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Cécile HARISTOY
23 abonnés
126 critiques
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4,5
Publiée le 11 janvier 2024
De Juan Antonio Bayona, j'avais déjà vu "The Impossible", avec Naomi Watts et Erwann McGregor. Le film, très réussi, traitait du tsunami survenu le 26 décembre 2004 en Asie du Sud-Est à travers le destin d’une famille américaine partie en vacances en Thaïlande. Images spectaculaires d’une catastrophe qui fit près de 300 000 morts. Cette fois encore, Juan Antonio Bayona s’empare d’un événement ayant réellement existé, à dimension là encore catastrophique, à savoir le crash d’un avion uruguayen transportant une équipe de rugby, survenu dans la Cordillère des Andes en octobre 1972. Réalisateur rare, c’est seulement son 5e long-métrage en 17 ans. Et long, effectivement, il l’est, presque 2 H 30. Mais une durée nécessaire car, si la scène de la catastrophe (séquence remarquable) arrive assez vite, c’est ensuite le temps nécessaire pour développer la succession épouvantable d’épreuves que les survivants devront affronter durant plus de 2 mois, perdus à 3 600 m d’altitude au beau milieu d’un enfer blanc. Nature sublime, hostile. La photographie est magnifique, on imagine ce que cela aurait donné sur grand écran. C’est aussi le temps nécessaire pour développer la personnalité des rescapés, individus autant que groupe (la force, les failles, l’énergie du désespoir) et ainsi rendre hommage à tous les acteurs de cette tragique épopée humaine… à la limite de la déshumanisation. Je ne connaissais aucun des comédiens mais tous sont excellents. Un film poignant. A voir.
Exprimer 2 mois et demi de souffrance en seulement 2h20 est le grand défi que s’est lancé Juan Antonio Bayona. C’est réussi grâce aux nombreux détails pris très au sérieux et qui démontrent parfaitement les choix cruels et les souffrances endurcis.
La mise en scène est faite dans le détail, ce qui permet d'avoir une petite idée du cauchemar de ce que ces personnes ont vécu. Une réussite, ça prend aux tripes
Un très bon film dont on ne ressort pas tout à fait indem. Ce drame a déjà donné plusieurs adaptations notamment Alive mais ici tout est plus intense . Cette incroyable véritable histoire met l accent sur les sentiments humains dans la survie. Intense et prenant.
Une belle claque cinématographique. J'avais hâte de le voir mais j'avais très de la pâte netflix mais finalement ce fut une très belle surprise. Les acteurs jouent leurs rôles à la perfection, je me suis attachée à tous. J'étais déjà impressionné de la volonté de survivre des passagers, malgré ce que ça impliqué, pendant 2 mois, mas j'ai surtout été scotchée devant la force et le courage des trois (parce que oui de base ils étaient 3 mais pour laisser la juste dose de nourriture le 3eme a rebroussé chemin) qui ont marché pendant plusieurs jours pour trouver des secours. Un très beau film bravo
On ne sort pas indemne après avoir visionné Le cercle des neiges. Je connaissais très bien l'histoire pour avoir vu le film de 1993 Les survivants et lu des articles sur le sujet, mais cette version surclasse nettement celle de 93. Juan Antonio Bayona confère à l'histoire une intensité dramatique intense. Le film est spectaculaire tout en étant profond et touchant. Il nous montre les protagonistes dans leur intimité tout en restant pudique. Même si l'on connaît parfaitement le dénouement, le récit demeure intense et passionnant. Du grand cinéma!
Quelle claque ! Un film que je n'attendais pas du tout mais qui m'as agréablement surpris . Difficile de trouver des points négatifs à ce film, mise en scène, décor, jeux d'acteurs,... une superbe adaptation du livre. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas été autant chokbar devant un film!
J'ai adoré ce film. La façon de filmer, la musique et le jeu des acteurs nous transportent complètement. Ce film est à voir même quand on connaît l'histoire.
De Juan Antonio Bayona, j'avais déjà vu "The Impossible", avec Naomi Watts et Erwann McGregor. Le film, très réussi, traitait du tsunami survenu le 26 décembre 2004 en Asie du Sud-Est à travers le destin d’une famille américaine partie en vacances en Thaïlande. Images spectaculaires d’une catastrophe qui fit près de 300 000 morts. Cette fois encore, Juan Antonio Bayona s’empare d’un événement ayant réellement existé, à dimension là encore catastrophique, à savoir le crash d’un avion uruguayen transportant une équipe de rugby, survenu dans la Cordillère des Andes en octobre 1972. Réalisateur rare, c’est seulement son 5e long-métrage en 17 ans. Et long, effectivement, il l’est, presque 2 H 30. Mais une durée nécessaire car, si la scène de la catastrophe (séance remarquable) arrive assez vite, c’est ensuite le temps nécessaire pour développer la succession épouvantable d’épreuves que les survivants devront affronter durant plus de 2 mois, perdus à 3 600 m d’altitude au beau milieu d’un enfer blanc. Nature sublime, hostile. La photographie est magnifique, on imagine ce que cela aurait donné sur grand écran. C’est aussi le temps nécessaire pour développer la personnalité des rescapés, individus autant que groupe (la force, les failles, l’énergie du désespoir) et ainsi rendre hommage à tous les acteurs de cette tragique épopée humaine… à la limite de la déshumanisation. Je ne connaissais aucun des comédiens mais tous sont excellents. Un film poignant. A voir.
Presque un chef d'œuvre ! Histoire adaptée de nombreuses fois, on est face ici, à la meilleure adaptation de ce drame spoiler: (ou miracle?) .
Un casting parfait, des images captivantes et magnifiques, on ne décroche pas. Les quelques passages de narration sont parfaitement amenés et pertinents, la détresse des jeunes et surtout du personnage principal au niveau psychologique est très bien retranscrite. Le seul défaut infime, si on veut être tatillon, et encore c'est subjectif, est la vitesse voir le léger survol au début du "cannibalisme", loin de moi l'idée de vouloir une morbidité excessive et presque irrespectueuse dans la mesure ou nous sommes faces à des personnages "réels" .
En dehors de ce tout petit défaut moindre, c'est un sans faute ! Bayona allonge sa liste de films catastrophe réussis !
l'histoire du film est très intéressant avec l'aspect psychologique et humanitaire très présent mais je trouvais qu'il manquait quelques chose sur la longueur pouvant plus rythmer le film
Evitant sensationnalisme et pathos larmoyant, ce drame réussit pleinement les scènes chocs clés (l'accident, l'avalanche) en nous immergeant dans le nouveau quotidien de ces survivants confrontés aux situations les plus extrêmes (gel, faim, mort et même anthropophagie) que le récit traite avec respect, entre réalisme et pudeur, équilibre pourtant ardu à trouver. Entrant rapidement dans le vif de l'action, le film dessine des personnalités qui se révèlent en milieu hostile sans besoin de les avoir caractérisées auparavant, s'appuyant sur la pertinence et l'implication de ses comédiens pour obtenir notre empathie. Dénuée de tout jugement moral, l'intrigue illustre une solidarité suprême où dans un optimisme inattendu l'Homme surpasse toute idée religieuse ou fataliste en comptant sur ses propres ressources physiques, émotionnelles, intellectuelles dans une Nature violente malgré son apparente sérénité que la caméra rend sublime. Un témoignage sincère, glaçant, remarquable.
Juan Antonio Bayona est un cinéaste peu productif (cinq long-métrages en près de vingt ans) mais qui a marqué son temps. Il a été découvert avec le très beau (et effrayant) drame fantastique « L’Orphelinat », un film qui a ouvert la voie à l’école fantastique espagnole à l’époque. Le monsieur a ensuite tourné un film catastrophe tiré d’une histoire vraie, celle d’une famille ayant survécu au tsunami de 2004, puis un conte macabre (« Quelques minutes avant minuit ») et le second épisode de la trilogie « Jurassic World » avant de revenir au film catastrophe tiré d’une histoire vraie avec « Le Cercle des neiges ». Dans l’ensemble des œuvres toutes qualitatives à défaut d’être éclatantes car comprenant chacune ses propres petits défauts. Mais on ne peut que saluer le fait que Bayona ait gommé ceux qui entachaient quelque peu le traumatisant et intense « The Impossible » dans le rayon des incroyables histoires vraies. En effet, Bayona a levé le pied sur les violons et la charge lacrymale un peu lourde de son précédent essai catastrophe pour livrer un film déchirant et profondément immersif mais dont l’émotion n’est jamais forcée, ne prenant jamais le spectateur en otage.
Cette incroyable histoire vraie de survie en territoire hostile narre le mémorable crash d’un avion uruguayen en 1972 dans les Andes qui comptait à son bord une équipe de rugby rejoignant la capitale chilienne. Sur les quarante-cinq passager et membres d’équipage, seuls seize ont survécu après plus de deux mois d’isolement en haute montagne. Cette histoire a déjà été racontée par un film italien en 1976 et l’illustre « Les Survivants » de Franck Darabont. Ce dernier était très réussi et on peut donc se demander l’utilité de retranscrire à nouveau cette histoire. Mais Bayona apporte à cette tragédie une teneur plus dramatique où l’homme est mis à contribution par la nature et son environnement et le fait de remettre en scène cet accident d’un point de vue et en langue hispanique n’est pas dénué de sens. « Le Cercle des neiges » se pose donc comme une nouvelle interprétation presque complémentaire à celle de Darabont il y a trente ans.
Bayona était d’ailleurs un cinéaste indiqué pour un tel projet puisqu’il semble être aussi à l’aise dans les séquences spectaculaires que dans celles plus intimes et vouées à l’émotion. Le crash de l’avion est impressionnant mais ne cherche heureusement jamais à en rajouter dans le grand spectacle à de simples fins pyrotechniques pour épater la galerie. Le supplice moral d’une mort qui rôde et s’avère de plus en plus prégnante ainsi que le calvaire de la faim sont également impeccablement rendus. Le film évite toute scène gore concernant le cannibalisme, préférant traiter la chose avec pudeur et insister davantage sur les dilemmes qui s’offrent aux personnages entre morale, religion et raison. On regrette en revanche qu’hormis le personnage principal qui sera vecteur d’un rebondissement inattendu, on ne puisse pas s’attacher plus que cela aux personnages de par leur nombre. L’effet de groupe est privilégié au portrait individuel, ce qui est parfois un peu dommage, la plupart des protagonistes n’étant que des silhouettes interchangeables. Une mini-série aurait peut-être été plus indiquée pour creuser les atermoiements de chacun. Hormis cela, « Le Cercle des neiges » est un beau récit d’humanité, de résilience, d’espoir et de survie.
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Une vraie pépite, j'avais tellement hâte de le voir et je ne suis pas déçue une seconde. Que ce soit l'implication et le jeu d'acteur absolument incroyables, la façon dont les scènes sont filmées ainsi que les bandes son ! C'est impressionnant d'arriver à nous tenir en haleine tout du long alors qu'il ne se passe presque rien, et pourtant chaque scène est géniale ! Je recommande fortement.