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Fêtons le cinéma
702 abonnés
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1,5
Publiée le 13 janvier 2024
Cinéaste de l’imaginaire et de la fable, Juan Antonio Bayona ne trouve jamais dans son adaptation du récit de l’accident et de la survie des passagers uruguayens la puissance symbolique espérée, la faute à une fidélité scrupuleuse à l’égard des événements qui l’empêche de déployer son univers ; en lieu et place, une religiosité constipée qui mute en martyrologie enrichie aux symboles bibliques aussi lourdement assénés que les coups et les chocs reçus par les rescapés. La musique sirupeuse de Michael Giacchino, qui tente de récupérer la douceur mélodieuse de Fernando Velázquez, échoue à élever vers des sommets spirituels un scénario factuel ; pourtant, la réalisation ne prend pas le temps de confronter l’homme, individu tout petit, au gigantisme de la montage, enfer blanc dépourvu du moindre son et de la moindre vie, trop occupée à saisir par des effets complaisants la douleur physique et morale des sportifs. Aucun vertige ne naît de la confrontation des protagonistes à leur environnement – nous sommes loin de l’intelligence avec laquelle The Reef (r Andrew Traucki, 2010) ou Stowaway (Joe Penna, 2021) représentaient l’évolution hasardeuse d’un personnage dans un élément hostile, qu’il s’agisse du grand large ou du vide. La Sociedad de la nieve ressemble à quantité d’œuvres déjà réalisées, ne dispose ni d’une puissance allégorique ni d’une véracité documentaire ; et tiraillé entre ces deux extrémités le voilà engagé dans un hyperréalisme à tendance gore qui délaisse la profondeur et la complexité émotionnelle de son équipe pourtant définie par sa solidarité et son courage. Sur un thème similaire, The Impossible (2012) trouvait, dans ses élans mélodramatiques, une originalité de traitement doublée d’une puissance de cinéma véritable.
Et là, pour le cinéphile que je suis qui a déjà vu le superbe "Les survivants" avec Ethan Hawke, le meilleure du genre pour cette histoire, je me pose la question principale : Pourquoi ???? Pourquoi avoir fait ce remake ? Quel intérêt ?? Vraiment, je pige pas là motivation du réalisateur et des producteurs ! "OK les gars, on va refaire les survivants, avec exactement les mêmes scènes en moins bien faites, avec des acteurs moins charismatiques plutôt genre charme sauce d'huître, des effets spéciaux beaucoup moins bien, une histoire complètement à côté de la plaque, une réalisation où même la neige ne croit pas qu'elle est froide, et la totale, une fin à la Netflix ! ... Ça va faire un carton ! " J'accorde l'erreur des 5 étoiles à la génération qui ne sont pas au courant, donc vraiment, s'il y a une chose à faire, c'est ne pas commencer ce film, et de regarder Les survivants. Vous y gagnerez au change !
Franchement c’était long mais longggg …. On se met à la place de ces jeunes qui se sont crashés et on n’ose pas essayer même de se mettre dans leur situations tellement c’est horribleeee . Mais il y’a clairement des émotions manquantes et un self control dans le jeu d’acteur qui fait perdre toute crédibilité au drame . Très dommage
Après une introduction poussive, qui ne vise qu'à poser un cadre estudiantin heureux, en contraste avec le drame qui suit, Le Cercle des neiges peine à maintenir une intensité émotionnelle. Les limites du film de survie se font sentir : le lieu ne change pas ; les personnages n'ont rien à faire, sinon économiser leur force. Tenter de transposer la détresse et l'ennui qu'ils ressentent via une mise en scène répétitive produit l'effet inverse : on ne regarde plus les événements d'un œil extérieur, mais on subit, avec eux, la situation.
Or, de voir à quel point la faim, la solitude et la peur modifient les raisonnements pourrait nous passionner. Exit le pathos rébarbatif, destiné à nous émouvoir en fin de séance. La question éthique soulevée par le cannibalisme de survie suffit, si elle est bien traitée, à épaissir le scénario.
Que dire, je ne m'attendais pas à grand chose...et c'est ce que j'ai eu...Une pâle copie des survivants avec exactement les mêmes scènes...en beaucoup plus long. Pourquoi ce plagiat ?
Que dire! 72 jours à rester au même endroit alors que les rescapés auraient pu rejoindre la civilisation située à 100 km du crash de l avion ! La stupidité des rescapés résument bien la philosophie du film !! ABERRANT 🤷