Police
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324 critiques spectateurs

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Dandure
Dandure

176 abonnés 203 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 septembre 2020
Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: des flics faisant preuve d'humanité? Faut classer le film dans le genre "science-fiction', non? Ok, c'était gratuit et méchant. En 2019, la police française, c'est aussi 23 millions d'heures supplémentaires non payées, un suicidé par semaine et le risque à chaque instant d'être pris pour cible.
Adapté du roman éponyme d'Hugo Boris, prix Eugène-Dabit 2016, le film d'Anne Fontaine... attendez, le prix quoi? Selon Wikipédia, "le prix Eugène-Dabit du roman populiste est un prix littéraire français créé en 1931 par Antonine Coullet-Tessier pour récompenser une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu'il s'en dégage une authentique humanité. » Ah bon?! Les gens du peuple n'y sont tolérés que s'ils ne sont pas vils, bas et hargneux. Progressisme ou condescendance? Allez, on va miser sur la 1ère hypothèse. Autant dire que Valentin Gendrot, journaliste infiltré qui a bêtement dépeint le quotidien d'un commissariat du 19ème arrondissement de Paris n'obtiendra jamais cette récompense. Par manque de romanesque évidemment...Bref, la bande-annonce semblait promettre un huis-clos étouffant qui ferait monter la tension dans l'habitable d'une voiture de patrouille, entre conflit moraux, duels idéologiques et rancœurs existentielles. Ça aurait pu être du grand cinéma théâtralisé. Evidemment, pour ça, il faut avoir des situations à déclencher, des thèses à avancer et des dialogues salés. Or le huis-clos n'occupe qu'une part réduite du long-métrage et se révèle assez pauvre. En revanche, le film est généreux en sous-intrigue inutiles. Surtout dans la 1ère moitié. Il fallait bien meubler 1h39....en fait, spoiler: non, il ne fallait pas.
Et comme il n'y a rien à raconter, la réal filme le vide en espérant que le casting l'habite avec intensité. Ça marche une fois sur trois. Et comme il n'y a vraiment rien à raconter, la réal le raconte 2 fois. On aura donc le déplaisir de revoir les mêmes scènes mal dialoguées filmées d'une autre caméra. D'habitude, le procédé sert à apporter un nouvel angle de vue (au sens propre) qui vient bouleverser notre perspective de spectateur. Ici l'effet rashômon devient rachitique. Le nouvel angle redit mais n'éclaire rien de plus. Une blague lourdingue sur les ovaires reste une blagues lourdingues sur les ovaires même filmée à contre-champ. Ou comment présenter les personnages en répétant péniblement des séquences là où le bouquin posait des caractères en quelques lignes. Allez, il reste quand même spoiler: un acte d'authentique humanité qui ne résout rien d'autre que la conscience moral d'un des personnages
et quelques répliques sorties de nul part mais des plus didactiques pour nous expliquer le calvaire usant au quotidien des policiers (manque de moyen, promiscuité permanente avec la misère humaine..). Y a plus qu'à en faire un film. Ah zut, Maïwenn l'a déjà puissamment fait. Ça s'appelle "Polisse" et c'est tout de suite plus crédible quand c'est mal orthographié. Quant à Police bien orthographié, je mets 1/2 d'étoile par acteur.
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

127 abonnés 366 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 7 septembre 2020
Ai vu "Police" d'Anne Fontaine. La filmographie de la metteur en scène oscille entre le pas mal ('"Nettoyage à Sec") et l'affligeant ("Blanche comme Neige","Gemma Bovery","Nathalie"), ici l'on est foncièrement proche de la deuxième catégorie. Je trouve souvent que le cinéma d'Anne Fontaine manque de rigueur, de précision, de fond, d'exigence... mais comme je suis très touché par les interprétations de Virginie Efira... je suis tout de même allé voir ce dernier opus en en attendant pas grand chose. Je n'ai pas été surpris. Le scénario n'a aucune tenue à tel point qu'on est bien incapable de déceler quel en est le véritable sujet : Une journée de 3 flics dans un commissariat du XIIème arrondissement qui commence le matin dans les vestiaires et qui fini de même ? Une histoire d'amour entre 2 des trois ? La reconduite d'un réfugié clandestin à l'Aéroport par les 3 policiers en question ? On passe de l'un a l'autre de ces thèmes avec moult flash-backs et maniérismes (la même journée racontée 3 fois avec le point de vue de chacun des protagonistes sans que cela n'apporte absolument rien narrativement ni cinématographiquement) H élas Anne Fontaine n'a pas le talent de Lucas Belvaux qui excelle dans cet exercice. Une bande son sur-réaliste qui passe de Marc Lavoine (évidemment quoi de mieux que de faire chanter à Omar Sy "Elle a les yeux révolver" pour nous faire comprendre qu'il est amoureux de sa collègue ?) à Jean-Sébastien Bach pour les moments évidemment de doute, de solitude, d'abattement qui sont nombreux et répétitifs ... Les 3 acteurs (Virginie Efira, Omar Sy et Gregory Gadebois) ne déméritent pas et ont bien du talent pour faire passer des dialogues d'une grande platitude. Le long monologue rempli de fadaises et de phrases toutes faites de Gregory Gadebois lorsqu'il est seul dans la voiture avec le réfugié est un grand moment de non écriture. Pourquoi en plus charger la barque quand elle est déjà bien pleine ? Alors l'un est un alcoolique en phase de rechute, l'autre est sous traitement neurologique et la troisième va avorter des fruits du deuxième le lendemain... La deuxième partie est absolument peu crédible ce qui fait que le spectateur est encore plus circonspect. Seule la photo de l'immense Yves Angelo retient vraiment l'attention. Comme le réfugié clandestin du film, je n'étais pas menotté à mon fauteuil et à aucun moment je n'ai eu le courage de prendre la fuite... et à ce jour je me demande encore bien pourquoi !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 septembre 2020
Navet moralisateur en ligne directe avec la bien-pensance de gauche caviardée et démago. Cette imposture malaisante tant elle ennuie se ridiculise à abuser de clichés réflexes et archi orientés que la production française s'obstine à nous vendre. Ce n'est pas le jeu d'acteur horriblement artificiel et emprunté d'omar qui sauvera cette énième bouse de la noyade. L'indignation des vrais policiers n'étonnera personne...
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 5 septembre 2020
Un film remplit de cliché avec une fois de plus une tentative de buzz sur la Police de Omar SY (un anti flic qui ne se cache plus ) , la tentative de copie du film polisse a échouer on préférera amplement le film "polisse" avec Joey Starr que ce dernier film français qui aura du mal a percé avec ces préjugé sur le fonctionnement de la Police , a éviter si vous payer la place de cinéma
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 septembre 2020
Film ennuyeux. Omar Sy n’est pas crédible et joue de la même manière que dans tous les films. Insipide et dépassé. Le titre du film donne envie mais le contenu est inintéressant. Ça donne envie de dormir.
CINE44
CINE44

1 abonné 4 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 septembre 2020
film sans intérêt avec un Omar Sy surjouant et au résultat plus que décevant . On ressent bien qu'il n'y croit pas et c'est trés déstabilisant pour le spectateur .
Cinévore24
Cinévore24

358 abonnés 745 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 septembre 2020
Portrait d'hommes et de femmes derrière l'uniforme.
Récit d'une police se remettant (un peu) en question.

Un film qui aurait pu gagner en subtilité et en narration, tant l'ensemble semble appuyé et déjà-vu dans son traitement.
Nico S
Nico S

7 abonnés 4 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 4 septembre 2020
Encore un film moralisateur, qui enfonce des portes ouvertes, « faites la paix pas la guerre ».
Des acteurs qui sont là pour jouer les grands philanthropes.

Bref c’est fade, loin de la réalité, joué par des acteurs expatriés qui vivent dans des villas.

Scénario plat, jeu d’acteur convenable, c’est très peu profond.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 septembre 2020
Police d’Anne Fontaine se saisit de la voiture de fonction aux gyrophares bleus comme d’un espace cathartique dans lequel les consciences s’expriment et se purgent : le conflit est incessant, d’abord personnel et domestique, ensuite interpersonnel et hiérarchique – faut-il suivre les ordres reçus d’en haut ou écouter son cœur ? –, deux origines d’un même conflit dont les personnages ne parviennent à se soustraire, sinon par la désobéissance. Voilà peut-être l’un des fils directeurs de la filmographie de la cinéaste : suivre des personnages désobéissants, tiraillés entre l’appartenance à un contexte historique, géographique, professionnel ou moral d’une part, leur besoin d’accomplir ce à quoi ils croient d’autre part, d’aller jusqu’au bout de leur mission. Aristide le dit fort bien : « ne pas penser, faire le vide, souffler et avancer ». Le long métrage met en scène le chaos de la pensée cohérente, l’impossible prise de recul sur une situation urgente : les personnages vivent dans l’immédiateté de leur présent et savent que leurs choix, savent que leurs actes seront décisifs pour l’avenir d’un homme, d’une collectivité, d’une cause. Aussi la structure du film mêle-t-elle avec intelligence le passé et le présent sous la forme de flashbacks aussi maîtrisés que dramatiquement justes. Le dilemme que rencontrent les personnages les raccorde aux fondements de l’existence : donner la vie, prendre la vie, condamner à mort. Et la seule fenêtre dont ils disposent est celle du regard. Police ne cesse de filmer les yeux de ses quatre acteurs principaux, tantôt frontalement, tantôt saisis dans le reflet d’une vitre, d’un rétroviseur. Deux ronds blancs dans l’obscurité, deux accès sur une même âme à évaluer, transporter jusqu’à la tombe. Aristide se plaint de l’ambiance morne – on lui a coupé la radio et ses chansons françaises – et compare la voiture de police à un corbillard. C’est un échantillon d’humanité qui roule vers sa fin, l’ivresse d’un amour interdit que l’on confronte à sa conséquence directe (un fœtus), l’engloutissement d’un ménage dans la mer et ses vagues, sauvés in extremis par une conversion à l’autre dans ce qu’elle a de plus douloureux, de plus beau et de plus radical. Police est l’histoire d’un sauvetage, d’un dialogue avec la mort qui tient lieu d’immersion au sein d’une profession tant décriée aujourd’hui, et qui méritait bien un grand film. C’est chose faite.
CinÉmotion
CinÉmotion

196 abonnés 224 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 septembre 2020
Quelle déception ! Clairement, à l'image de l'électro choc qu'a été Polisse, je me suis dit que Police était un film taillé en apparence pour les césars à la vue du pitch, de la bande-annonce, de la thématique engagée et d'actualité qui était mis en avant, autour du délicat sujet des migrants, et surtout autour du malaise et du mal-être vécu dans le milieu de la police, sans parler d'un casting en trio vraiment prometteur...mais non, le film rate en réalité totalement le coche !
C'est d'autant plus frustrant que toute la première partie de film est plutôt réussie. Avec cette idée de structure en alternance de flashbacks et 3 points de vue racontant la même histoire au même moment, mais avec, selon les personnages, des sensibilités psychologiques différentes. Si les flashbacks sont intéressants (bien que très et trop explicatifs et démonstratifs), ils servent au moins à bien comprendre le caractère de chacun et ce qu'ils endurent dans leur vie privée en plus de ce qu'ils endurent dans leur vie professionnelle.
Par contre, j'ai trouvé que les scènes déclinées en 3 points de vue, alors que l'idée en soit était vraiment prometteuse, portait au final que très peu d'intérêt au scénario... Je n'ai pas compris ce qu'ils apportaient de plus dans la psychologie des personnages. Clairement, j'ai le sentiment qu'on m'ait vendu une promesse durant toute une première partie pour au final ne pas la tenir et faire redescendre le soufflet de façon violente en seconde partie, qui est clairement la partie de scénario qui pêche le plus de tout le film.
Côté mise en scène, il y a de beaux plans, une belle lumière travaillée dans un environnement nocturne qui fait sens et aggrave la caractérisation des personnages et celui de l'enjeu, de beaux mouvement caméras travelling, et des plans filmés au plus près des visages des acteurs pour ressentir au plus près leurs angoisses et conflits intérieurs. Mais au final, frustration totale ! Car c'est bien le scénario qui fait pschiiit ! La seconde partie souffre de lenteurs, et les dialogues sont vraiment pas assez percutants par rapport à la thématique traitée et les enjeux émotionnels qui pouvaient se jouer. L'impression aussi que l'excellent trio d'acteurs Grégory Gadebois, Omar Sy et Virginie Efira sont sous-exploités ou peut être mal dirigés... Virginie Efira est la plus convaincante mais je crois qu'Omar Sy est la plus grosse déception de ce point de vue. Il y avait tant à faire transmettre dans leur souffrance de policier, mais j'ai l'impression que le manque de teneur et d'épaisseur dans le traitement des enjeux dans le scénario a plombé les bonnes intentions de mise en scène.
En plus, la fin est téléphonée, on devine assez rapidement la conclusion avec spoiler: le flashforward du témoignage de Aristide censé lancé le doute sur l'éventuel acte du migrant mais qui est au final très vite dissipé
car le flashforward intervient trop tôt pour que la fin ait un réel impact.
Et je ne sais pas, en ressenti, je trouve sincèrement que la 2ème partie est vraiment peu passionnante. Tout le côté psychologique construit en première partie n'est pas bien utilisé et exploité. L'impression finale que le film aurait été peut-être plus impactant en format court-métrage et moyen-métrage, mais clairement pas assez traité en profondeur et jusqu'au bout avec toute la matière qu'il y avait à mettre et à montrer pour que ce soit impactant et prenant en 90 minutes. Très déçu.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 7 septembre 2020
Film navrant dans un contexte général où on aimerait enfin être éclairés, jeu d’acteur déplorable, dialogues inintéressants.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 2 septembre 2020
Des idées, de l'humanité, zéro budget et un Grégory Gadebois épatant, Anne Fontaine a une signature. Peut être trop peu de contenu.Et Virginie!
kool2funk
kool2funk

7 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 septembre 2020
Vraiment sans intérêt, les policiers sont des gros méchants comme d'habitude ça devient lassant. Omar sy n'est pas dutotu adapté pour ce role, erreur de casting !
vidalger
vidalger

339 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 septembre 2020
Anne Fontaine, en professionnelle aguerrie, à réuni pour ce film une palette de compétences affirmées, que ce soit dans le choix des acteurs ou dans celui des techniciens. Pour autant, le résultat n’est qu’une demi-réussite, la faute à un scénario trop limité. Celui-ci oscille entre l’évocation d’individus cabossés par la vie, mâtinée d’une histoire d’amour, une description sociologique d’un commissariat parisien et un road-movie de banlieue où nos héros convoient un ressortissant tadjik à Roissy en vue de son expulsion du territoire. Tant de lièvres poursuivis qu’à la fin, aucun n’est attrapé ! Dans la filmographie abondante et parsemée de quelques réussites d’Anne Fontaine, Police ne restera guère dans les mémoires.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 septembre 2020
Film ennuyant et nul très déçu . J’ai faillit m’endormir à vrai dire , je ne sais pas quoi ajouter à une tél déception merci
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