Qu'il est difficile d'admettre ne pas aimer un film lorsqu'on voit qu'il a fait l'objet de nombreux éloges ! « La Belle Époque » de Nicolas Bedos restera un mystère pour moi sur le plan scénaristique et technique. De nombreux points me dérangent alors commençons par du positif. Il y a du rythme, de bons acteurs qui s'en sortent tous bien dans l'ensemble, un sens de l'humour qui fonctionne et un concept attrayant (qui rappelle vaguement le CRS du « The Game » de Fincher ou « Truman Show » de Peter Weir).
Au-delà de ces quelques points prometteurs, je vois en Nicolas Bedos un style, une écriture et une mise en scène qui m’échappent parfois ou bien même qui me font déchanter et sortir du film. Le premier aspect dérangeant à mon goût concerne la volonté de vouloir à tout prix croiser deux romances différentes : l’une d’un couple sexagénaire et l’autre d’un jeune couple trentenaire, les deux étant au bord de la crise (pour pas dire rupture). Et au final, je ne vois pas ce que cela apporte à l’intrigue si ce n’est que la rencontre entre Margot et Victor permet aux deux d’ouvrir les yeux sur leurs vies respectives. Ok ! Mais pourquoi nous infliger des montagnes russes pendant tout le film… on pense que l’un va finir avec une autre puis finalement non il ne l’aime plus. Un jour un clash, l’autre jour l’amour fou… Bref, c’est assez déstabilisant. J’accepte l’ambiguïté et l’ambivalence de l’amour mais jusqu’à un certain point.
Au niveau de l’écriture, c’est le tout premier film de Bedos que je voie et une première chose me chiffonne déjà dans le style : la vulgarité gratuite des dialogues. Trop de fois il y a des injures inutiles qui ne servent pas le propos du film et qui nous fatiguent à terme.
Pour la réalisation, c’est assez soigné : la mise en scène est simple et classique mais fonctionne. Par contre le montage est laborieux à certains égards pour quelques scènes ; à croire que le monteur a eu une envie pressante au moment de travailler… notamment au début du film lorsque Victor et Marianne se disputent : les plans s’enchaînent avec faux raccords entre deux pièces différentes pour tenter de donner du rythme et de l'humour mais la conversation elle ne se coupe pas entre deux plans, en conséquence quelque chose cloche ! On a l’impression que les protagonistes sont en pleine conversation à un endroit puis qu’ils se déplacent à un autre endroit pour reprendre cette même discussion… c’est une façon de faire déjà vue au cinéma et ce n’est pas toujours très agréable au moment du visionnage.
En synthèse, je n’ai malheureusement pas été emporté par le film et son histoire, son propos ou son message final (ce dernier me semble un peu bas de plafond à vrai dire). Et pourtant j’ai ri à plusieurs reprises, le film tente des choses et ce n’est pas tout à jeter. Espérons que Nicolas Bedos soit plus inspiré pour OSS 117 ! Je ne veux pas lui mettre la pression mais il faut faire renaître un personnage et une franchise absents du grand écran depuis plus de 10 ans. Ce n'est pas chose facile donc courage à lui !
Je suis assez déçue de ce film. J'aime bien Nicolas Bedos et j'avais adoré "Mr et Mme Adelman". Mais là ça ne prend pas vraiment. C'est assez monotone et long, je me suis ennuyée. Pourtant je trouvais l'idée originale. Les acteurs sont convaincants, Doria Tillier magnifique. Mais je me suis ennuyée, les deux heures m'ont paru longue.
C'est le genre de film qui ne laisse pas indifférent : soit il plait, soit il déplait. Et moi il m'a déplu car je me suis ennuyé fermé. Il paraît que l'auteur a voulu dénoncer la modernité et raconter l'histoire d'un homme à la recherche de sa jeunesse perdue. J'ai surtout vu un film creux et sans intérêt, qui ne serai jamais sorti sans le système de financement français généreux au point de permettre la sortie des pires nullités.
Film totalement dans l'air du temps ! Séquences de 3 secondes enchaînées en tourbillon, femmes qui profèrent des insanités aux hommes qui les écoutent sans broncher et une histoire invraisemblable d'un intérêt douteux et qui ne tient pas debout. Si quelqu'un pouvait apprendre à N Bedos né en 79 que non, en 74, il n'y avait pas que du sexe, de l'alcool et de la drogue.... merci pour nous. Et que dire de D Tillier, à part qu'on la préférait nettement à la météo, elle est aussi bonne actrice que Mélanchon est mélomane....
Un film touchant et émouvant qui n'atteindra, malheureusement que ceux qui ont un passé. Il faut avoir une histoire pour comprendre les émotions des protagonistes. Hélas nos jeunes n'arriveront pas à percevoir le sens de cette vie qui défile si vite et suon voudrait retenir. Les acteurs sont magnifiques.
Oui il y a du beau monde et le film est vif mais j'avoue que je n'ai pas du tout accroché... la performance des acteurs ne m'a pas empêché de m'ennuyer. J'ai trouvé que les mises en abyme était presque trop facile et le scénario quasi inexistant pour 2 h de cinéma. Donc bof.
Une idée excellente qui se saborde dans sa réalisation, vouée à la razzia sur fond de commerce cinématographique. On se demande comment de bons acteurs ont pu se plier à cette folle machine pseudo-sartrienne.
Un beau moment de cinéma, un scénario astucieux et des comédiens formidables. Nicolas Bedos nous offre un très bon film où on ne s'ennuie pas un moment et des acteurs en grande forme. Courrez-y !
Une fois de plus un film français surévalué au scénario apparemment original mais en définitive très auto-centré sur les tourments de son réalisateur. Un point positif : le jeu à contre-emploi de Fanny Ardant
Déjà pour des raisons purement personnellement, je n'aime pas du tout le jeu et les dialogues qui retranscrivent une mentalité bourgeoise que je déteste, la façon dont les femmes parlent aux hommes est aussi étranges que les relations de couple de ces gens qui acceptent facilement d'être cocu. Bref, un film au coeur du milieu des vieux décadents bourgeois parisiens en somme. Ensuite, je n'aime pas particulièrement les acteurs, et l'histoire en elle-même. Ce sont des acteurs que je trouve chiant, et qui jouent des personnages chiants et plats. Comme cette vieille femme ridicule qui a + de 50 ans et qui veut baiser ailleurs et qui insulte tout le monde pour se sentir "jeune".
Et puis, c'est assez glauque quand même cette envie de retourner vers des époques différentes, ça pourrait paraitre original mais encore une fois c'est un scénario assez typique je trouve, dans le genre "film de boomer parisien bourgeois", on a déjà eu "les petits mouchoirs" ou "bis". Bref j'ai détesté voir ça. Absolument rien n'avait d'intéressant, car il n'y a rien de sain du début jusqu'à la fin, et la résolution du film est nulle.
Génial, j'ai été dedans à fond ! Magnifique histoire d'amour Le mélange de réalité de passé est réussi Doria TILLIER y est éblouissante (comme toujours) Daniel Auteuil réatteins les sommets A voir !
Le cinéma actuel, malgré l’abondance de moyen et largement subventionné par le contribuable français, peut rendre n'importe quelle histoire glauque et vulgaire.