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velocio
1 331 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2019
Tous les trois canadiens, Jennifer Baichwal, Nicholas De Pencier et Edward Burtynsky ont tissé des liens bien avant de co-réaliser "Anthropocène - L'époque humaine" : tout d'abord, les deux premiers sont mari et femme dans la vie. Ensuite, le troisième, connu pour ses photos de paysages industriels, a été le sujet de "Manufactured landscapes", documentaire réalisé par Jennifer en 2006, et a réalisé avec elle, en 2013, "Watermark", documentaire sur l'empreinte de l'eau sur la planète, un film produit et filmé par Nicholas de Pencier. Dans "Anthropocène - L'époque humaine", c'est à un voyage autour de la planète que nous convie le trio de réalisateurs canadien : 6 continents, 20 pays, histoire de voir comment, un peu partout de par le monde, l'homme s'est emparé de la nature, l'a impactée, l'a transformée, l'a violentée, l'a saccagée. Lorsqu'on visionne "Anthropocène - L'époque humaine", on est surpris, vu ce que le film décrit et le message qu'il veut nous transmettre, de se retrouver face à un film poétique, contemplatif et très esthétique, avec des plans qui, parfois, nous font penser à des tableaux et d'autres à des pochettes d'albums de musique psychédélique des années 60/70. Pour certains, truffer le film d'images d'une grande beauté pour montrer le saccage de la planète effectué par l'espèce humaine est faire preuve de beaucoup de prétention. Pour d'autres, cette beauté rend les crimes commis contre la nature encore plus monstrueux. En tout cas, dans le contexte environnemental actuel, Anthropocène - L'époque humaine est un film important et nécessaire.
D’un point de vue esthétique, la qualité est au rendez-vous, c’est indiscutable. Sur le plan émotionnel, il ne se passe rien ou presque. Difficile donc de sensibiliser les gens et d’amener à une prise de conscience sur de tels sujets sans qu’il n’y ait un profond impact émotionnel...
C’est un film factuel. De très belles images, avec parfois quelques longueurs, un commentaire minimaliste car j’aurai aimé en apprendre davantage sur certains sujets, la musique ne m’a pas laissé de souvenir particulier, en sortant de la salle on a l’impression d’être resté sur sa faim.