Mon compte
    Les Derniers Hommes
    Note moyenne
    3,2
    318 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Derniers Hommes ?

    54 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    13 critiques
    3
    13 critiques
    2
    8 critiques
    1
    0 critique
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    8 841 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2024
    "Les derniers hommes" nous fait suivre un groupe de légionnaires traqués par des Japonais en Indochine en 1945. Ils ne sont plus en état de combattre, la plupart du moins, mais ils n'ont pas d'autre choix que de prendre la route pour tenter de rejoindre la Chine. Une odyssée humaine, une histoire de survie plus qu'un film de guerre puisque celui-ci dénonce même l'absurdité de la guerre. Ce qui règne durant ces longues marches, c'est le désespoir, mais aussi l'incompréhension de ces hommes qui sont tiraillés entre leur devoir et leur instinct de survie. Alors que David Oelhoffen mise entièrement sur l'humanité de cette troupe au sein de laquelle se trouve d'ailleurs le principal danger en raison des tensions, je dois dire que je n'ai ressenti aucun attachement particulier pour ces hommes, ce qui n'aide pas à s'impliquer dans l'histoire. C'est aussi dû au son que j'ai trouvé mauvais avec des dialogues souvent inaudibles. Bref, un film ni bon ni mauvais malgré des acteurs convaincants.
    selenie
    selenie

    6 376 abonnés 6 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Dès les premières images on est plongé dans le désarroi des légionnaires, un camp de fortune à l'image d'une discipline oubliée depuis longtemps, des soldats en haillons, physiquement et moralement usés, et qui soudain doivent traversés un pays hostiles. Après le départ le scénario reprend un peu le cahier des charges du genre, et on pense logiquement "La 317ème Section" (1965) dont il se démarque, outre le Noir et Blanc, par une dernière partie qui use de trop nombreux rebondissements en trop peu de temps après une première partie très contemplative et lancinante même si les conflits multiples et logiques sèment le récit. Par contre le film retranscrit parfaitement les détresses et les failles de ces hommes isolés, entre peur, démence, paranoïa, on pense ainsi un peu à "Aguirre la Colère de Dieu" (1972) où l'odyssée dans la jungle perdue d'avance. C'est foncièrement un bon film, avec des acteurs investis mais finalement trop interchangeables. A conseiller néanmoins ne serait-ce que par intérêt ou curiosité historique.
    Site : Selenie.fr
    Roub E.
    Roub E.

    993 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    Je reconnais à ce film ses qualité esthétiques et son sujet finalement peu traité par le cinéma français. Mais je n ai pas accroché à ce film. J ai trouvé que les personnages manquaient de caractérisation alors qu il n y a rien à reprocher à l interprétation. Le film est contemplatif dans un premier temps alors que la seconde partie m a paru trop expédiée.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    708 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2024
    De très beaux paysages composent Les Derniers hommes, au sein desquels s’égarent des êtres blessés, abîmés par la guerre, usés par le temps et la distance qui tout à la fois les séparent de leur foyer respectif et échouent à donner du sens à leurs actions. Le réalisateur cultive cette absurdité, réduit son scénario à une marche d’un point de départ vers un point d’arrivée avec, en chemin, l’omniprésence d’ennemis invisibles qui surgissent parfois physiquement. Nous sommes assez proches des Confins du monde (Guillaume Nicloux, 2018), quoique ce dernier apportait poésie et mystère de la désolation humaine que refuse sans cesse David Oelhoffen, leur préférant la rugosité d’une approche documentaire où triomphe une masculinité mise à l’épreuve, explicitée dès le titre. Et si le soldat Tinh fait douter Lemiotte sur sa perception de la réalité, cette hésitation demeure de l’ordre de la survie, sans gagner le domaine du spirituel.
    L’écriture sommaire des personnages les définit uniquement par leur langue natale et par certains traits inhérents à leur culture – la sacralisation du tigre par exemple –, qui n’est jamais synonyme d’opacité : au contraire, l’individualité apparaît niée au profit d’un collectif qui manque de se déliter à chaque instant, la faute aux impératifs de la hiérarchie, aux antagonismes et aux conditions extérieures éprouvantes. La voix off mécanique y contribue, sous le prétexte de restituer la négation de l’identité personnelle du légionnaire. Tous sont déjà englués dans la jungle indochinoise lorsque commence leur périple : nulle découverte, pas un étonnement, mais un profond sentiment de lassitude que ressent également le spectateur, contraint lui aussi de mener l’expédition à son terme.
    Et quand vient le poème lu par Jacques Perrin, quand advient enfin la poésie, il est trop tard, aucune des images la précédant n’a su souffler une âme à ces pauvres soldats qui défilent devant nous spoiler: tels des vivants déjà morts
    , principale limite du dispositif tant narratif que visuel – très peu de plans isolent un légionnaire en particulier, tous sont liés par leur condition à l’écran – établi par le réalisateur. Nous sommes loin du savant équilibre atteint par La 317e Section (Pierre Schoendoerffer, 1963).
    Audrey L
    Audrey L

    651 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2023
    Guerre d'Indochine, l'ordre de faire évacuer les français est donné, sauf que la missive arrive un peu sur le tard...dans un hôpital de repos. Les estropiés, les rendus fous, les dépendants à plusieurs drogues, et leurs chefs (démunis) accueillent la nouvelle, se résignant à l'impossible : pour survivre à l'arrivée imminente des japonais, il faut rejoindre à pieds la côte chinoise (alliée). Mais la frontière est très loin, sans sentier précis dans une jungle qui regorge de dangers (en plus des japonais, évidemment). Clairement, on n'aurait pas connu précédemment le Monsieur David Oelhoffen (qui nous a vrillé le cœur avec son Loin des Hommes magnifique), on n'aurait pas tenté un énième film de guerre (avec le risque de voir une œuvre patriotique, ce qui nous barbe au plus haut point), et surprise encore une fois : on s'est fait attraper au col par la violence des sentiments, de la fraternité, de l'honneur, de la misère humaine qu'est capable de mettre en scène Oelhoffen. Dire qu'on a arrêté de respirer à chaque fois que cette troupe d'hommes craint que l'un d'entre eux (surtout les fous) ne fasse du bruit à l'approche des japonais, qu'on a eu pitié de ces pauvres hères qui n'ont pas demandé à être soldats, qu'on a eu un respect infini pour ce chef qui fait demi-tour pour chercher le moindre de ses gars laissé sur le carreau, tout ceci n'est qu'un vaste euphémisme. On boit ce film de bout en bout, en ayant à l'esprit qu'il est inspiré des mémoires écrites du chef (ce qui appelle à encore plus de respect), avec quelques effets de dramaturgie visibles, mais ayant aussi pour atout de ne pas prendre de vedette connue (donc impossible de savoir qui sera le premier à tomber...). On sursaute face aux balles qui percent le silence pesant, on s'insurge contre l'hérésie de la guerre (encore et toujours...), on est scié par la malchance infinie qu'ont eu ces hommes ( spoiler: l'avion qui s'écrase
    , alors qu'on croyait quelques hommes sauvés... On a retenu un beau juron, la mamie d'à côté l'a lâché à notre place : on compatit). On a encore été embarqué par le respect profond que Oelhoffen a pour ses personnages, leur donnant humanité, détresse profonde et compréhensible, et on est ressorti assez ébranlé par cette expérience humaine qui trouve là le plus sincère des hommages.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    « D’ailleurs, il y a très peu de plans dans le film qui ne soient consacrés qu’à un seul protagoniste. » voilà un extrait des dires de David Oelhoffen. Et bien c’est ça le problème en ce qui me concerne, je ne me suis (r)attaché à aucun des personnages. Je ne suis même pas resté derrière eux.
    Je crois à la sincérité du réalisateur et des acteurs mais malheureusement je suis resté à distance des insectes, des serpents et des japonais…
    Spider cineman
    Spider cineman

    162 abonnés 2 067 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2024
    Version moins taiseuse de la 317e section, un cran en dessous pour son ambiance. Bel effort ce témoignage de fin de guerre en 45 en Indochine, néanmoins ça tourne peut être un peu trop en rond, voire semble un peu trop irrégulier dans la gestion de la pression ou suspense. On appréciera la réalisation dans ce contexte de forêt et certaines interprétations. Pas mal sans être exceptionnel, peut être un peu déçu du traitement de l événement avec un peu trop de réflexions pseudo philosophiques. 3/5 essentiellement pour la mémoire et l hommage.
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2024
    "Les Derniers Hommes" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante, prenante et émouvante. Les personnages sont plus ou moins attachants et les rares scènes d'action sont convaincantes. Après j'ai trouvé qui y avais un peu de longueur à certains moments.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2024
    J’ai lu que les films de guerre n’avaient plus la cote actuellement comme ce fut le cas dans les années 80 …..peut être parce qu’on a cru durant plus de 30 ans que l’Europe était à l’abri de la guerre….ce n’était plus pour nous….et depuis deux ans Poutine nous a montré qu’il n’en était rien….
    Ce film démarre lentement et monte en puissance ….la pluie , la jungle , la peur , ….des hommes fracassés ..eh oui ..la guerre c’est l’horreur …c’est la mort au quotidien….gratuite et souvent simplement provoquée par l’ego d’un dictateur….
    On ne doit pas l’oublier…et de tels films, celui-ci tiré d’une histoire vraie, sont là pour nous le rappeler…
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    383 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Inspiré d’une histoire vraie et du livre « Les chiens jaunes » d’Alain GANDY, ce film, co-produit et co-scénarisé par le regretté Jacques PERRIN dont ce sera la dernière contribution cinématographique, raconte le périple dramatique d’une colonne de légionnaire dans la jungle laotienne en 1945. C’est fort bien filmé sur le plan technique avec de belles prises de vue et une bonne qualité d’image. Le périple dramatique de ces hommes est bien retracé et reconstitué. On suit avec un grand intérêt ce film. Le scénario et l’interprétation de cette équipe de légionnaire est très crédible et donne du corps à ce film que j’ai beaucoup apprécié.

    Bernard CORIC
    GéDéon
    GéDéon

    91 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    En 2023, David Oelhoffen signe son quatrième long-métrage. Il s’agit davantage d’une analyse de la nature humaine plutôt qu’un simple film de guerre. A la fin de la Seconde Guerre mondiale en Indochine, un groupe de légionnaires français tente de rejoindre les bases alliées pour échapper à l’armée japonaise. Cette longue marche dans un milieu inhospitalier crée des tensions, de la peur mais aussi une fraternité de circonstance. Sans aucun acteur connu, le récit contient son lot de détresses tout en constituant une vive critique de l’absurdité de la guerre et de l’autorité militaire. Bref, une œuvre sans artifice sur l’instinct de survie.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    349 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    Très beau film dans la lignée des récits de guerre démontrant s'il n'en était besoin l'absurdité du combat et la résilience des hommes face à l'adversité.
    Le film est construit autour du journal d'un adjudant de la légion étrangère et parti à 22 hommes pour fuir les japonais qui ont envahi l'indochine ils vont chercher à rejoindre la Chine après un périple de tous les dangers.
    C est superbement bien filmé,le casting internationale ( dont l excellent Nuno Lopes) rend l'hsitoire très crédible. C 'est beau , haletant, dur et desespéré à la fois...
    A voir !
    capirex
    capirex

    99 abonnés 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Excellent film de David Oelhoffen et de feu Jacques Perrin, mort en avril 2022 , inspiré d'une Histoire vrai qui relate l’histoire des laissés pour compte de l’armée française en Indochine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ! C'est un récit poignant, passionnant dans cette jungle effrayante où les Hommes sont finalement leur propre ennemi ! La bravoure, la fraternité, l’héroïsme y côtoient la peur, la trahison, la cruauté et la folie avec une fin particulièrement réussie !
    Mla
    Mla

    17 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    9 Mars 1945 ,Une colonne de légionnaires affaiblis en Indochine va devoir fuir après avoir été alerter de l’attaque des japonais. Ils vont devoir traverser plus de 300km de jungle dans le Laos pour rejoindre une base , autant dire mission quasi impossible.
    Je m’attendais à mieux, y’a des longueurs, la fin est pas claire, et à part le rapport de force entre l’adjudant jenicki et le soldat Lemiott c’est plat .
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2024
    C'est un des rares films qui traite de la guerre d'Indochine sans verser dans la glorification du sacrifice comme Dien Bien Phu ( de Schoendorffer - 1992). Autant le dire tout de suite ce film ne tient que grâce à l'affrontement entre l'autorité, représentée ici par l'adjudant Janicki et le légionnaire Lemiotte.
    L'un reste fidèle aux ordres et à la mission qui lui est confiée, l'autre ne cherche qu'un moyen de se dégager de ses obligations militaires ( son engagement à la Légion étant terminé).
    Le reste se résume en une patrouille qui tourne en rond dans la forêt...( On entend pas une seule fois les moustiques)

    Mais ce film pêche par des incohérences FLAGRANTES. Cela n'est pas perceptible par celui qui n'a pas traversé la jungle...Mais il est IMPOSSIBLE de dormir par terre ! On est tout de suite envahi par des hordes de fourmis et autres scolopendres !
    Dans le film, on abandonne le corps de certains tué en lui laissant son mousqueton Berthier ( modèle 1916) ! C'est une vision cinématographique ! Dans le pire des cas, on plante le mousqueton en terre, en ENLEVANT LA CULASSE !
    Ce n'est pas le cas; cela peut être poursuivi comme abandon d'une arme à l'ennemi.
    Enfin détail, qui ne tient pas du tout la route : quand les légionnaires atteignent le village Muong, avec ses dizaines d'habitants massacrés par les Japonais : les paillottes sont INTACTES ! Or le premier réflexe de la soldatesque est de les brûler !

    Avant de réaliser ce film, il aurait fallu s'adjoindre un conseiller militaire, spécialiste des séjours en forêt tropicale !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top