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Coric Bernard
383 abonnés
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4,0
Publiée le 16 décembre 2023
Inspiré d’une histoire vraie et du livre « Les chiens jaunes » d’Alain GANDY, ce film, co-produit et co-scénarisé par le regretté Jacques PERRIN dont ce sera la dernière contribution cinématographique, raconte le périple dramatique d’une colonne de légionnaire dans la jungle laotienne en 1945. C’est fort bien filmé sur le plan technique avec de belles prises de vue et une bonne qualité d’image. Le périple dramatique de ces hommes est bien retracé et reconstitué. On suit avec un grand intérêt ce film. Le scénario et l’interprétation de cette équipe de légionnaire est très crédible et donne du corps à ce film que j’ai beaucoup apprécié.
Excellent film de David Oelhoffen et de feu Jacques Perrin, mort en avril 2022 , inspiré d'une Histoire vrai qui relate l’histoire des laissés pour compte de l’armée française en Indochine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ! C'est un récit poignant, passionnant dans cette jungle effrayante où les Hommes sont finalement leur propre ennemi ! La bravoure, la fraternité, l’héroïsme y côtoient la peur, la trahison, la cruauté et la folie avec une fin particulièrement réussie !
Il était là, anonyme au sein du catalogue du festival. Nous serions passé à côté d'un grand film si un nom n'y luisait pas sourdement dans la fiche technique, aimantant notre attention, Jacques Perrin.
De son ultime production, Jacques Perrin, mort en avril 2022, n'aura pas connu le choc d'une vision en salle, qui fut le nôtre hier soir au Casino ; écrasé, réduit à notre lamentable position de voyeur devant ces hommes plus grands que des dieux, progressant à travers la jungle indochinoise sous une perpétuelle pluie diluvienne. Ils fuient les Japs.
Mars 1945, l'armée nippone lance un assaut d'ampleur contre les garnisons françaises. Acculée, une section de la Légion étrangère composée d'hommes invalides, malades ou inaptes au combat, est forcée de rejoindre la frontière chinoise, distante de 200 km.
Versé dans les "films d'hommes", le réalisateur David Oelhoffen livre une incongruité à rebrousse-poil de la production française qui n'est jamais aussi à l'aise que dans les sujets à la mode, bien pensants, soucieuse de ne pas déplaire ni choquer. Deux heures d'une tension maximale tenues à bout de bras par un scénario qui place chacun des hommes de cette section face à la complexité de son rôle, à sa puissance aussi, à la hauteur de ce milieu impossible qu'est la jungle. Section, avez-vous lu, qui renvoie tellement à la 317e de l'Histoire que des silhouettes la hantent d'un bout à l'autre, celle du sous-lieutenant Torrens, celle du lieutenant Willsdorff, bref les personnages incarnés par celui dont la voix résonne une dernière fois en fin de générique (toujours aller au bout d'un générique de fin), sur un stock-shot tiré de la 317e Section dont Les derniers Hommes constitue la magistrale filiation directe.
Difficile de trouver le sommeil une fois rentré dans sa chambre à Deauville, pourtant exempte de tigres, de serpents, de soldats fous.
Très beau film dans la lignée des récits de guerre démontrant s'il n'en était besoin l'absurdité du combat et la résilience des hommes face à l'adversité. Le film est construit autour du journal d'un adjudant de la légion étrangère et parti à 22 hommes pour fuir les japonais qui ont envahi l'indochine ils vont chercher à rejoindre la Chine après un périple de tous les dangers. C est superbement bien filmé,le casting internationale ( dont l excellent Nuno Lopes) rend l'hsitoire très crédible. C 'est beau , haletant, dur et desespéré à la fois... A voir !
Un bon film de guerre, classique dans sa forme et sa narration mais réalisé avec soin. Les acteurs sont bons et on entre dans l’histoire très vite et on se sent très vite interpellés par le sujet.
La musique non envahissante a le mérite de ne pas donner au film un ton appuyé comme parfois dans les classiques films de guerre.
Des scènes très réussies comme l'exige tout grand film de cette trempe :spoiler: le soldat qui devient fou et continue à marcher sous les balles, les petites fourmis qui bossent pendant que la section guette l’arrivée des Japonais, la scène d’opposition où un légionnaire finit un Japonais au couteau tandis que son compagnon s’essuie le visage dans la rivière…
J’aime l’idée qu’il n’y a ni bon ni mauvais dans cette section disparate. spoiler: Lemiotte a son côté voleur, déserteur, égoïste et en même temps, il peut porter le sac de Mathusalem, et torturé il ne parle pas et finit par être un des meilleurs du groupe.
Les dialogues sont essentiels pour entrer dans l’esprit du film: « On est des hommes paumés dans la jungle, il n’y a plus de règles, plus de chef (...) On obéit à des lois qui peut être ne s’appliquent plus (...) Sans les galons tu n’est rien, c’est cela la guerre. »
Un twist final qui rend la guerre encore plus dérisoire et insupportable.
La dernière production du regretté Jacques Perrin qui sut utiliser avec intelligence et passion son aura de grand comédien pour défendre le cinéma français. Un film à voir.
Les œuvres issues pour quelque part de la volonté de Jacques Perrin (ici, avec d'autres, producteur et scénariste) sont empreintes d'un tel respect pour la vie qu'on peut être sûr d'y retrouver cette exigence d'un regard pénétrant et plein de modestie devant le sujet mis en scène qu'elle pourrait être sa "marque de fabrique". Une profonde humanité toujours, où sont dénoncées l'absurdité de certaines entreprises des hommes, tout en magnifiant les valeurs brutes qui les poussent à agir. Son intérêt passionné de la nature et du monde animal témoigne à mon sens de cette grandeur d'âme. Ce film dont il est, avec le réalisateur, l'initiateur actif, porte à notre ressenti la poésie à fleur de peau de son intelligence.
«La peur. L'envers et l'endroit de la guerre.» (L-F Céline)
Quand le cinéma-vérité de P.Schoendoerffer (''La 317e Section'') ou encore celui d'E.Zonca ("Soldat Blanc"), s'immisce dans la guerre par le biais d'un véridique et extraordinaire récit digne de ''Onoda, 10.000 nuits dans la jungle'' d'A.Harari, l'objet s'intitule ''Les Derniers Hommes''. Indochine, 9 mars 1945. 2 mois avant l'armistice de la Seconde Guerre mondiale, l'armée japonaise attaque simultanément toutes les positions françaises. Trois mille soldats seront massacrés. Quelque part à l'écart du conflit, un groupe de légionnaires inaptes au combat surnommé la "drink compagnie" attend la fin des hostilités. Alors que les ordres de l'état-major sont de quitter la zone devenue hostile pour rejoindre un poste fortifié près de la Chine, le groupe hétéroclite sous les ordres de l'adjudant Janiçki (A.Chyra) se met en marche forcée. Acculé par l'ennemi, la section s'enfonce inexorablement dans la jungle lors d'une fuite en avant mettant les corps et les esprits à l'épreuve. Cet époustouflant road trip guerrier tourné à hauteur d'homme nous cueille dès les 1ères minutes grâce à son étonnant casting de gueules quasi-inconnues. En effet, aucune star ne viendra parasiter le film de David Oelhoffen ("Loin des Hommes"). Ainsi, le spectateur s’embarque - vierge de tout à priori - avec ces soldats fatigués pour un périple désespéré. Très vite, à l’instar de “L’ennemi intime”, le film de Florent-Emilio Siri, les tensions entre les hommes - notamment Lemiotte (Guido Caprino), un légionnaire d’origine italienne - se font de plus en plus pressantes. Durant environ deux heures, “Les Derniers Hommes” déploie son propos antimilitariste sans jamais tomber dans une chasse aux sorcières anti-colonialiste, comme il est de bon ton d'asséner à tout va aujourd’hui !
Ce film, qu'on croirait aussi maudit que ses personnages voués à la mort ou à la trahison, n'a pas rencontré son public faute de salles, pour des raisons obscures et injustifiables. Merci à ce copain de me l'avoir recommandé et au Saint-André-des- Arts de l'avoir défendu. Ce film de guerre, âpre, profond, intègre, fait écho à La 317 ème Section de Schoendoerffer, dans une tonalité plus désespérée encore et absurde. Jacques Perrin, qui en était l'inoubliable sous-lieutenant Torrens, a également produit Les derniers hommes... Il est mort quelques mois avant sa sortie !
Film bouleversant, pas du tout un film de guerre, mais psychologique, j'ai adoré, touchant et troublant à la foi. les acteurs sont incroyable. le film est long mais on ne s'ennuie pas , ça fait vraiment plaisir de voir des films comme celui la
Excellent film retraçant une histoire tragique avec de très bons acteurs très crédibles Je l’ai vu aux halles (Paris), dommage qu’il soit à l’affiche dans si peu de cinéma
Excellent film de guerre sur fond de débâcle de légionnaires abandonnés au fin fond de la jungle Indochinoise. Une histoire d’hommes , vraie, que l’on ressent au fond des tripes à chaque instant. Une tragédie qui vous fait vous interroger sur le courage, le sens de l’engagement, la nature humaine en milieu hostile lorsque tout espoir a disparu. Une descente dans les profondeurs de l’âme avec sa noirceur et sa brillance. Qui aurions nous été dans des circonstances pareilles ? À voir. Dommage que la diffusion soit si restreinte.
le cinéma français se penche rarement sur son histoire et rarement en bien, j'avais conservé en mémoire le chef d'oeuvre de schoendoerffer la 317 eme section qui est le film incontournable sur la guerre d'indochine avec bruno cremer et le ,alors, jeune acteur jacques perrin, , qui pour sa dernière contribution au cinema avant son décès se souviens de ses débuts et produit ce film qui se situe avant la guerre d'indochine juste après le coup de force japonais ,fait méconnu, qui coutera la vie a des milliers de soldats français, le film suit une petite escouade ou tout les sentiments vont s'exprimer sur les 2h de film qu'on ne voit pas passer, peu de combats, mais ils sont présents, ici pas de repentance,mais une histoire vécue,la fin est très belle,jacques perrin va beaucoup manquer au cinema français, film a voir pour tout les passionnès dhistoire
Un parcours vivant dans la partie d’ombre de chacun de nous .Les circonstances et les épreuves nous mettent à nu devant tout ce que l’on croyait acquis en terme de valeur et d’éthique. C'est dans des moments comme cela où se révèle le tréfonds de chaque être humain et la aussi le véritable sens de la solidarité. Une pensée à Tonton partie trop jeune à Dien Bien Phu ( Isabelle ) quelques heures après les accrochages. Il faut visiter Dien Bien Phu car le souffle de la France y habite chaque recoin de cette cuvette ou tant d’homme sont mort de toutes religion et classe sociales .