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PryskA
18 abonnés
178 critiques
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1,5
Publiée le 31 août 2020
D'un ennui... sans fin ! Malgré le côté un peu "fleur bleue", le pitch n'avait pas l'air sans intérêt. Hélas ! de dialogues bateaux qui voudraient être l'expression d'une pensée éthérée, on tombe illico dans le pathos d'une histoire sans queue ni tête par probable oubli de scénario. Dommage
Ce n'est ni une romance, ni une comédie, ni un mélodrame, tout au mieux un récit initiatique. Tout au long du film, on attend un événement qui nous procurera une émotion. En vain. Ce que le cinéma français fait de pire, c'est faire se regarder les personnages en chiens de faïence. #JeSuisLà en est l'archétype.
Malgré quelques longueurs et un scénario farfelu, cette comédie, coécrite et dirigée par Eric Lartigau révèle de bons centres d'intérêts. Avec une certaine dose de "nunchi" on saura formuler et apprécier : un scénario farfelu mais surprenant, des scènes fantastiques intéressantes, de belles images du Pays Basque, la découverte de Seoul, et comme toujours une belle prestation d'acteur d'Alain Chabat.
Cette comédie propose deux curiosités : le magnifique pays basque avec un peu de son ambiance, mais aussi ces paysages magnifiques, et un inventaire détaillé d'un aéroport Coréen - très instructif surtout si vous ne connaissez pas.... mais tout de même assez rapidement lassant ( on fait la même chose ou presque à CDG ! ). Pour le reste... quel reste ? vraiment ennuyeux, avec toute l'empathie que j'ai pour Alain Chabat. Je ne me suis pas laissé emmener dans cette histoire peu crédible et affligeante !! (2 / 5 )**
Des scènes en Corée du Sud, un personnage principal prénommé Stéphane joué par Alain Chabat, amoureux d’une femme coréenne et le concept de « Nunchi », cela fait beaucoup de bonnes raisons qui m’ont amené à voir ce film. Autant le dire tout de suite, vu mon amour pour le pays du matin calme, il y a un risque que je ne sois pas objectif dans ma critique du film. Ces précautions liminaires partagées, j’ai aimé « #JeSuisLà », un peu plus que « L’Homme qui voulait vivre sa vie » (2010) mais bien moins que deux autres films d’Eric Lartigau : « La Famille Bélier » (2014) et « Prête-moi ta main » (2006) que j’ai vus et revus à plusieurs reprises avec toujours autant de plaisir. Quand on va voir #JeSuisLà, on pense aller voir une comédie romantique et en fait, ce n’est pas vraiment cela, c’est davantage une critique des réseaux sociaux et de l’isolement que cela procure au détriment de ce qu’on laisse échapper dans la vraie vie car autant le héros est très observateur sur Instagram, autant il passe à côté de plein de choses dans sa vie réelle. Même si j’ai apprécié ce cheminement personnel du héros, je trouve que le film n’est pas aussi abouti qu’il aurait pu l’être. Pour finir, je décernerai une mention particulière à Eric Lartigau pour sa façon de filmer les lieux de ce long-métrage : on a envie d’habiter au Pays Basque et la ville de Séoul est magnifiquement filmée, façon carte postale touristique qui donne envie d’y aller ou d’y retourner. Quant à l’aéroport d’Incheon, Alain Chabat le parcourt façon Tom Hanks dans « Le Terminal » (2004) sauf que l’aéroport d’Incheon n’est pas un aéroport comme les autres et voir ce film, c’est comprendre toute les différences, de la salle de cinéma aux concerts gratuits, avec un aéroport comme ceux de Paris par exemple.
Sous des apparences esthétiques et assez banales, ce film est inconvenant et creux. Qu'importe que ce soit des basques et des coréens, ce qui en ressort est typé et folklorique. Une pseudo critique des réseaux sociaux, une forme d'introspection aux allures esthétiques mais dans le réel une mise en valeur du mensonge spoiler: Le je viens qui veut dire je viens pas de la coréenne est présenté comme une subtilité, ce qui est un parti pris des plus malsains et une pub pour le tabac, un esthétisme des plus douteux.
Pour vraiment apprécier ce film, il vaut mieux faire preuve du "nunchi" Coréen dont il parle. On est un peu dans un Lost In Translation revisité, et c'est intéressant de découvrir une facette d'A.Chabat qu'on voit rarement. Pas désagréable à voir. Pas indispensable non plus. En revanche faire parler Blanche Gardin avé l'assent, ça aurait été mieux sans.
A mi chemin entre ‘Le terminal’ et un ‘Lost in translation’ à la française, #jesuislà voit un restaurateur français tout plaquer pour partir à la rencontre de la femme sud-coréenne avec qui il communique sur les réseaux sociaux. Une fois sur place, rien ne se passe évidemment comme prévu, sa correspondante n’est pas là et le Français se retrouve coincé dans l’aéroport d’un pays dont il ne maîtrise pas la langue et ne comprend pas la culture. Le ton se veut néanmoins léger et c’est la raison pour laquelle c’est le toujours sympathique Alain Chabat qui campe ce personnage lunaire, qui tente de s’adapter bon gré mal gré à sa situation absurde (il ne veut ni rentrer chez lui ni quitter l’aéroport, au cas où Soo apparaîtrait). #jesuislà est un film bienveillant mais heureusement sans niaiserie : Stéphane finit par percer la carapace de réserve des Coréens qu’il croise à l’aéroport et devenir à son insu une célébrité médiatique, puisqu’il poste sans le savoir sa communication à sens unique avec Soo en mode public. Implicitement, cette odyssée immobile est aussi l’occasion de se poser, de réfléchir au chemin parcouru, à celui qui reste encore à parcourir, de couper les liens en trop et d’en tisser de nouveaux. On dirait le film typique d’un homme en pleine crise de la cinquantaine…mais qui ne le vit pas trop mal !
scénario original. Donne bien envie de se perdre dans des villes lointaines, la beauté des rencontres étant sublimée par les confrontations des langues. Une perdition qui permet de se trouver. Sympa de retrouver Bae Doo-Na (Sense 8, Cloud Atlas, the Host...)
BOX OFFICE 194 839 "#jesuisla"...un restaurateur rencontre via Insta une sud-coréenne...cela lui change sa façon de voir la vie et décide de partir la rejoindre...arrivé à l'aéroport de Séoul personne ne l'attend...
Jolie film dans son ensemble, Chabat est touchant en quinquagénaire qui voit la vie autrement, veut changer suite a cette "belle" rencontre...alors bon ok je veux bien qu'il soit épris de cette jeune femme mais rester 1 putain de semaine dans l'aéroport???? Ok c'est pas un petit, il est immense, tu peux tout faire là bas mais bon abusé un chouia. Du fait qu'il reste des plombes là bas il devient star des réseaux suite a ses nombreuses photos et pas aimé le 5-10mn de folie "french lover"...un peu con quand même.
Et la nana aaaaaah je l'aurais .... avec son comportement mais bon cela met une touche dramatique.
Bref reste quand même un un jolie film à voir...à la maison.^^
Grand fan d'Alain Chabat, j'ai trouvé ce film bien terne. Voulant certainement dénoncer l'hyper connexion, Eric Lartigau nous abreuve de tweets tout au long du film pour au final pas grand chose. Cette œuvre se veut poétique mais ne vaut que par la brève découverte des paysages et de la culture sud-coréenne. Vous l'aurez compris, cette comédie numérique qui se veut originale ne décolle que trop rarement et souffre de nombreuses longueurs.
#Jesuislà n'est pas qu'une comédie romantique réconfortante, mais plutôt un film sur la quête de soi. Alain Chabat joue ici l'un de ses plus beaux rôles, dont le personnage qu'il rend tendre et touchant est empreint d'une douce mélancolie. On passe un bon moment mais malheureusement le scénario manque de surprise et s'épuise sur la fin, un film charmant mais futile.