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    Wounds
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    193 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2019
    Bon, contrairement à l’écrasante majorité de mauvaises notes qui ont été attribuées à ce film, j’ai trouvé le second long-métrage de Babak Anvari plutôt réussi.

    Premièrement, le film présente un rythme soutenu allant crescendo tout le long des 1h30 de visionnement. Je n’ai pas eu la sensation de m’ennuyer, ne relâchant pas une seconde mon attention pour percevoir les "glitches" qui se glissaient sournoisement dans certaines scènes en parasitant (à l’image des cafards omniprésents dans l’entièreté du film) le cerveau du protagoniste. Je trouvais justement intéressant d’avoir cette tension permanente, car tout se passe en très peu de temps, le cadre temporel s’étirant au maximum sur quelques semaines. Une petite dose de body horror (peu commun sur la plateforme Netflix) était également la bienvenue, spoiler: notamment la scène où Will observe le trou sous son aisselle dans lequel semble bouger quelque chose, provoquant pas mal de frissons de dégoût (pour mon plus grand plaisir).
    Quelque chose est en train de pourrir dans ce film, j’ai eu l’impression que le celui-ci (le film) se décomposait petit à petit, arborant une ambiance sale et maladive, à l’image de ses blessures/wounds, ouvertes et béantes qui mettent mal à l’aise et dégoûtent. Ainsi, dans la forme, entre les apparitions quelque peu psychédéliques et délirantes de « visions » terrifiantes, ainsi que la gestion de l’espace, le film se déroulant dans une triade infernale : le bar, la maison ainsi que la chambre de l’ami de Will au-dessus du bar (et quelques autres endroits, mais vraiment marginaux), je trouve qu´Anvari remplit la charte pour une bonne séance.

    Au-delà de l’aspect visuel, le fond, assez peu novateur tout comme la forme, se révèle être tout de même assez efficace. Ce n’est pas tant l’aspect démoniaque qui réussit ici, mais plutôt l’aspect psychologique. Un Will qui n’a d’autre objectif dans sa vie que de boire et entraîner les autres avec lui, perdu psychologiquement, et qui se retrouve à devoir faire face à quelque chose qui le dépasse (et de loin). J’ai trouvé intéressant qu’il ne soit pas seul dans son histoire, confronté à une opposition rationnelle extérieure. Non, ici, les autres se font également aspirer avec lui, spoiler: comme sa femme Carrie complètement embarquée dans cette histoire satanique et qui se retrouve à fixer des tunnels à 3h du mat en se pissant dessus x)
    . Ainsi, les personnages qui nous sont présentés dans le film ont tous un rôle que je trouve intéressant, personne n’est laissé complètement en arrière-plan, et le destin fatal plane au-dessus de tous.

    Wounds est donc un film que j’ai beaucoup apprécié, sans m’ennuyer, contrairement à beaucoup d’autres personnes. Il n’est certes pas exempt de défauts : les arcs narratifs assez décousus entre les personnages, chacun semblant vivre son propre cauchemar sans presque jamais s’entrecroiser, le scénario qui piétine à certains moments, beaucoup d’éléments qui méritaient selon moi des explications ( spoiler: les images sur le téléphone, cette supposée secte...
    ) et la fin ouverte, qui n’est pas forcément un défaut en soit. Ce final n’est pas extrêmement compliquée à comprendre, spoiler: le « démon » possède finalement Will (qui est désigné comme réceptacle >>> l’élu) à travers la blessure de son ami qui a servit de portail vers un monde où évolue des « êtres supérieurs ».


    Je ne comprends toujours pas l’incompréhension des gens par rapport aux fins ouvertes ; le but est justement de stimuler l’imagination, la réflexion (dans certains films) et forcément de la frustration (y a juste à voir la fin d’Inception :p).

    Je donne donc un 3.5/5 à Wounds, qui sans être un grand film, a su provoquer en moi quelques frissons et un intérêt certain à l’histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    le réalisateur aborde très maladroitement (car il manque de connaissance et de documentation suffisante) certains rituels obscures qui consisteraient à taillader des plaies d'une certaine forme très particulière sur des victimes, qui symboliseraient des portes vers une autre dimension. une fois la plaie créee, ceux qui se trouvent de l'autre côté prennent alors lentement possession de la personne qui a mutilé sa victime. ce rituel indo-iranien millénaire était pratiqué par des mages noirs dans l'espoir d'entrer en contact avec des entités démoniaques, en acceptant le risque d'être possédés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Film qui fait se poser bcp de question. Il me semble que le thème du film et l'alcoolisme. On voit le personnage picoler pendant tout le film puis il a les symptômes du delirium tremens : voit des insectes, hallu visuelles auditives etc.. On voit comment ça vie se détruit à cause de l'alcool : il perd son boulot, sa nana, ses amis... Enfin c'est mon interpretation...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Très bon film, lent, enivrant.
    Le genre de film, comme Hellraiser en son temps, qui vous entraine où il veut sans que vous puissiez réfléchir et vous raccrocher à votre esprit, votre réflexion.
    Ne cherchez pas, ce sont des peurs nouvelles, dérangeantes, elles font travailler l'imaginaire de chacun.
    C'est filmé et joué très sobrement, on vous raconte juste une histoire horrible dans laquelle il faut se laisser glisser, se perdre... pour ensuite se réveiller comme à la fin d'un cauchemar car, ouf, tout cela n'est pas vraiment réel !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Le film souffre de plusieurs lenteurs vite effacées par une réalisation qui tient la route et un scénario original.
    Au plus on avance au plus on se dit que le film est bon.

    Plusieurs scènes sont choquantes, psychologiques et le rendues est très bon.

    À la fin je me suis dis ça y est c'est partie, l'intrigue s'est dévoilé le film est en fait excellent et en fait, non ....
    Pourquoi ? Car à ce moment précis cela se termine.

    On reste mais alors totalement sur sa faim sans même entrevoir ou espérer une suite.

    Je lui met quand même 2,5 car je me suis pas ennuyé et comme je l'ai dis, plusieurs scènes restent dignes d'un bon film d'horreur.
    Mchris
    Mchris

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    médiocre, aucun sens ce film, très lent au début on s'attend un film original en regardant la bande annonce mais le film se noit dans un verre d'eau au bout de 45 mns. sans intérêt
    Laura
    Laura

    4 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film sans queue ni tête! Un ZÉRO pointé ! L’idée de base était sympa pourtant... et il n’y a pas de fin, peut être un deux en prévision ?!??
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Nul, sur toute la ligne. Mal joué. Scénario en bois. Effets spéciaux nullissime . Encore une production Netflix à proscrire, une de plus .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juin 2021
    je vais défendre Wounds. Je l'ai trouvé excellent. Certes il y a ici et là quelques maladresses certainement liées au script de certaines scènes (notamment celles du couple, insuffisamment passionnées) ou au charisme d'huitre de Dakota Johnson (d'où ma première remarque, Armie Hammer rame à fond dans ces scènes là, comme par hasard). Mais il faut croire au cinéma, surtout quand il s'engage à créer une mythologie: dès le début, le film nous dit ce qu'il va décrire en convoquant Joseph Conrad et son "au coeur des ténèbres" (qui servit en son temps aussi de référence à Apocalypse Now" ou T.S. Eliot et ses "hommes creux". Le fil va décrire la trajectoire d'un "homme creux", vidé par la haine (de soi, des femmes sur lesquelles il cherche à avoir un ascendant permanent) et l'alcool. L'alcool est omniprésent. Il n'y a quasiment aucune scène où il n'est pas présent, posé ou bu, à volonté, pour se griser d'une vie non satisfaisante. Au delà du mythe du "passage par les plaies vers un monde supérieur", c'est l'alcool qui met le personnage principal dans la disposition pour devenir un vecteur. Les références s'en suivent: Conrad est le correcteur de la thèse écrite par l'amie du personnage principal (Will), laquelle porte sur les "hommes creux" de T.S. Eliot. Will porte la plupart du temps un TShirt de "Morgus le magnifique", scientfique fictionnel fou de la Nouvelle Orléans, prétendu inventeur d'Internet, qui réalise des expériences de folie, notamment avec un crâne humain, représenté par son ami Eric (Eric qui est aussi l'ami de Will sera celui qui subira la plaie qui permettra à Will de faire advenir un monde supérieur à lui) ... Beaucoup se plaignent de constater que le film finit là où il aurait dû commencer. Mais nullement, Anvari a voulu créer une mythologie (c'est suffisamment rare dans le cinéma américain, comme D Lynch en son temps avec Twin Peaks). Il n'y aucun intérêt alors à connaitre la suite. De toute façon nous connaissons la suite: les "jump scare" de l'histoire préfigurent le futur de Will et ce qu'il va faire: éliminer sa compagne, le prof de socio etc ...
    Wounds ne manque pas de défaut de mise en scène, mais le scenario est intelligemment construit: chaque étape vers "the translation of the wounds", l'alcool, les cafards, la crasse (Will se lave de moins en moins), l'ambiance poisseuse de la Nouvelle Orléans, le vecteur technologique (Morgus), le machisme ...
    Quant à la scène finale, elle est splendide car elle marque l'aopthéose de Will: la finalité, comment trouver le portail. La mise en scène est puissante et suffisamment mystérieuse pour laisser à ce moment là l'imaginaire faire son job. Et ce son lors de la scène finale !
    Bref, prenons le temps de voir et revoir Wounds (en VOST, c'est mieux); faisons un peu abstraction de Dakota Johnson et soyons indulgent avec l'entreprise.
    Sinon, ce film préfigura étrangement la descente aux enfers d'Armie Hammer !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Ce film n’est pas mauvais.
    Ce film n’est pas super.
    Ce film À un beau casting.
    Malheureusement, je ne crois pas que la réalisation est assez traité le sujet pendant la préparation de ce film.
    Et pourtant, le sujet était passionnant, tout comme Armie <3
    Nicothrash
    Nicothrash

    366 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    Un casting sympa, une idée attrayante et un début plutôt prometteur malgré des dialogues insipides étaient plutôt de bonne augure pour ce thriller horrifique ne manquant à priori pas d'originalité. Si vous avez apprécié le premier quart d'heure, et bien arrêtez vous là ou vous risquez une bien belle déconvenue ! On tourne littéralement en rond durant tut le reste du métrage, il ne se passe quasiment rien, sinon le déplaisir de voir des comédiens dépassés par le script et une intrigue insensée qui au fur et à mesure du film passe de flou à totalement absurde. C'est incompréhensible ! Mais le plus grave, c'est que l'on se moque pas mal de comprendre quoi que ce soit après avoir assister à ce final profondément débile. En somme, ça ne décollera jamais et ce ne sont pas les piètres prestations des acteurs qui relanceront un quelconque intérêt. Une perte de temps.
    Vinz1
    Vinz1

    177 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2023
    Après avoir visionné les très décevants « Under the shadow » et « I came by », ce « Wounds » est pour moi le meilleur film du réalisateur iranien Babak Anvari. Rappelant un peu le cinéma de Justin Benson et Aaron Moorhead (« Resolution », Spring » et « The endless ») car il aborde le film fantastique différemment (plus psychologique) et qu’il s’inspire fortement de l’univers de Lovecraft, ce métrage narre les déboires d’un barman (le très bon Armie Hammer vu dans « Call me by your name ») qui picole pas mal et ne se prend pas trop la tête. Du moins, jusqu’au jour où il récupère le portable oublié d’un client contenant des photos malaisantes. C’est à partir de ce moment-là que tout va aller de mal en pis pour lui à travers une descente aux enfers mentale qui va lui faire voir et vivre des choses étranges et nous interroger sur son état psychique ! Bien joué, ne s’essoufflant jamais car bien rythmé, ce long-métrage flirtant avec l’ésotérisme est une belle surprise car tout ne nous est pas livré clé en main et la fin est tordue au possible ! Il est toutefois dommageable que certaines pistes (les insectes, les jeunes ayant laissé le téléphone…) ne soient pas plus exploitées que cela…
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Déroulement sympa pour cette petite production d'horreur convenablement interprétée et à la réalisation tout à fait honorable. Tout allait donc bien jusqu'au final qui nous laisse totalement en plan...incompréhensible (ou j'étais dans une journée "pas la lumière à tolus les étages) et voilà comment on passe d'une note que je préparais plutot bien servie à ....2.5
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Malgré ses fondations à base de Smartphone contenant des images snuff qui attirent la malédiction sur celui qui les regarde, ‘Wounds’ n’a pas grand chose à voir avec la médiocre progéniture de ‘The ring’ qui récolte les faveurs des ados en demande de frissons cheap. Le réalisateur anglo-iranien Babak Anvari prend tout son temps pour caractériser ses personnages, qui gravitent tous autour d’un bar tenu par le protagoniste principal, dans lequel il viennent noyer leurs regrets d’une vie au point mort. L’irruption de la menace, à la faveur d’une fin de service agitée, devra autant à l’oeuvre d’une puissance maléfique qu’à la conscience grandissante de la part du barman de la médiocrité sans issue dans laquelle il s’est enferré. ‘Wounds’ joue autant, sinon plus, sur la psychologie torturée d’individus à la dérive que sur les effets surnaturels. A vrai dire, c’était déjà le cas de son premier film, ‘Under the shadow”, une histoire de fantôme qui se déroulait dans le cadre confiné d’un appartement durant la guerre Iran-Irak : Anvari prenait le temps d’analyser la dérive paranoïaque des victimes en ne dévoilant la nature de la menace qu’avec parcimonie. C’est aussi la méthode qu’il privilégie pour cette seconde réalisation, à la fois plus efficace mais aussi moins personnelle. Le problème, à nouveau, est qu’il prend peut-être trop son temps, et ne lâche jamais tout à fait la bride à l’épouvante, ce qui fait que ‘Wounds” finit par sombrer dans une douce torpeur.
    Ophé B
    Ophé B

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Wouah et voilà encore un énième film Netflix sans fin.... A quand des scripts avec une fin !!! Bref pas terrible. On ne sait pas trop où on veut en venir. C'est une descente aux Enfers certes OK un peu de métaphore mais comment expliquer le téléphone et le comportement de Carrie!? 🤔
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