Le premier film du néo-zélandais Andrew Dominik, met en scène la vie du plus grand criminel australien. Film choquant marqué par des scènes violentes et sanguinaires, parfois même insoutenable, Chopper manque malheureusement d'objectivité. En effet, le jeune réalisateur refuse d'imposer le moindre regard critique sur son meurtrier, de plus, sa mise en scène sans le moindre recul pose problème puisque le spectateur se perd dans la complexité des actes et des pulsions de ce sombre taré. A noter, cependant la composition sans fausse note d'Eric Bana, seul point positif du film.