Leïla Bekhti... je ne vais pas vous le cacher : ce nom-là, me fait peur, vraiment. Parce que l'ami Leïla, en tant qu'actrice, elle ne m'a fait que deux impressions jusqu'à présent. Complètement transparente dans "Nous York", "Maintenant ou jamais" ou encore "Mains armées" (en plus d'être difficilement audible ou alors, tout bonnement insupportable. Sa prestation dans "Lre grand bain"... mon Dieu... Dommage que les Gérard du cinéma n'existent plus. Elle aurait été une candidate plus que crédible. Bon, quid de ce "J'irai où tu iras" ? Ben non, juste non, en fait. Moi, des films comme ça, j'en ai ras-la-frange. Une énième histoire de famille. Une énième histoire de frangines qui ne s'entendent pas mais qui, au fond, s'aiment, mais ne parviennent pas à se le dire. Et bien sûr, à la fin, ça va se rabibocher sur un claquement de doigts et limite se rouler des galoches. Tout est plat, sans intérêt, convenu, sans vie, sans rien quoi. Il arrivera le moment où même le spectateur le plus bon public qui soit, finira par se lasser de ce genre de navets. Mais alors, pourquoi regarder ça puisque j'en ai plein le dos de ce genre de films ? Tout simplement parce que j'ai une perversion que je partage avec bien d'autres amoureux du cinéma : certains aiment, de temps à autres, s'injecter du nanar dans les veines, là où d'autres, toujours de temps en temps, aiment s'injecter du navet. Et d'autres, aiment s'injecter les deux. Je fais partie de ceux-là.