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Estonius
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3,5
Publiée le 13 mars 2024
Ça n'avait rien d'évident, le calvaire de naufragés du vol 571 a duré 72 jours et le retranscrire en 2 heures ½ constitue une gageure. Mais force est de constater que le réalisateur s'en tire très bien. Le contraste entre la beauté de la Cordilière et la tragédie des passagers est saisissant. Déjà en 1930 Henri Guillaumet naufragé de l'aéropostale dans la Cordilière déclarait "Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait »" 41 ans plus tard l'histoire s'est répété en pire et Bayona a choisi de n'en sélectionner que les moments forts, privilégiant les rapports humains au mélodrame. Alors bien sûr on peut toujours ergoter, ça parle un peu de Dieu, mais on n'en fait pas toute une tartine non plus, et puis ça fait partie de l'histoire. On pourra aussi regretter quelques trop long dialogues, mais que voulez-vous en 72 jours il faut bien que les gens parlent. Il y a beaucoup de protagoniste à ce point qu'on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres d’où sans doute un certain déficit d'empathie, mais lorsque arrive la conclusion, le réalisateur parvient à nous faire partager la joie des rescapés et j'ai trouvé ça très fort
Pas grand-chose à dire de positif ou de négatif à propos de ce film de Juan Antonio Bayona, qui met ici en oeuvre le même savoir-faire pour filmer les catastrophes que dans The impossible.
Le film est une reconstitution assez efficace de la fameuse histoire bien connue de l'équipe de rugby uruguayenne échouée dans la cordillère des Andes en 1972. On attend pendant une bonne partie du film les premières scènes de cannibalisme, qui sont traitées avec pudeur et intelligence.
Quelques séquences parviennent à être réellement spectaculaires (celle de l'avalanche par exemple) et globalement le film vaut surtout pour ses extraordinaires décors naturels. Pour le reste, c'est du très classique et les destins individuels des différents passagers ne nous émeuvent pas beaucoup.
Impressionnant , à la hauteur du film "Impossible " du même réalisateur . Le crash de l'avion est visuellement réussi , filmé au plus près , on suit les réactions des survivants pour leurs survies . Remake du film " Les survivants" avec Ethan Hawks , celui-ci se suit sans décrocher même si on connait l'issue . Les acteurs sont convaincants et la montagne magnifique . a voir .
Bayona nous offre une photographie grandiose des Andes. La montagne est filmée avec toute l'immensité et l'hostilité qu'elle mérite. Un groupe de survivants tentent d'y résister. Le film est prenant mais vite berçant. J'avoue être moyennement attaché aux films de survie et malgré les belles intentions de celui-ci j'ai quand même du mal à rentrer pleinement dedans.
Très pertinent, l’un des meilleurs qui traite sur le sujet, fidèle à la réalité, on y serait presque mais ceci dit j’étais mieux au fond de mon canapé […] fabuleux et très bien réalisé, un sujet très intéressant, on arrive toujours à y croire…
Un film incroyable, tiré d’une histoire vrai en plus. C’est le style de film qu’il faut voir une fois dans ça vie, mais que tu ne regardera plus après. L’émotion dégagée par les acteurs prend au tripes et le soulagement que l’on peu avoir à la fin lorsque qu’ils finissent enfin par trouver la civilisation après 72 jours. Ça fait chaud au cœur, et ça fait décrocher la petite larme Très bon film
L'histoire en elle-même est évidemment hors du commun, intéressante à raconter, extrêmement surprenante, pleine d'espoir et terrifiante à la fois.
Raconter cette histoire permet, assez aisément, de divertir son audience... mais... il faut beaucoup de talent pour bien la raconter à travers un écran.
Dans ce film, extrêmement bien réussi, ce talent se faire éperdument ressentir.
On comprend que c'est compliqué d'avoir le décor, les acteurs, la froideur et la souffrance réunis.
On comprend également qu'il est vraiment difficile d'orchestrer le tout, pour faire croire que cette histoire n'est pas un film, mais bel et bien la réalité.
On comprend tout ça et on sait, surtout à la fin, que c'est parfaitement réussi.
« Si l’avion ne nous a pas tués, le froid le fera. »
Cinquième film à relater la tragédie du Vol Fuerza Aérea Uruguaya 571, devenu légendaire par les situations extrêmes où se sont retrouvés les survivants de son crash dans les Andes, Le Cercle des Neiges est réalisé par Juan Antonio Bayona et nommé aux Oscars pour les maquillages (Ana López-Puigcerver, David Martí et Montse Ribé) et dans la catégorie meilleur film international. C’est une œuvre à regarder en serrant sa bouillotte.
L’alternance de plans larges et de gros plans, parfois avec effet loupe, la succession, à certains moments de manière brutale, de musiques angoissantes à la façon d’un thriller horrifique, de mélodies plus douces voire cristallines et de silences glaçants, les maquillages particulièrement crus et le rythme saccadé des scènes rapides, tout dénote le talent de Bayona à faire vivre son histoire avec intensité. On ressent ainsi une tension quasi permanente durant les deux heures qui nous détaillent le long calvaire vécu par les victimes du célèbre drame.
Sans révolutionner les genres catastrophe et survivant, le film alterne les fébriles moments d’espoir et les coups du sort dans un équilibre aussi précaire que la survie des membres du groupe et évite de sombrer dans la facilité qui consisterait à aller chercher du côté des flash-back pour alléger la tension dramatique ou combler les interstices entre les scènes. Pour extrême qu’elle est, cette histoire est aussi profondément humaine.
"Le Cercle des Neiges" est une véritable œuvre d'art cinématographique qui m'a profondément ému aux larmes. Ce drame transcende les attentes habituelles du genre et se positionne comme un chef-d'œuvre incontestable. La narration du film est une réussite totale, capturant parfaitement et profondément l'essence du drame qui se déroule.
La durée de 2h25 peut sembler intimidante au départ, mais chaque minute est méticuleusement utilisée pour tisser une toile complexe d'émotions et d'intrigues. La patience du spectateur est richement récompensée, car le film offre une exploration approfondie des personnages et de leurs parcours, élevant ainsi l'expérience cinématographique à un niveau supérieur.
L'aspect artistique du film mérite une mention spéciale, avec une direction visuelle et une photographie qui transcendent les simples images pour devenir des tableaux poignants. Chaque plan est soigneusement composé, renforçant la profondeur émotionnelle de l'histoire. Les paysages enneigés deviennent une métaphore visuelle puissante pour les épreuves intérieures des personnages.
Les performances des acteurs contribuent également à l'excellence du film. Chaque membre du casting apporte une crédibilité émotionnelle et une intensité qui permettent au public de s'immerger complètement dans l'histoire. Les nuances subtiles des expressions faciales et des dialogues renforcent l'impact émotionnel, faisant de chaque instant un moment mémorable.
En résumé, "Le Cercle des Neiges" n'est pas simplement un film, c'est une expérience cinématographique profonde et transcendante. Sa capacité à captiver, émouvoir et faire réfléchir en fait un chef-d'œuvre incontournable du genre. Chaque élément, qu'il s'agisse de la narration, de la direction artistique ou des performances, converge harmonieusement pour créer un film qui laisse une empreinte indélébile dans le cœur du spectateur.
Sujet connu mais traité avec grand talent! de la première à la dernière image, on est captivé, l'ambiance est terriblement bien rendu, l'angoisse est palpable, les acteurs sont justes. Une petite touche de débats sur un fond de philosophie nous montre un autre visage de ce drame unique. Une réussite.
Pas terrible. L'histoire est touchante, et leurs destins atroce. Mais en terme de réalisation, ce n'est pas terrible. le seul intéret du film rédise dans son histoire vraie, et on a envie de voir comment vont s'en sortir les rescapés. Je ne comprends pas tellement les nominations dans les grandes cérémonies internationales!