Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
D.Morgan
8 abonnés
48 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 septembre 2024
Une bonne histoire sur la fin de la seconde guerre mondiale et non la guerre d’Indochine comme on peut le lire ça ou là.C’est vrai que c’est lent et long.Pourquoi avoir pris des acteurs sexagénaires et septuagénaires?Les combattants de la légion n’étaient pas si vieux que ça.Par ailleurs ,les soldats allemands sont arrivés après 1945 dans la légion étrangère ,pas avant.Pas trop compris que le Mékong sépare l’Indochine française(en l’occurrence ici le Laos)de la Chine ,en fait c’est la Birmanie ,la Chine à ce niveau est du même côté ,rive gauche du fleuve.Pas compris que l’officier anglais leur dit en juin ou juillet que la guerre est fini alors que le Japon a capitulé après Nagasaki soit le 10 août .A part tout ça .on peut regarder,c’est pas mal
Excellent film de guerre, les Derniers Hommes m’a bcp fait penser à la Ligne Rouge de Terrence Mallick sur le côté spirituel. Film passionnant sur un épisode peu connu de la WWII en Indochine. Le casting est pertinent notamment le duo Caprino - Chyra. Les dialogues sont justes et la réalisation est impeccable. La photographie nous transporte dans la forêt tropicale indochinoise avec les gros plans à la Microcosmos (alors que ça a été filmé en Guyane) En tout cas beau film, Jacques Perrin laisse une bel œuvre posthume !
Un bon film de guerre, classique dans sa forme et sa narration mais réalisé avec soin. Les acteurs sont bons et on entre dans l’histoire très vite et on se sent très vite interpellés par le sujet.
La musique non envahissante a le mérite de ne pas donner au film un ton appuyé comme parfois dans les classiques films de guerre.
Des scènes très réussies comme l'exige tout grand film de cette trempe :spoiler: le soldat qui devient fou et continue à marcher sous les balles, les petites fourmis qui bossent pendant que la section guette l’arrivée des Japonais, la scène d’opposition où un légionnaire finit un Japonais au couteau tandis que son compagnon s’essuie le visage dans la rivière…
J’aime l’idée qu’il n’y a ni bon ni mauvais dans cette section disparate. spoiler: Lemiotte a son côté voleur, déserteur, égoïste et en même temps, il peut porter le sac de Mathusalem, et torturé il ne parle pas et finit par être un des meilleurs du groupe.
Les dialogues sont essentiels pour entrer dans l’esprit du film: « On est des hommes paumés dans la jungle, il n’y a plus de règles, plus de chef (...) On obéit à des lois qui peut être ne s’appliquent plus (...) Sans les galons tu n’est rien, c’est cela la guerre. »
Un twist final qui rend la guerre encore plus dérisoire et insupportable.
La dernière production du regretté Jacques Perrin qui sut utiliser avec intelligence et passion son aura de grand comédien pour défendre le cinéma français. Un film à voir.
Bonjour J ai trouvé ce film très intéressant et très bien interprété mais je n ai compris que la moitié des dialogues alors certes ce sont des étrangers puisque l histoire concerne la légion étrangère mais quand même... d ailleurs j ai remarqué que dans les films français il faut souvent deviné ce que les acteurs racontent tellement le son est bas et cette impression qu ils mangent la moitié des mots.... donc je ne regarde que très peu de films français et je trouve que c est dommage
Une belle surprise ! On est embarqué dans la jungle, hostile et humide, accompagnant la drink colonne dans son périple de semaine en semaine. Un film esthétique et poignant.
Le film démarre bien avec cette croisade de bras cassés en pleine jungle, mais le côté mystique prend le dessus et la jungle devient soporifique. Trop long.
Les œuvres issues pour quelque part de la volonté de Jacques Perrin (ici, avec d'autres, producteur et scénariste) sont empreintes d'un tel respect pour la vie qu'on peut être sûr d'y retrouver cette exigence d'un regard pénétrant et plein de modestie devant le sujet mis en scène qu'elle pourrait être sa "marque de fabrique". Une profonde humanité toujours, où sont dénoncées l'absurdité de certaines entreprises des hommes, tout en magnifiant les valeurs brutes qui les poussent à agir. Son intérêt passionné de la nature et du monde animal témoigne à mon sens de cette grandeur d'âme. Ce film dont il est, avec le réalisateur, l'initiateur actif, porte à notre ressenti la poésie à fleur de peau de son intelligence.
«La peur. L'envers et l'endroit de la guerre.» (L-F Céline)
Quand le cinéma-vérité de P.Schoendoerffer (''La 317e Section'') ou encore celui d'E.Zonca ("Soldat Blanc"), s'immisce dans la guerre par le biais d'un véridique et extraordinaire récit digne de ''Onoda, 10.000 nuits dans la jungle'' d'A.Harari, l'objet s'intitule ''Les Derniers Hommes''. Indochine, 9 mars 1945. 2 mois avant l'armistice de la Seconde Guerre mondiale, l'armée japonaise attaque simultanément toutes les positions françaises. Trois mille soldats seront massacrés. Quelque part à l'écart du conflit, un groupe de légionnaires inaptes au combat surnommé la "drink compagnie" attend la fin des hostilités. Alors que les ordres de l'état-major sont de quitter la zone devenue hostile pour rejoindre un poste fortifié près de la Chine, le groupe hétéroclite sous les ordres de l'adjudant Janiçki (A.Chyra) se met en marche forcée. Acculé par l'ennemi, la section s'enfonce inexorablement dans la jungle lors d'une fuite en avant mettant les corps et les esprits à l'épreuve. Cet époustouflant road trip guerrier tourné à hauteur d'homme nous cueille dès les 1ères minutes grâce à son étonnant casting de gueules quasi-inconnues. En effet, aucune star ne viendra parasiter le film de David Oelhoffen ("Loin des Hommes"). Ainsi, le spectateur s’embarque - vierge de tout à priori - avec ces soldats fatigués pour un périple désespéré. Très vite, à l’instar de “L’ennemi intime”, le film de Florent-Emilio Siri, les tensions entre les hommes - notamment Lemiotte (Guido Caprino), un légionnaire d’origine italienne - se font de plus en plus pressantes. Durant environ deux heures, “Les Derniers Hommes” déploie son propos antimilitariste sans jamais tomber dans une chasse aux sorcières anti-colonialiste, comme il est de bon ton d'asséner à tout va aujourd’hui !
En dépit de quelques longueurs et d'un récit pas toujours compréhensible du fait des accents, la mise en scène et le scénario sans fioriture emmènent le spectateur à s'associer à l'angoisse des hommes de cette colonne. Les visages de ces hommes donnent de la consistance au récit.
Un sujet tragique, l'histoire vraie de militaires français qui fuient dans la jungle les Japonais, laissant deux des leurs qui ne peuvent pas marcher, car oui, à part un infirmier et un médecin ces hommes sont partiellement invalides, une réalité qu'on n'entend pas dans les chants militaires, qui parlent de temps en temps du fait de perdre un compagnon (J'avais un camarade, la cavalcade) mais cet enfer de la guerre à peine esquisser dans un chant saint cyrien sensé n'être entendu que des initiés - comme les trois saints cyriens sorti de l'enfer, ces hommes connaissent l'enfer, mais eux probablement ne deviendront pas les maîtres de cet enfer, cet enfer que les anciens connaissent et souhaitent que les pékins (les civiles ) le connaissent pas! Alors oui, les légionnaires invalides s'enfoncent dans une jungle hostile, et pour qu'un maximum survive, ces Français aux accents étrangers vont devoir se serre les coudes pour que tous survivent en évitant les japs, en permettant aux plus fragiles de tenir.... il faut oublier les rancœurs et la lâcheté, savoir faire évanouir celui qui crie incontrôlable sans le tuer, et survivre avec juste le nécessaire pour attendre la Chine.... une histoire vraie de la légion comme Cameron ou Kolwezi, mais là il s'agit surtout de survie, de ce cacher, et pas de tirer sur l'ennemi.... Par le sang versé, que faire pour survivre quand l'histoire débute avec des gens dont le sang a déjà été versé, et qui sont diminué où les dangers pas seulement de l'ennemi, mais aussi de la jungle rode.... une histoire sur ce qu'on vous diit jamais sur l'armée française, un film très réaliste !
Ce film, qu'on croirait aussi maudit que ses personnages voués à la mort ou à la trahison, n'a pas rencontré son public faute de salles, pour des raisons obscures et injustifiables. Merci à ce copain de me l'avoir recommandé et au Saint-André-des- Arts de l'avoir défendu. Ce film de guerre, âpre, profond, intègre, fait écho à La 317 ème Section de Schoendoerffer, dans une tonalité plus désespérée encore et absurde. Jacques Perrin, qui en était l'inoubliable sous-lieutenant Torrens, a également produit Les derniers hommes... Il est mort quelques mois avant sa sortie !
Film bouleversant, pas du tout un film de guerre, mais psychologique, j'ai adoré, touchant et troublant à la foi. les acteurs sont incroyable. le film est long mais on ne s'ennuie pas , ça fait vraiment plaisir de voir des films comme celui la
Comment se fait il que ce film soit passé inaperçu ? L'histoire est belle, bien jouée, les décors sont très beaux, et le tout dans une sorte de sobriété qui dénote. Quand on voit les prix cinématographiques qui sont décernés à des navets qui ne doivent leurs succès qu'à grands renforts de publicité ineptes et ce film dont personne ne parle, on peut douter de l'intégrité morale de ce milieu. En attendant ce film est magnifique.
Excellent film retraçant une histoire tragique avec de très bons acteurs très crédibles Je l’ai vu aux halles (Paris), dommage qu’il soit à l’affiche dans si peu de cinéma