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    Les Amants passionnés
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    12 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Aucun film de David Lean n'est ratè mais certains sont exceptionnels! Dans "The Passionate Friends", Lean grave à tout jamais l'amour impossible entre Ann Todd et Trevor Howard! Une sorte de remake du mythique "Brief Encounter" (le film qui lui avait valu un succès international à la fin de la guerre) ayant pour principal dècor le superbe lac d'Annecy en Haute Savoie où une femme (Todd) èpouse un homme plus âgè (Claude Rains) et retrouve un amant plus jeune (Howard). Evitant un scènario dègoulinant de pathos et de mièvrerie, la camèra suit admirablement le propos: les gros plans traquent le personnage de Mary, la dètaille, la suit dans ses pensèes! Trevor Howard, une fois de plus très à l'aise dans un personnage en quête d'une part de bonheur qu'il n'aura jamais, donne une rèplique exacte à l'interprètation lumineuse et èmouvante de la magnifique Ann Todd! Cette très belle blonde aux yeux bleus, symbole parfait de l'anglaise bon chic bon genre, trouve là son plus beau rôle au cinèma! Moments superbes: une rencontre à travers une voix-off et des flash-back, le pique-nique baignè d'un climat rêveur ou encore la tentative de suicide sur un quai de mètro! Autant de beaux moments dans ce grand film lyrique de David Lean qui mèritent d’être mis en valeur et sauvegardès à jamais dans les mèmoires...
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Adapté d’un roman peu connu en France de H.G. Wells, « Les Amants passionnés » est avec « Brève rencontre » (du moins durant sa période anglaise) le film le plus abouti de David Lean, là où l’on retrouve le mieux l’élégance et la sensibilité d’un réalisateur capable de provoquer les plus grandes émotions sur un thème pourtant très classique. Seulement, si David Lean avait montré certaines difficultés à donner un style personnel à ses trois premiers films, qui devaient surtout leur réussite à la qualité de Noël Coward en tant qu’auteur, celui-ci développe désormais une maîtrise indéniable, comme en témoignait déjà ses deux belles adaptations de Charles Dickens, « Oliver Twist » et « Les Grandes espérances ».
    Noir et blanc magnifique, musique envoûtante, construction narrative remarquable... Lean n’est plus le bon artisan au service d’un texte adapté, mais un auteur à part entière, capable de transcender son récit. D’ailleurs, la réussite du film ne se justifie pas uniquement par le talent de son réalisateur, mais aussi par la subtilité déployée par le scénario. Nous ne sommes jamais dans la caricature, le trait apparaissant au contraire toujours fin, nuancé, si bien que c’est toujours une réelle sympathie que nous ressentons vis-à-vis des trois personnages principaux. En effet, point d’odieux et violent mari qui pourrait justifier l’adultère, encore moins de destins contrariés par les évènements, juste deux hommes aimant la même personne et une femme qui ne sait pas véritablement ce qu’elle veut. Marie, l’héroïne, a beau être profondément amoureuse de son amant, elle ne semble jamais vraiment décidé à quitter son époux, mettant bien en évidence ce confort que lui apporte son mariage et la difficulté à quitter une situation aisée pour un homme qu’elle aime, mais avec qui l’avenir semble nettement plus incertain... Les actes de chacun sont ainsi toujours justifiés et permettent à l’ensemble de garder une profonde cohérence et crédibilité, sans que le récit oublie pour autant de développer plusieurs thèmes en parallèle, notamment celui du temps qui passe et sa manière de transformer même les sentiments les plus forts. Et si le film peut paraître très légèrement daté dans certains aspects, c’est en définitive bien peu pour ne pas apprécier cet émouvant mélodrame, fort bien joué par le trio Ann Todd (qui ne se contentait donc pas d’être la femme de Lean lors du tournage) - Claude Rains - Trevor Howard, et brillamment mis en scène par un artiste qui ne cessera durant encore trente ans de nous ravir. Passionnant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Malgré son amour fou pour Steven, Mary a choisi le confort et la sécurité en épousant Howard, un homme plus âgé et riche. Quelques années plus tard, elle recroise Steven par hasard, et là elle aura face à elle de nouveaux et difficiles dilemmes...

    Septième film pour David Lean qui adapte ici un roman de H.G. Wells mettant en avant un amour semblant disparu qui va renaitre et revivre mais devra faire face à divers obstacles. Il prend le point de vue de Mary, nous fait sentir proche d'elle et met en avant la façon dont elle va vouloir pleinement revivre cet amour de jeunesse. Incertaine et refusant d'abord de faire un choix entre Steven et Howard, elle va peu à peu devoir se confronter à son mari et faire ce qu'elle considère entre le bonheur et le confort.

    Ma première surprise fut de constater que ce texte était signé de la main d'un des maitres de la science-fiction, mais surtout qu'il était fort bien adapté. Lean ne s'encombre pas de caricatures et ne fait pas dans l'excès mais vraiment simplement, allant à l'essentiel et faisant ressortir toute la complexité et l'émotion des personnages et enjeux. Ici, pas de mari violent et/ou méchant, ni d'éléments pouvant justifier de façon "cohérente" l'adultère, mais vraiment l'amour, les retrouvailles d'illusions qui semblaient perdues et une femme mal dans sa peau lorsqu'elle se retrouve face à un dilemme cruel. Tout est fait dans la justesse et sobriété et si j'ai trouvé la fin légèrement exagérée, c'est le seul point décevant et il n'empêche aucunement d'adhérer aux parties pris de Lean, surtout que ce dernier évite toute lourdeur et mièvrerie.

    Il s'éloigne des mises en scène théâtrales de ses débuts et en signe une superbe, permettant de faire ressortir les émotions et la dimension romantique de son récit tout en sublimant les personnages. Il orchestre son film avec brio, usant d'un montage ingénieux et donnant un rythme adéquat à son oeuvre. Les scènes en extérieure (dans les Alpes près du lac d'Annecy) sont de toutes beautés tandis que la justesse se retrouve aussi dans la direction d'acteur de Lean. Claude Rains est parfait dans ce rôle compliqué de bons maris cocus, tandis que Ann Todd, alors la femme de Lean à la ville, est émouvante à souhait et nous attache à son personnage malgré le mal qu'elle peut indirectement faire. Dans un rôle proche de celui de Brève Rencontre, Trevor Howard est toujours impeccable.

    Sans atteindre la maestria et l'émotion de Brève Rencontre, Les Amants passionnés est aussi bien écrit qu'il est mis en scène et met en avant un David Lean sobre, élégant et au plus près de ses personnages pour mieux nous faire ressentir leurs sentiments.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2011
    Septième film de David Lean, auteur intéressant, qui a su tout au long de sa carrière allier la qualité au succès populaire, Les Amants passionnés a souvent été comparé à Brève rencontre, en raison de la présence de Trevor Howard au générique et du thème de l’adultère. Signalons tout de suite là une imposture, entretenue de surcroît par la mauvaise traduction du titre en français. The Passionate Friends, les amis passionnés, deviennent (par la grâce d’un tour de passe-passe effectué pour des raisons commerciales) des amants passionnés… Le sujet est ainsi déplacé de la relation entre un mari et sa femme vers celle entre la femme et son amant. La première heure du film, qui développe d’ailleurs cette dernière relation, s’étire interminablement dans des scènes répétitives où l’on se console en admirant de très beaux paysages… La dernière demi-heure apporte enfin une épaisseur psychologique au récit en recentrant sans ambiguïté le propos. L’interprétation est inégale entre Ann Todd, fade et sans saveur, Trevor Howard solide mais peu charismatique et Claude Rains, magistral dans le rôle du mari, dont il montre peu à peu toutes les facettes et qui se révèle finalement surprenant d’humanité. C’est bien lui le véritable héros de cette petite fable moraliste qui ne laissera cependant pas un souvenir impérissable dans la filmographie de David Lean.
    peter W.
    peter W.

    43 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    C'est une classique histoire de triangle amoureux dans l' ambiance feutrée anglaise rien bien original en somme, juste l'assurance de trouver des bonnes interprétations.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Un mélodrame bouleversant et raffiné autour d'un amour impossible, filmé dans un noir et blanc sublime et porté par un trio d'acteurs impeccable.
    3,75
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2022
    Passé et désuet. Une époque et une vision de la femme où l'homme est le sauveur. C'était peut-être romantique à l'époque mais côté mœurs, ce film a trop vieilli pour moi
    2,5/5
    Ti Nou
    Ti Nou

    496 abonnés 3 495 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    On retrouve ici la thématique de l'amour impossible abordée dans "Brève rencontre", sauf que le traitement y est très différent. Seulement, on y retrouve la même incapacité à rendre les personnages attachants.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    David Lean est surtout connu du grand public pour les grosses productions à succès et de qualité qu'il dirigea ( " le pont de la rivière Kwaï", " Docteur Jivago" ou " Lawrence d'Arabie").

    Pourtant la première partie de sa filmographie comporte des pépites au caractère plus intimiste. Si " Brève rencontre" figure sans doute au sommet des titres de cette période, " passionate Friends" , distribué avec moins de nuance sous le titre " les amants passionnés" est parfois jugé avec réserve.

    C'est ( selon moi) à tort. Ce film de 1949 qui devait être tourné par l'assistant de Lean, Ronald Neame (" l'homme qui n'existait pas" est un de ses titres les plus fameux), fût repris par le cinéaste de " Brève rencontre ".

    On est toujours dans le thème de l'amour impossible. Ici, l'action se déroule dans un milieu social élevé et l'échec de la relation est dû, sans nul doute, au personnage incarné par Ann Todd - alors épouse à la ville de Lean.

    Le spectateur ignorera précisément les raisons des atermoiements répétés de la jeune femme, même si l'analyse exprimée par le personnage de Claude Rains - il est absolument exceptionnel - n'est sans doute pas éloigné de la vérité ( la sécurité matérielle qu'il lui apporte).

    On retrouve Trevor Howard dans la distribution, ce qui renforce l'analogie avec " Brève rencontre". Certes, on pourra reprocher au scénario ( tiré d'un roman de H.G.Welles) des hasards un peu forcés pour donner corps à l'histoire.

    De même, Ann Todd n'est pas une actrice exceptionnelle ( on la rencontre toutefois chez Hitchcock dans " le procès Paradie"), même si elle bénéficie d'un physique attrayant.

    Cependant la dernière partie est ( selon moi) absolument exceptionnelle dans ce qu'il dit de la relation amoureuse, vécue par cette sorte de Mme Bovary qui éprouve des difficultés à fixer ses choix.

    La mise en scène et la photo en noir et blanc sont formidables. Notons que certaines scènes se déroulent en France en Haute Savoie.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    25 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Les amants passionnés est un film proche de Chaînes conjugales (A Letter to Three Wives) de Joseph L. Mankiewicz, sorti aussi en 1949. Dans les 2 films on retrouve les flashbacks sur les vécus antérieurs des personnages, mais Mankiewicz les pousse à leur paroxysme. David Lean crée lui de fascinantes scènes avec des flashbacks de la mémoire de quelques secondes seulement, interrompus par un son brusque, c'est saisissant. On retrouve aussi une évasion chimérique traitée comme un flashback. La deuxième proximité est bien sûr avec Alfred Hitchcock. Ann Todd est le personnage Hitchcockien par excellence, avec sa froideur, sa blondeur. Elle avait d'ailleurs tourné avec lui le Procès Paradine, 2 ans auparavant. On pense aussi aux Enchaînés (1946) du même avec Alfred Hitchcock avec la présence de l'acteur Claude Rains, toujours dans le rôle du mari de l'héroïne, mais si dans Notorious c'est un scélérat, dans Les amants passionnés ils refusent que son épouse est le même sort tragique qu'Anna Karénine. Alors oui, l'épouse torturée par ses pulsions, sauvait par son mari, tout comme les liens du mariage sauvegardés, cela apparaît un peu conformiste aujourd'hui, et cela empêche au film d'être un chef-d'oeuvre. On peut regretter aussi que David Lean n'est pas plutôt choisi une actrice mythique comme Vivien Leigh pour interpréter le personnage tourmentée de Mary Justin. Cela aurait permis au film d'avoir une autre dimension, et ne pas être enfermé dans les codes de son époque. Que d'actes manqués pour un film certes brillant.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    Un film peu connu de l'oeuvre du réalisateur de "Lawrence d'Arabie" qui lorgne beaucoup ici sur son chef d'oeuvre antérieur "Brève rencontre" et pas seulement par la présence de Trevor Howard dans un rôle quasi-similaire. Ce film, dont le titre français est très trompeur sur les relations entre les deux personnages, est incontestablement inférieur par quelques petites mais présentes lourdeurs dans la structure et par la présence d'Ann Todd qui est très loin de valoir Celia Johnson. Mais l'ensemble vaut largement qu'on s'y arrête pour une histoire malgré tout très intéressante, une mise en scène magistrale (le réalisateur montrait déjà sa maestria unique pour le tournage en extérieurs!) et le jeu très subtil et émouvant du toujours brillant Claude Rains, qui se taille ici carrément la part du lion. Une réussite certes pas pleine mais une réussite tout de même.
    Felipe
    Felipe

    13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2022
    Trop d'invraisemblances empêchent de s'attacher aux personnages. Un scénario finalement très convenu. Une première partie terriblement "lente". De bons acteurs et une belle photographie ne suffisent pas pour sauver ce film. De la part du réalisateur de l'admirable "Brève rencontre", la déception est énorme.
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