à un homme qui passe à côté de sa vie et des gens, la tête ailleurs, et qui va tout planter pour rejoindre à Séoul une inconnue avec qui il échange sur les réseaux sociaux. Il va d'ailleurs rester plusieurs jours à l'aéroport à attendre celle qu'il idéalisé... qui fait ça ? Bref, c'est du cinéma et les comédies romantiques nous gavent de scènes bigger than life amors pourquoi pas ? Sauf qu'il n'y aura aucune romance. Le film met plus mal à l'aise et frustre. Alors le portrait est étonnant et non dénué d'intérêt car rare, mais il n'amène aucune empathie justement.
Une belle histoire sur le thème des réseaux sociaux et des relations virtuelles avec un scénario bien écrit. Sans oublier le voyage en Corée du Sud qui donne envie d'aller découvrir ce pays. Alain Chabat joue parfaitement son rôle. Par contre, Blanche Gardin qui prend l'accent du sud-ouest, ce n'est pas possible (ça parait surjouer) !!
Un feel good movie tout en douceur mais qui évite le piège de la niaiserie avec un Alain Chabat sincère, drôle, touchant. Je regrettais de ne pas l’avoir vu lors de sa sortie. Voilà qui est corrigé.
Si retrouver Alain Chabat reste toujours un plaisir, grâce notamment à sa transpirante bonhomie (appelons cela le talent), l'histoire est d'une superficialité majeure. Manque de rythme, personnages sans aspirités... Si j'eus voulu m'informer sur les charmes de la Corée du Sud, un bon documentaire aurait été de bien meilleur aloi.
Une comédie 2.0 dénonçant les abus des réseaux sociaux, si la première partie est honnête, la deuxième plutôt surprenante, la dernière partie qui dérape sur les relations père-fils n’a ni queue ni tête. Sorti d’Alain Chabat que l’on a plaisir à revoir, cette comédie se déguste comme de la guimauve et rien de plus.
On a du mal à y être, justement ! Ça ne décolle pas beaucoup, dans cet aéroport de Séoul ! C’est gentillet, ça se veut doux rêveur et critique sur les réseaux sociaux sur lesquels il ne faut pas trop s’engager. Sinon on voyage de façon irréelle avec un Alain Chabat lunaire, tendre et doucement amusant. C’est le sauveur du film. Si la situation fait parfois penser à Lost in Translation, on en est très, très loin. Divertissant et sans mauvais goût, c’est tout.
Salutaire pour les dangers des réseaux sociaux où le virtuel a beaucoup trop tendance à se substituer au réel, ce qui est illustré par ce film où Alain Chabat réalise une prestation toute en finesse et réalisme, avec une grande tendresse. Certes, il ne se passe pas grand chose, et la Coréenne convoitée n’apparaît en vrai qu’au bout d’une heure, ce qui toutefois est mieux que l’histoire vraie dont est tiré ce film (un Suédois parti retrouver une Chinoise qu’il ne verra jamais). Sans doute un petit film en dessous de ce qu’a fait le réalisateur, mais on voyage au pays basque et à Séoul.
Conte moderne, cosmopolite et connecté, #JeSuisLà emmène le spectateur dans un voyage initiatique. Ce voyage, c'est Stéphane (alias Alain Chabat) qui le fait vers lui-même, fuyant sans doute l'incapacité de Blanche Gardin à adopter l'accent basque. Arrivé en Corée sur un coup de tête, le dépaysement l'amène à communiquer différemment avec les autres, pour mieux se découvrir. Partageant son aventure sur les réseaux sociaux, ce french lover devient influenceur malgré lui. Seuls ces médias de notre époque ont cette capacité de traverser les frontières et d'exciter les imaginaires au-delà des géographies et des langues. Dans sa quête, le héros s'émerveille de l'architecture, de la cuisine et des coutumes, en particulier le nunchi : "C'est marrant qu'ils marquent les restos avec une fourchette ici et pas avec une baguette." Son parcours le ramène vers ses fils, inquiets pour lui, comme si l'éloignement lui donnait soudain un regain d'intérêt à leurs yeux, loin du train-train quotidien de leur Pays Basque natal. Une belle aventure à voir avec des yeux d'enfants.
Certes, le film est plutôt sympathique, mais le thème n'est finalement pas très original : celui d'un homme, cuisinier, séparé de sa femme, père de 2 enfants, un peu naïf, qui prend ses conversations avec une jeune femme via Internet, comme sérieuses et décide d'aller la retouver, en Corée du Sud où il va erreur 15 jours dans l'aéroport ne comprenant pas ce qui lui arrive. Les choses se termineront bien et on aura droit, heureusement, dans la dernière partie du film de voir un petit bout de la Corée au printemps au dela de l'aéroport ultramoderne. Sur ce thème du piège du virtuel, on a pu voir récemment un film autrement profond et bein construit, à savoir "Seules les Bêtes", même s'il n'a pas rencontré le succès qu'il méritait. Ici, tout repose sur les épaules d'Alain Chabat qui porte le film qui y est excellent, mais ça ne suffit pas à sauver un scénario poussif, qui tourne en rond dans le halls de l'aéroport de Séoul, avant de se terminer sur un happy-end sur fond des valeurs de la famille.
L'idee de depart est pas mal mais le film se perd dans la relation familiale plutôt que la relation amoureuse (ou non) que l'on aimerait voir. C'est aussi ce qui permet une certaine originalité mais c'est assez fade et finalement facile. Pour l'idée, 2,7/5
Film vague, sans réel intérêt, ni histoire. Inclassable ? Une originalité pas désagréable qui attirera surement un certain public. 2 étoiles. ----Février 2021----
Stéphane, chef-cuisinier qui a repris le restaurant familial, se perd dans une vie sans saveurs et routinière, sans partager de réelle intimité avec qui que ce soit. Il utilise les réseaux sociaux et correspond avec une sud-coréenne, qui prend tellement de place dans sa vie qu’il décide de tout plaquer et de partir la rejoindre en Corée du sud. Si cette première partie du film amène une comédie romantique sur l’accomplissement de soi, la suite est plus déroutante pour le héros, Alain Chabat en homme perdu, amoureux d’une image virtuelle, jouée par la merveilleuse Donna Bae. Une fable un brin poétique qui apporte une réflexion sur la solitude et l’illusion du virtuel.
La précédente collaboration Eric Lartigau Alain Chabat avait donné l’excellent « Prête moi ta main ». #jesuisla se dirige moins vers la comédie pure mais montre un joli portrait d’un homme qui s’est perdu lui même et qui va se retrouver en se perdant réellement dans un pays lointain. C’est aussi une jolie réflexion sur les relations virtuelles et sur les illusions qu’elles engendrent. Mais aussi le fait que d’être hyper connecté donne finalement une tendance à s’auto centrer et à perdre le lien avec ses proches. C’est parfois un peu simpliste mais c’est par moment touchant grâce notamment à Alain Chabat qui fait une nouvelle fois preuve d’une belle sensibilité.