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Guillaume
114 abonnés
1 580 critiques
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2,0
Publiée le 21 mars 2021
Le postulat de départ ne pouvait laisser espérer une claque artistique. Les minutes défilant, confirmation fut faite. À part la scène finale d'une rarissime beauté, "Jungleland" n'a aucun attribut se démarquant du lot commun.
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1,5
Publiée le 26 mars 2021
J'ai regardé La Loi de la jungle pour les deux rôles principaux Charlie Hunnam et surtout Jack O'Connell qui ont tous deux livré d'excellentes performances. Le film est certes assez émouvant, et comporte quelques scènes remarquables mais le problème avec un film comme La Loi de la jungle c'est que dans les dix minutes qui suivent son ouverture j'avais une bonne idée de la façon dont il allait se terminer. Lorsque le personnage de Sky est présenté vous savez exactement où il va s'intégrer dans l'histoire. Il n'y a aucune surprise et c'est un film hollywoodien typique avec des personnages qui n'existent que dans un mauvais scénario hollywoodien et dans une histoire hautement improbable...
Je me suis laissé emporter par cette aventure et la relation entre les deux frères. Je n'ai pas été déçu, même si le scénario était un prévisible. J'ai même été touché à la fin du film.
D'emblée le film semble clairement façonné sur les bases récurrentes du film de boxe, la galère, les bas-fonds, la crise, avec comme espoir la réussite sur les rings. Ensuite on pense forcément aux précédents films du genre, dont l'excellent "Fighter", où un aîné coach son jeune frère plus talentueux. Sur le fond donc rien de bien folichon tant on devine le parcours, les rebondissements, l'évolution des uns et des autres, la mission dégueulasse concernant la fille en passant par l'idylle qu'on voit arriver à des kilomètres... etc... En ce qui concerne la fille on apprend trop peu de chose, elle est donc une "fille générique", basique, juste là pour étoffer un scénario très convenu. En conclusion, Max Winkler signe un film trop classique pour surprendre, qui a surtout bien du mal à se défaire de ses références. Rien de mémorable, mais ça reste un bon moment. Site : Selenie
A première vue, ce petit film semble lorgner fortement du côté des films de boxe avec option crise familiale du type « Fighter » ou « Warrior ». Comme si le ring et les combats étaient un catalyseur de tragédies familiales. Si « Jungleland » n’atteint pas la perfection dramatique du second, véritable chef-d’œuvre coup de poing, il n’est pas non plus un film de boxe en tant que tel tant les combats sont rares et que ce sport de combat n’est qu’un contexte lointain qui permet d’enclencher les enjeux. Ce long-métrage de Max Winkler préfère tout miser sur l’intime et les relations humaines, des relations concentrées sur un trio mal assorti : deux frères orphelins et sans le sou et une jeune fugueuse sous la coupe de la mafia. Et si ce film n’a clairement rien d’extraordinaire ni d’original, il n’en demeure pas moins bien sympathique et réussi. Et on retiendra surtout ce sublime final touchant et émouvant aux larmes qui se révèle plutôt inattendu et le conclut de la plus belle des façons. De la mise en scène, au jeu des acteurs en passant par les sentiments qu’il véhicule, cet épilogue hausse clairement l’appréciation générale de ce long-métrage plutôt classique. Et même si la boxe n’est au final qu’un lointain arrière-plan, les quelques combats offerts sont secs, incandescents et du meilleur effet.
Les situations présentées dans « Jungleland » alternent le prévisible (l’histoire d’amour, les mauvaises passes, …) mais du prévisible très bien négocié, toujours juste et bien amené. Il y aussi des moments un peu plus étonnants (la fusillade ou la scène de danse) qui permettent d’éviter une trop forte sensation de déjà-vu. Mais peu importe la scène, la grande force du film est sans conteste sa simplicité, dans le bon sens du terme, et, par ricochet, son humilité. Que ce soit les mésaventures de ce trio ou même l’écriture des dialogues ou des personnages, on s’identifie parce que tout cela sonne vrai et qu’on s’attache à ces protagonistes brisés par la vie. Et c’est en grande partie grâce à la justesse des interprètes. Charlie Hunnam se bonifie avec le temps et campe un grand frère surprotecteur du meilleur effet sans rentrer dans la caricature, il est à la fois énervant et attachant. Jack O’Connell en petit frère plus réservé et mutique mais imprévisible nous offre une partition qui lui est complémentaire tandis que Jessica Barden nous refait (de manière plus réaliste) son rôle de la série « The end of the f****** world ». Leur association à tous les trois fait des merveilles et on embarque avec plaisir dans leur périple. Ce n’est pas un film à proprement parler indispensable mais c’est un bon moment de cinéma à la fois classique, beau et efficace.
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Avec la boxe servant à la fois de toile de fond pour le film et de métaphore quant au parcours de ses protagonistes, un road-movie touchant qui, par sa structure, fait beaucoup penser à des films comme "Fighter" avec Christian Bale et Mark Wahlberg ou même "Warrior" avec Tom Hardy et Joel Edgerton. Davantage une peinture d'une cellule familiale dysfonctionnelle avec ses deux frères plongés dans une grande pauvreté entre combats clandestins, petites magouilles que film d'action bourrin avec une certaine avarice dans les scènes de combat même si l'ensemble paraît tout de même très inspiré par le polar britannique. Une belle alchimie entre Charlie Hunnam, un acteur que j'apprécie beaucoup, et Jack O'Connell que je découvre là. Une mise en scène sobre et académique, quelques longueurs mais une oeuvre qui se regarde avec plaisir. Peut-être pas le film de l'année mais une agréable sensation.
Un drame familial sur fond de boxe qui embrasse autant la chronique sociale que le road-movie! C'est néanmoins un film modeste qui ne brillera pas par l'originalité de sa trame, ni par la virtuosité de ses combats. Mais il s'en dégage, grâce à un duo d'acteurs parfait, une sincérité brute qui séduit! Et c'est très beau!
Ce film montre deux frères meurtris par la vie et la malchance, un des deux est boxeur et l'autre manager , un des deux accepte d'annuler une dette en allant transporter Sky une fille inconnue de l'autre côté du pays. Film moyen j'ai mis 3,5/5
Sous ses airs de film sportif, Jungleland se sert davantage de la boxe comme de la métaphore du combat mené par des personnages au bas de l’échelle sociale, contraints d’évoluer dans des milieux corrompus et violents à la seule force des poings, pour tenter de s’élever. Aussi Max Winkler réalise-t-il un récit d’apprentissage doublé d’un récit d’affranchissement, la liberté de Lion n’étant possible que par sa séparation d’avec Stanley, protecteur tout autant que pierre attachée au cou qui noie le sportif sous des arnaques et des magouilles dangereuses. Il faudra une rencontre, celle de Sky, pour accélérer le sevrage ; il n’est d’ailleurs pas anodin que son véritable prénom soit Mary, ni qu’elle soit enceinte : symbole religieux de la Vierge Marie, elle symbolise la naissance (ou renaissance) d’un sauvetage, porte en elle une promesse d’avenir dont elle se dit la détentrice – l’enfant est « à elle », il lui appartient. Le combat en clausule offre ainsi au frère l’occasion d’un ensauvagement : le lion retrouve la jungle et s’affirme tel le roi des animaux, triomphant sur le ring d’un adversaire écrasé par terre, immobile ; il est prêt à rejoindre le ciel, soit celle qu’il aime. La métaphore, aussi pertinente et intelligente soit-elle, n’empêche pas le long métrage de se cantonner à de l’anecdotique, gonflé à terme par une grandiloquence tonale et musicale – Bruce Springsteen débarque, mais pas pour chanter « Jungleland » – qui ne saurait faire oublier la faiblesse d’une mise en scène tantôt esthétisée (au début) tantôt académique (au milieu) tantôt caméra à l’épaule (à la fin), qui recycle des poses sans véritablement signifier à elle seule. Quelques longueurs nuisent au rythme général du film, heureusement rattrapées par la prestation de ses acteurs, tous très bons. Jungleland constitue donc une petite curiosité, à ne bouder sous aucun prétexte.
Jungleland est, à un certain niveau, un film de boxe, mais il ne possède presque aucun stéréotype du genre. Il n’y a pas de montage d’entraînement inspirant. Il n’y a ni paillettes ni glamour. Il y a, en toute honnêteté, très peu de combats. Il s’agit de deux frères, Stanley (Charlie Hunnam) et Lion (Jack O’Connell), qui s’accroupissent dans des bâtiments abandonnés et dérivent anonymement dans la vie. Ils combattent principalement leurs circonstances, les uns contre les autres et eux-mêmes.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-jungleland-voyage-chaotique-performances-fantastiques/