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The Bee Keeper
3 abonnés
41 critiques
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3,5
Publiée le 4 juin 2020
Ça ne sera pas un chef d'oeuvre, non c'en est pas un, mais tout est fait pour qu'on se sente bien, là en 1974, dans le café La belle Époque, à regarder Victor rencontrer son grand amour, parce que j'y étais aussi, du moins j'ai cru y être pendant ces 2h d'histoire et c'est ce qui fait que ce film mérite pour moi un bon 4/5....
Vraiment intéressant et une idée de départ plutôt original, même si toutes proportions gardées, il rappelle par certains aspects The Truman show ou Eternal sunshine qui sont excellents par ailleurs. Film français plutôt ambitieux dans sa construction, ce qui change des habituels productions, dommage que par moment l'histoire n'avance plus ou peu ce qui entraîne des longueurs et que les personnages s'éparpille dans des situations caricaturals de situations amoureuses notamment en ce qui concerne le personnage de Canet. Une bonne surprise pour ce film français qui mérite d'être vue au moins une fois.
Après l'excellent " Monsieur et madame Adelman " , Le nouveau film de Nicolas Bedos prouve avec ce second long métrage qu'il n'y a pas de hasard mais bel et bien un grand réalisateur autant qu'un vrai directeur d'acteurs. Véritable orfèvrerie, "la belle époque" offre sous ses airs de légèreté une belle réflexion sur le vieillissement, ce qui est et ce qui n'est plus, le réel du rêvé, oscillant brillamment entre deux tableaux qui bien évidemment n'en font qu'un. Les dialogues, finement écrits, rappellent parfois ceux de mon réalisateur préféré, Bertrand Blier. Un véritable petit bijou.
Le film Français de l'année 2019 avec Mon Inconnue et Le chant du loup. Drôle, beau, sincère, avec un casting 5 étoiles, Nicolas Bedos prouve encore une fois son immense talent de réalisateur après le déjà très beau M & Mme Adelman! Hâte de voir la suite avec OSS 177!
Film ambitieux et virtuose de Nicolas Bedos qui confirme son talent de metteur en scène à chaque film. Interprètes magnifiques. spoiler: Quand Doria Tillier emmène Daniel Auteuil chez elle, ils sont tellement touchants qu’on pourrait croire qu’ils tombent amoureux et que cela ne choquerait pas qu’elle couche avec lui (ca reste un film, hein !) . Un seul regret : spoiler: quand Nicolas Bedos parle d’amour, il parle en fait que de désir, du célèbre « fuis-moi je te suis ». Le personnage de Guillaume Canet court après celui de Doria Tillier quand elle lui échappe, Idem pour Fanny Ardant avec Auteuil. Ca reste trop léger, presque immature. En fait, c'est du Nicolas Bedos : Doué et imparfait !
J'ai beaucoup aimé cette comédie de Bedos, un Daniel Auteuil formidable, Canet éblouissant, Fanny Ardant incroyable et drôle et Doria Tillier puissante et émouvante à la fois. Très bien réalisé, très bon scénario
Vous ne sortirez pas indemned de ce film. D'abord parce que les acteurs sont formidables et formidablement bien filmés, les décors somptueux et le sujet, le couplé dans la durée, traité avec humour et profondeur
Entre sarcasme et tendresse, ce film nous plonge dans les années 70, folles et fantasmées du XX e siècle. Les baby-boomeurs et baby-boomeuses, aujourd’hui septuagénaires auront aimé cette version de la recherche du temps perdu que nous faisons quand nos rides se creusent et nos cheveux blanchissent … Nous aimerions tant, comme Victor, retrouver l’être cher tel que nous l’avons connu parce qu’il a changé, ou qu’il n’est plus là ou bien que la maladie l’a entraîné vers d’autres univers... Daniel Auteuil est bouleversant dans ce rôle. Ce film me rappelle « Avec le temps » de Léo Ferré et « Dance me to the end of love » de Leonard Cohen. Un grand merci à Nicolas Bedos pour tant d'émotion !
Pas mal, bonne idée du réalisateur, très bon casting, on a presque envie de faire la même chose, de ce glisser dans la peau d'un client qui veut vivre ou revivre un moment historique.
Porté par un Daniel Auteil impeccable en sexagénaire dépassé par son époque et un scénario audacieux, inspiré entre autre de WestWorld et Truman Show, La Belle Époque offre une plongée réussie dans la France des années 70 et une belle réflexion sur la nostalgie et le temps qui passe. Malheureusement, l'émotion n'est que rarement au rendez-vous, la faute à une narration inégale, des seconds rôles antipathiques (Ardant et Cannet en tête) et des dialogues théâtraux dissonants. Un divertissement soigné mais qui aurait pu aller plus loin.
Deuxième film pour Nicolas Bedos, La Belle Époque attise la curiosité avec un concept qui fleure bon le choc des âges, la nostalgie et la peur du demain, l'écho du passé et la résonance du présent. Bref, dans une veine dramaturgique actuelle (T2 Trainspotting ou Ready Player One frayaient dans les mêmes eaux). Je vais commencer par les problèmes. Ou plutôt le problème. Il y en a un (gros) et il se répercute dans deux composants fondamentaux du récit. La narration est tout bonnement chaotique. Durant le premier quart d'heure, je craignais le pire tant le nombre de plans à la minute déstabilise et empêche l'univers et les personnages de vivre. Par la suite, ça se calme légèrement bien que ça reste très problématique de se retrouver pris dans une course effrénée alors que le concept de départ réclamait plus d'exposition et de respirations. Nicolas Bedos veut raconter beaucoup et fait l'erreur de vouloir TOUT caser alors que moins aurait été mieux pour son propre bien. On en arrive au deuxième écueil (le plus rageant), c'est justement que La Belle Époque jongle constamment avec ses personnages, ses arcs et les mélange parfois bien étrangement. On passe sans transition de l'un à l'autre voire même simultanément de manière trop abrupte pour arriver à une harmonie d'ensemble. Encore une fois, le film est trop chargé. D'où l'impression de voir un bel objet dont les coutures menacent de lâcher de tous les côtés. Mais, comme vous l'avez deviné, c'est un défaut qui part d'une qualité. Et elles sont de tailles, elles-aussi. Nicolas Bedos (également scénariste) a peut-être du mal à tout dire, mais néanmoins je suis admiratif de ses idées et de son écriture, souvent très affutée (les rires sont fréquents). Le concept - à mi chemin entre The Game et The Truman Show - est parfaitement utilisé, catalyseur d'une réflexion tendre mais féroce sur la nostalgie, dans ce qu'elle apporte mais aussi ce qu'elle retire. Elle est le moteur non pas du récit de Victor (le personnage principal), mais celui de Victor lui-même, engoncé dans un dégoût du moderne à tel point qu'il en oublie de le vivre. Mais en creux, La Belle Époque renouvelle sa foi dans un passé qu'il faut préserver car éternelle source d'émotions. Et à ce rayon, le casting fait très fort. Daniel Auteuil est une nouvelle fois époustouflant dans un rôle qui convoque sa palette comique et dramatique dans un même film. Le résultat vient confirmer -si besoin était- sa grandeur. De très belles compositions sont également au rendez-vous pour Guillaume Canet, Doria Tillier et Fanny Ardant, avec des petites apparitions délectables de Pierre Arditi et Denis Podalydès. C'est une œuvre qui malgré ses défauts reste très attachante et impose Nicolas Bedos comme un scénariste à suivre de très près. En tant que réalisateur, il lui manque juste cette décontraction pour rendre ses films incontournables.
Film léger mais, en filigrane, un brin envieux de la simplicité d'être des années 70 et de facto critique de l'imbroglio général des relations contemporaines.
Vraiment bien, couple Auteuil Ardant parfaitement reproduit et la reconstitution ambiance 74 très réussie par N Bedos pourtant pas né à l'époque, avec quelques exagérations, bien qu'il y bien avoir eu des fêtes de ce genre ces années là, rappelle beaucoup la BD le Rat en bien!